JEREZ DE LA FRONTERA - L'Australien Mark Webber, qui a entamé mardi les essais de la nouvelle Red Bull RB8 à moteur Renault, a ensuite souligné qu'elle était encore "en format bébé" et qu'il y avait encore beaucoup de travail avant le début de la saison 2012 de Formule 1.

Q: Comment vous sentez-vous après ces longues vacances ?

R: "Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris d'aussi longues vacances, et franchement ça fait du bien. J'adore le long break de la F1. Il ne faisait pas trop chaud, 28 ou 29°C, et j'en ai bien profité. La victoire au Brésil a été un très bon 'tonic' pour moi. Je me sens bien, j'ai l'esprit clair, j'ai faim et je suis motivé".


Q: Quelles sont vos impressions dans la nouvelle RB8 ?

R: "Ce n'est pas très différent de la RB7 à ses débuts, il y a un an. Elle est très confortable, elle réagit à peu près comme on s'y attendait et nous n'avons pas eu de mauvaise surprise. Mais il faut bien se dire qu'elle est encore en format bébé, qu'il y a beaucoup de travail à faire pour la faire progresser, l'adapter aux nouveaux pneus, et surtout pour qu'elle soit capable de faire tout un championnat. On voit rarement à Jerez, en début de saison, des voitures à leur meilleur niveau et on apprendra plus de choses à Barcelone (ndlr: lors des prochains essais), parce qu'on pourra comparer avec le Grand Prix 2011. Le fait de ne plus avoir de diffuseurs soufflés à l'arrière change beaucoup le comportement au freinage, c'est plus difficile parce qu'on a moins d'appui aérodynamique, et ça change aussi la manière dont on utilise le moteur par rapport à l'an dernier, quand les gaz d'échappement avaient un effet aérodynamique".


Q: Comment envisagez-vous cette saison 2012 ?

R: "Nous sommes vraiment une équipe très forte, avec beaucoup de gens sacrément capables. On s'est toujours adaptés depuis 2009, la première saison où on était vraiment compétitifs, et on a toujours ajouté des choses nouvelles, chaque année. J'ai une confiance totale dans notre équipe, nous respectons complètement nos rivaux, et il n'y a aucune garantie qu'on va balayer tout le monde à Melbourne".