SEPANG, Malaisie - Contrairement à François Dumontier la veille, les organisateurs du Grand Prix du Brésil ont déclaré qu'ils sont surpris que leur course ne soit pas confirmée pour la prochaine saison de Formule 1 en dépit du fait qu'une entente soit en vigueur.

L'organisme qui chapeaute le sport motorisé sur la planète, la FIA, a diffusé mercredi un calendrier provisoire pour la saison 2017, et un astérisque ornait le Grand Prix du Brésil le 12 novembre - à l'instar du Grand Prix du Canada, le 11 juin, et du Grand Prix d'Allemagne, le 30 juillet.

D'une certaine façon, les organisateurs du Grand Prix du Brésil sont confrontés au même défi que M. Dumontier. Le directeur commercial de la F1, Bernie Ecclestone, fait pression pour qu'ils accélèrent les travaux de modernisation des installations du circuit d'Interlagos à Sao Paulo, et il a déclaré en juin que « les chances sont bonnes pour qu'elle (la course) n'ait pas lieu l'an prochain. »

Par voie de communiqué en fin de journée mercredi, les organisateurs brésiliens ont déclaré avoir été « surpris » de voir que leur course avait été ajoutée « provisoirement » au calendrier de la saison 2017.

« Nous avons une entente en vigueur jusqu'en 2020, et toutes les dispositions seront respectées comme ç'a été le cas au cours des 45 dernières années », pouvait-on lire dans le communiqué.

Le pilote de Williams, Felipe Massa, un vétéran en F1, a offert une explication sur la présence d'un astérisque à côté du Grand Prix du Brésil. Selon lui, il s'agit d'une tactique de négociations afin d'appliquer de la pression sur les organisateurs de la course, sauf qu'il a aussi exprimé ses craintes quant à la possibilité que ce soit la dernière fois que la F1 fasse un arrêt à Interlagos.

« Peut-être qu'il (Ecclestone) veut mettre de la pression, et peut-être que la menace pourrait être mise à exécution, a dit Massa en Malaisie jeudi, à l'aube du prochain Grand Prix de Formule 1. C'est ce qui s'est produit l'an dernier en Allemagne.

« C'est l'une des courses les plus spectaculaires à regarder, donc j'espère que le dénouement sera heureux, pour mon pays. »