L'annus horribilis de BMW
Course mercredi, 29 juil. 2009. 12:11 samedi, 14 déc. 2024. 06:36
PARIS - BMW Sauber voulait tout casser en Formule 1 en 2009, l'objectif affiché étant de remporter le titre, au lieu de quoi l'écurie allemande s'est écroulée Grand Prix après Grand Prix, pour se retrouver à une indigne huitième position au classement constructeur après dix courses.
Le moral était pourtant au beau fixe avant la saison. Surfant sur une vague d'optimisme largement justifiée par ses trois années de progression continue, BMW Sauber débordait d'enthousiasme et d'ambition.
"Nous suivons une stratégie à long terme. Notre première année, nous voulions finir régulièrement dans les points, la deuxième, faire des podiums et la troisième remporter notre première victoire. Nous avons atteint tous ces buts ambitieux", se réjouissait le directeur de l'écurie, Mario Theissen, en mars.
En 2008, BMW Sauber a terminé à la troisième place du classement constructeur avec 135 points. Son pilote polonais Robert Kubica, troisième ex aequo avec Kimi Räikkönen, en avait marqué à lui seul 75.
"En 2009, nous passerons à l'étape suivante, la plus difficile: nous voulons nous battre pour le titre de Champion du monde", annonçait-il fièrement.
Les essais d'avant-saison semblaient prometteurs, BMW Sauber s'affichant au même niveau que Toyota ou Ferrari. Mais aux derniers tests, début mars à Barcelone, juste avant le premier GP de la saison, l'épouvantail Brawn GP, descendant de feu l'écurie Honda, apparaissait. La saison 2009 s'en retrouvait chamboulée.
Direction "compréhensive"
Exploitant une zone d'ombre du règlement, Brawn GP, à l'instar de Williams et Toyota, équipait ainsi ses voitures d'un double diffuseur, un élément lui procurant davantage d'appuis et donc de performance. Les trois équipes se montraient très performantes.
A l'inverse, toutes les autres écuries, à commencer par les plus grosses, se dotaient d'un diffuseur simple, bien moins efficace. Ferrari, McLaren-Mercedes, Renault, Red Bull ou encore BMW Sauber se retrouvaient à quai.
De ces cinq formations majeures, quatre ont réagi plus ou moins rapidement. Red Bull lutte aujourd'hui pour le titre. Ferrari joue le podium. McLaren-Mercedes a gagné par le biais de son champion Lewis Hamilton dimanche à Budapest, où Fernando Alonso a réalisé la pole position pour Renault.
La seule écurie à n'avoir pas avancé d'un iota est BMW Sauber, abonnée, au mieux, au milieu de grille. Les résultats sont "insuffisants", reconnaissait le 20 juillet Mario Theissen.
Mais la direction de BMW, aussi "impatiente" soit-elle, est "compréhensive", soulignait-il. "Ils savent que c'est un sport et qu'il faut s'y faire. C'est la même chose avec les ventes de voiture. Il peut toujours y avoir un revers", observait le directeur de l'écurie.
Les 11e et 13e positions de Nick Heidfeld et Robert Kubica, dimanche au Hungaroring, ont peut-être constitué le revers de trop. Avec 8 points en 10 courses, BMW Sauber faisait plus rire que rêver. BMW, impatient, a préféré mettre fin à la mascarade.
Le moral était pourtant au beau fixe avant la saison. Surfant sur une vague d'optimisme largement justifiée par ses trois années de progression continue, BMW Sauber débordait d'enthousiasme et d'ambition.
"Nous suivons une stratégie à long terme. Notre première année, nous voulions finir régulièrement dans les points, la deuxième, faire des podiums et la troisième remporter notre première victoire. Nous avons atteint tous ces buts ambitieux", se réjouissait le directeur de l'écurie, Mario Theissen, en mars.
En 2008, BMW Sauber a terminé à la troisième place du classement constructeur avec 135 points. Son pilote polonais Robert Kubica, troisième ex aequo avec Kimi Räikkönen, en avait marqué à lui seul 75.
"En 2009, nous passerons à l'étape suivante, la plus difficile: nous voulons nous battre pour le titre de Champion du monde", annonçait-il fièrement.
Les essais d'avant-saison semblaient prometteurs, BMW Sauber s'affichant au même niveau que Toyota ou Ferrari. Mais aux derniers tests, début mars à Barcelone, juste avant le premier GP de la saison, l'épouvantail Brawn GP, descendant de feu l'écurie Honda, apparaissait. La saison 2009 s'en retrouvait chamboulée.
Direction "compréhensive"
Exploitant une zone d'ombre du règlement, Brawn GP, à l'instar de Williams et Toyota, équipait ainsi ses voitures d'un double diffuseur, un élément lui procurant davantage d'appuis et donc de performance. Les trois équipes se montraient très performantes.
A l'inverse, toutes les autres écuries, à commencer par les plus grosses, se dotaient d'un diffuseur simple, bien moins efficace. Ferrari, McLaren-Mercedes, Renault, Red Bull ou encore BMW Sauber se retrouvaient à quai.
De ces cinq formations majeures, quatre ont réagi plus ou moins rapidement. Red Bull lutte aujourd'hui pour le titre. Ferrari joue le podium. McLaren-Mercedes a gagné par le biais de son champion Lewis Hamilton dimanche à Budapest, où Fernando Alonso a réalisé la pole position pour Renault.
La seule écurie à n'avoir pas avancé d'un iota est BMW Sauber, abonnée, au mieux, au milieu de grille. Les résultats sont "insuffisants", reconnaissait le 20 juillet Mario Theissen.
Mais la direction de BMW, aussi "impatiente" soit-elle, est "compréhensive", soulignait-il. "Ils savent que c'est un sport et qu'il faut s'y faire. C'est la même chose avec les ventes de voiture. Il peut toujours y avoir un revers", observait le directeur de l'écurie.
Les 11e et 13e positions de Nick Heidfeld et Robert Kubica, dimanche au Hungaroring, ont peut-être constitué le revers de trop. Avec 8 points en 10 courses, BMW Sauber faisait plus rire que rêver. BMW, impatient, a préféré mettre fin à la mascarade.