Le Qatar va accueillir pour la première fois de son histoire un Grand Prix de Formule 1, le 21 novembre prochain, qui sera ensuite ajouté au calendrier pour dix ans dès 2023, ont annoncé les organisateurs jeudi.

Pour la saison 2021, le Grand Prix du Qatar remplace le Grand Prix d'Australie, qui devait se tenir à cette date mais avait été annulé en raison de la pandémie. Il s'agira de la 20e course de l'année sur 22 au total, un record.

Il sera organisé à 18 h locales, en nocturne, sur le circuit de Losail, près de la capitale Doha, qui accueille déjà chaque année un Grand Prix du championnat du monde de MotoGP. 

La confirmation de cette course, attendue depuis plusieurs semaines, permet à la F1 de garder un record de 22 Grands Prix au total cette saison, malgré de nombreux changements dus à la situation sanitaire mondiale.

Quinze GP ont déjà été organisés jusqu'ici et le prochain est prévu en Turquie le 10 octobre. Ensuite, la F1 ira aux États-Unis le 24 octobre. Puis trois courses seront donc organisées en trois semaines, au Mexique (7 novembre), Brésil (14 novembre) et Qatar (21 novembre).

L'Arabie Saoudite (5 décembre), également une première pour ce pays, et Abou Dhabi (12 décembre) clôtureront une lutte pour le titre extrêmement serrée entre Lewis Hamilton (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull), séparés de deux points seulement avant la 16e manche. 

La F1 et le Qatar ont par ailleurs signé un partenariat pour dix années, dès 2023, sur un circuit qui pourrait être nouveau. Il n'y aura pas de course en 2022 pour ne pas interférer avec l'organisation de la Coupe du monde de football.

Le Qatar, qui a fait du sport un élément de « soft power » majeur depuis des années, est sous le feu des critiques d'organisations de défense des droits humains pour son traitement des travailleurs migrants, dont beaucoup sont impliqués dans les préparatifs du Mondial. 

Face à ces critiques, les autorités du Qatar estiment avoir fait plus que tout autre pays de la région pour améliorer le bien-être des travailleurs.