Hamilton a tout d'un grand
Course lundi, 11 juin 2007. 10:08 samedi, 14 déc. 2024. 07:49
MONTREAL - Lewis Hamilton a l'étoffe des héros capables de piloter une Formule 1 à ses limites et il a démontré dimanche qu'il avait également la chance des grands champions en s'imposant dans un Grand Prix du Canada où il est quasiment le seul à avoir été épargné par les déboires divers.
"Je pense que la seule personne à ne pas avoir rencontré de problème en course dimanche est Lewis Hamilton", résume le patron de l'écurie Renault, Flavio Briatore.
Il sait de quoi il parle puisque l'un de ses pilotes, Giancarlo Fisichella, a été exclu pour être sorti des puits avant d'y être autorisé.
Mais, sans compter le terrible carambolage de la BMW Sauber de Robert Kubica, les accidents et incidents de course n'ont pas épargné non plus les plus grands et en particulier les trois rivaux d'Hamilton.
Felipe Massa (Ferrari): même punition que Fisichella.
Raikkonen (Ferrari): "quelques mètres après le départ j'ai heurté la voiture de Felipe (Massa) avec mon aileron avant. En plus, après l'accident de Kubica, un débris s'est coincé dans mon aileron avant, j'ai eu énormément de sous-virage et des problèmes de freinage."
Alonso (McLaren-Mercedes): "Étrange course avec tant d'interventions de la voiture de sécurité qui ont tourné à l'avantage de Lewis (Hamilton) mais pas au mien."
"Bonne chance"
Hamilton, lui, a vécu "une journée fantastique" au lendemain d'une journée... déjà "fantastique" puisqu'il avait décroché sa première pole position en six Grands Prix. Dimanche, il a repris seul la tête du championnat du monde grâce à six podiums dont une victoire.
"Honnêtement, ce fut une course relativement simple", déclare-t-il posément, alors que les autres, à l'image de Raikkonen, parlent de "chaos".
Pourtant, dimanche sur la grille de départ à quelques minutes de l'extinction des feux, Hamilton était blême. La pression d'un premier départ en pole semblait empêcher le sang de monter jusqu'au visage, même s'il discutait dans le plus grand calme avec son ingénieur de piste Phil Prew et son père Anthony, omniprésent.
Mais les mouches avaient changé de coche et la nuée de photographes et cameramen était là pour lui rappeler qu'il était l'attraction du jour. Lui, et pas Fernando Alonso, le double champion du monde qui partait à ses côtés en première ligne et qui répondait tranquillement en souriant à un poignée de journalistes espagnols.
En évacuant la piste, M. Hamilton échangeait un bref "bonne chance" avec l'agent d'Alonso. Quelques minutes plus tard, la chance choisissait clairement son camp du jour.
"Plus tôt que prévu"
Dimanche, tout a souri à Hamilton. Comme ce premier ravitaillement au 22e tour -"je crois que c'était plus tôt que prévu", note le Britannique-, alors que la voiture de sécurité neutralisait la course au 23e, au moment précisément où Alonso devait ravitailler, condamnant l'Espagnol à violer le règlement pour éviter la panne d'essence et à écoper ainsi d'une pénalité.
Et Lewis pouvait dédier sa victoire à son père "sans qui rien de tout cela n'aurait été possible".
Anthony Hamilton, qui représente ce condensé de famille dont Lewis a toujours besoin auprès de lui, avait bien sûr la larme à l'oeil lorsque son fils prodige est monté sur la plus haute marche du podium.
"Il était extrêmement fier et vous ne me croiriez pas si je vous disais tous les sacrifices qu'il a consentis pour ma carrière, commente le héros du jour. Il n'avait rien lorsqu'il était plus jeune, il a perdu sa mère très tôt et voir sa famille réussir est un immense plaisir pour lui."
L'étoffe, la chance et un coeur: le jeune Lewis a vraiment tout d'un grand.
"Je pense que la seule personne à ne pas avoir rencontré de problème en course dimanche est Lewis Hamilton", résume le patron de l'écurie Renault, Flavio Briatore.
Il sait de quoi il parle puisque l'un de ses pilotes, Giancarlo Fisichella, a été exclu pour être sorti des puits avant d'y être autorisé.
Mais, sans compter le terrible carambolage de la BMW Sauber de Robert Kubica, les accidents et incidents de course n'ont pas épargné non plus les plus grands et en particulier les trois rivaux d'Hamilton.
Felipe Massa (Ferrari): même punition que Fisichella.
Raikkonen (Ferrari): "quelques mètres après le départ j'ai heurté la voiture de Felipe (Massa) avec mon aileron avant. En plus, après l'accident de Kubica, un débris s'est coincé dans mon aileron avant, j'ai eu énormément de sous-virage et des problèmes de freinage."
Alonso (McLaren-Mercedes): "Étrange course avec tant d'interventions de la voiture de sécurité qui ont tourné à l'avantage de Lewis (Hamilton) mais pas au mien."
"Bonne chance"
Hamilton, lui, a vécu "une journée fantastique" au lendemain d'une journée... déjà "fantastique" puisqu'il avait décroché sa première pole position en six Grands Prix. Dimanche, il a repris seul la tête du championnat du monde grâce à six podiums dont une victoire.
"Honnêtement, ce fut une course relativement simple", déclare-t-il posément, alors que les autres, à l'image de Raikkonen, parlent de "chaos".
Pourtant, dimanche sur la grille de départ à quelques minutes de l'extinction des feux, Hamilton était blême. La pression d'un premier départ en pole semblait empêcher le sang de monter jusqu'au visage, même s'il discutait dans le plus grand calme avec son ingénieur de piste Phil Prew et son père Anthony, omniprésent.
Mais les mouches avaient changé de coche et la nuée de photographes et cameramen était là pour lui rappeler qu'il était l'attraction du jour. Lui, et pas Fernando Alonso, le double champion du monde qui partait à ses côtés en première ligne et qui répondait tranquillement en souriant à un poignée de journalistes espagnols.
En évacuant la piste, M. Hamilton échangeait un bref "bonne chance" avec l'agent d'Alonso. Quelques minutes plus tard, la chance choisissait clairement son camp du jour.
"Plus tôt que prévu"
Dimanche, tout a souri à Hamilton. Comme ce premier ravitaillement au 22e tour -"je crois que c'était plus tôt que prévu", note le Britannique-, alors que la voiture de sécurité neutralisait la course au 23e, au moment précisément où Alonso devait ravitailler, condamnant l'Espagnol à violer le règlement pour éviter la panne d'essence et à écoper ainsi d'une pénalité.
Et Lewis pouvait dédier sa victoire à son père "sans qui rien de tout cela n'aurait été possible".
Anthony Hamilton, qui représente ce condensé de famille dont Lewis a toujours besoin auprès de lui, avait bien sûr la larme à l'oeil lorsque son fils prodige est monté sur la plus haute marche du podium.
"Il était extrêmement fier et vous ne me croiriez pas si je vous disais tous les sacrifices qu'il a consentis pour ma carrière, commente le héros du jour. Il n'avait rien lorsqu'il était plus jeune, il a perdu sa mère très tôt et voir sa famille réussir est un immense plaisir pour lui."
L'étoffe, la chance et un coeur: le jeune Lewis a vraiment tout d'un grand.