La Fota condamne les fuites chez Renault
Course vendredi, 11 sept. 2009. 14:08 mercredi, 11 déc. 2024. 18:36
MONZA - L'association des écuries de Formule 1 (Fota) a condamné vendredi les fuites d'informations publiées dans les médias dans le cadre de la tricherie présumée de Renault au Grand Prix de Singapour 2008.
"La Fota considère que les conflits intérieurs au sport devraient être traités de manière professionnelle et condamne l'habitude de faire sortir intentionnellement des documents confidentiels pour influencer l'opinion publique", a-t-elle fait savoir dans un communiqué.
"Toutes les parties devraient avoir le droit à une audition juste menée en privé et non sur la place publique, ce qui produit une publicité défavorable qui abîme l'image et la crédibilité de la F1", a poursuivi la Fota.
De nombreux documents, dont une transcription des déclarations de Nelson Piquet Jr. à la Fédération internationale de l'automobile ou une copie d'une lettre envoyée par le patron de Renault F1, Flavio Briatore, à son ex-pilote Nelson Piquet Jr. ont été publiés dans différents médias.
Renault est soupçonné d'avoir volontairement provoqué l'accident de son second pilote, Piquet Jr., à Singapour pour favoriser la victoire de son équipier Fernando Alonso. L'écurie est convoquée pour ces faits le 21 septembre devant le Conseil mondial du sport automobile de la FIA.
Renault, la victime
Flavio Briatore, le patron de Renault F1, a estimé que son écurie était "la victime" des informations parues dans les medias concernant la tricherie présumée survenue lors du Grand Prix de Singapour en 2008.
"Je trouve aberrant qu'il y ait de telles fuites sans qu'on ait la possibilité de défendre notre position", a estimé l'Italien, ajoutant que son écurie allait "continuer à ne rien dire", comme demandé par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
"Tout ce qu'on a comme preuve sera présenté (ndlr: au Conseil mondial de l'automobile, l'entité de la FIA qui entendra Renault le 21 septembre). C'est là que notre défense sera connue", a assuré Briatore, qui a par ailleurs refusé, "par respect pour le rendez-vous au conseil mondial", de dire s'il avait, ou non, ordonné à Nelson Piquet Jr de projeter délibérément sa voiture contre un mur.
"Le dommage est énorme pour l'écurie. Il est déjà fait. Quand on parle d'une équipe, on doit penser aux gens qui y travaillent. Ce n'est pas juste de criminaliser une équipe avant qu'elle soit condamnée. Avec ce qui est sorti dans la presse, on est déjà condamnés", a-t-il observé.
"Nous sommes des victimes d'une situation comme celle-là", a ensuite affirmé Flavio Briatore.
Humilié
"Je ne sais pas pourquoi la famille Piquet m'attaque. (Piquet Jr) m'avait déjà attaqué juste avant qu'on ne décide qu'il ne ferait plus partie de l'écurie Renault. Mais cela n'a rien à voir. Je l'ai aussi humilié en retour. Il a rempli tous les journaux du monde", a ironisé l'Italien.
"Piquet Jr, j'ai cherché de toutes les manières à ce qu'il ait de bonnes performances pour l'équipe. Son père me parlait. On a pris un docteur pour parler avec lui, qui cherchait ses fragilités", a raconté le patron de Renault F1.
"La seule chose qu'il n'a jamais faite, c'est réaliser des bonnes performances. Il a fait tout le reste mais il n'a eu aucun résultat", a-t-il martelé affirmant "ne pas mériter tout ce que (Piquet) a mis dans la presse".
Renault est soupçonné d'avoir volontairement provoqué l'accident de son second pilote, Piquet Jr, à Singapour en 2008, pour favoriser la victoire de son autre pilote, Fernando Alonso.
Nelson Piquet Jr a été licencié par Renault début août.
L'écurie a annoncé vendredi avoir déposé une plainte pour "chantage aggravé" contre son ancien pilote, et son père, le triple champion du monde Nelson Piquet.
"La Fota considère que les conflits intérieurs au sport devraient être traités de manière professionnelle et condamne l'habitude de faire sortir intentionnellement des documents confidentiels pour influencer l'opinion publique", a-t-elle fait savoir dans un communiqué.
"Toutes les parties devraient avoir le droit à une audition juste menée en privé et non sur la place publique, ce qui produit une publicité défavorable qui abîme l'image et la crédibilité de la F1", a poursuivi la Fota.
De nombreux documents, dont une transcription des déclarations de Nelson Piquet Jr. à la Fédération internationale de l'automobile ou une copie d'une lettre envoyée par le patron de Renault F1, Flavio Briatore, à son ex-pilote Nelson Piquet Jr. ont été publiés dans différents médias.
Renault est soupçonné d'avoir volontairement provoqué l'accident de son second pilote, Piquet Jr., à Singapour pour favoriser la victoire de son équipier Fernando Alonso. L'écurie est convoquée pour ces faits le 21 septembre devant le Conseil mondial du sport automobile de la FIA.
Renault, la victime
Flavio Briatore, le patron de Renault F1, a estimé que son écurie était "la victime" des informations parues dans les medias concernant la tricherie présumée survenue lors du Grand Prix de Singapour en 2008.
"Je trouve aberrant qu'il y ait de telles fuites sans qu'on ait la possibilité de défendre notre position", a estimé l'Italien, ajoutant que son écurie allait "continuer à ne rien dire", comme demandé par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
"Tout ce qu'on a comme preuve sera présenté (ndlr: au Conseil mondial de l'automobile, l'entité de la FIA qui entendra Renault le 21 septembre). C'est là que notre défense sera connue", a assuré Briatore, qui a par ailleurs refusé, "par respect pour le rendez-vous au conseil mondial", de dire s'il avait, ou non, ordonné à Nelson Piquet Jr de projeter délibérément sa voiture contre un mur.
"Le dommage est énorme pour l'écurie. Il est déjà fait. Quand on parle d'une équipe, on doit penser aux gens qui y travaillent. Ce n'est pas juste de criminaliser une équipe avant qu'elle soit condamnée. Avec ce qui est sorti dans la presse, on est déjà condamnés", a-t-il observé.
"Nous sommes des victimes d'une situation comme celle-là", a ensuite affirmé Flavio Briatore.
Humilié
"Je ne sais pas pourquoi la famille Piquet m'attaque. (Piquet Jr) m'avait déjà attaqué juste avant qu'on ne décide qu'il ne ferait plus partie de l'écurie Renault. Mais cela n'a rien à voir. Je l'ai aussi humilié en retour. Il a rempli tous les journaux du monde", a ironisé l'Italien.
"Piquet Jr, j'ai cherché de toutes les manières à ce qu'il ait de bonnes performances pour l'équipe. Son père me parlait. On a pris un docteur pour parler avec lui, qui cherchait ses fragilités", a raconté le patron de Renault F1.
"La seule chose qu'il n'a jamais faite, c'est réaliser des bonnes performances. Il a fait tout le reste mais il n'a eu aucun résultat", a-t-il martelé affirmant "ne pas mériter tout ce que (Piquet) a mis dans la presse".
Renault est soupçonné d'avoir volontairement provoqué l'accident de son second pilote, Piquet Jr, à Singapour en 2008, pour favoriser la victoire de son autre pilote, Fernando Alonso.
Nelson Piquet Jr a été licencié par Renault début août.
L'écurie a annoncé vendredi avoir déposé une plainte pour "chantage aggravé" contre son ancien pilote, et son père, le triple champion du monde Nelson Piquet.