À 19 ans seulement, Lance Stroll en est déjà à sa deuxième saison en Formule 1. C’est un phénomène qui pique la curiosité des amateurs, malgré les hauts et les bas en piste. Le pilote Williams est le premier à reconnaître les actuelles difficultés, alors qu’il a amassé les quatre seuls points de l’écurie depuis le début du calendrier.

C'est à Montréal l'an dernier que Stroll avait relancé sa saison recrue en terminant au neuvième rang pour enregistrer les premiers points de sa carrière en Formule 1. Il souhaite que le scénario se répète en 2018.

« Ce n’est pas facile comme année, a mentionné le Québécois à l’aube du Grand Prix du Canada. Comme équipe on veut être mieux que là où on est. Avec tout ce qui arrive cette année, on a eu de bons résultats. On va voir, c'est encore très long une année.»

Sur papier, Stroll connaît un meilleur début de saison qu'à pareille date l'an dernier. Mais difficile de percevoir des signes de progression chez Williams, au contraire. Le dernier Grand Prix à Monaco avait été difficile à tous les points de vue, et ce dès les premiers essais libres.

 « On a eu un petit problème avec la protection des genoux, ça a cassé. Ma jambe touchait le carbone », a précisé Stroll.

Ce dernier a aussi vu son coéquipier son coéquipier Sergey Sirotkin avoir le meilleur sur lui lors des qualifications.

« J'ai eu des drapeaux jaunes en qualifications et j'ai eu un problème d'appui-tête. Ça m'a enlevé l'opportunité de pouvoir réaliser un bon tour », a laissé entendre le jeune vétéran de l’écurie.

Au moment de la course, rien n’allait, lui qui a dû composer avec deux crevaisons, et la frustration de devoir laisser passer les voitures de tête. Dernier de tous les pilotes qui ont rallié l'arrivée à Monaco, Stroll préfère tourner la page sans trop se mettre de pression pour la course de dimanche en raison du potentiel de sa Williams.

« Je rentre dans la voiture et je veux faire le mieux que je peux chaque fois et je travaille avec les gens autour de moi pour faire le maximum. Le reste, c'est juste du bruit », soutient-il.