La résurrection de l'écurie McLaren
Course lundi, 14 juin 2010. 10:56 vendredi, 13 déc. 2024. 16:34
MONTREAL - Après une dernière saison compliquée, McLaren, à force d'efforts et de développements, revient au plus haut niveau, comme en atteste son troisième doublé de l'année obtenu dimanche au Grand Prix du Canada de Formule 1, que Lewis Hamilton a remporté devant Jenson Button.
Cet excellent résultat, ajouté aux erreurs stratégiques des Red Bull à Montréal, dont les pilotes Sebastian Vettel et Mark Webber ont terminé 4e et 5e, confère à l'écurie britannique le très prestigieux statut de meneur des deux Championnats.
Chez les pilotes, Hamilton (109 points), devance désormais Button (106) et Webber (103). L'écurie britannique a également pris le large au classement des constructeurs, où elle distance Red Bull de plus de 20 longueurs (215 points contre 193).
Une résurrection après une saison 2009 en dents de scie. Surclassé par la supériorité aérodynamique de Brawn GP (ex-Mercedes), où officiait alors Button, McLaren était toutefois revenue dans le peloton de tête en fin d'année, à force d'améliorations de sa voiture.
Deux victoires de son prodige maison, Lewis Hamilton, en Hongrie et à Singapour, avaient notamment permis à la plus légendaire des écuries de F1 - après Ferrari - de coiffer la Scuderia sur le poteau pour le podium du dernier Championnat, gagné pour un petit point (71 points contre 70 pour Ferrari).
Mais une troisième place au général ne pouvait convenir à McLaren. Malgré l'annonce à l'intersaison du départ progressif de Mercedes de son capital, l'écurie, tirant les leçons de son semi-échec en 2009, s'est lancée dans un programme de développement ambitieux.
En 2010, l'équipe a commencé par recruter le champion en titre, Jenson Button. Elle est ensuite arrivée dès le GP d'ouverture, à Bahreïn, avec un F-duct dans ses bagages. Une trouvaille aérodynamique accordant une meilleure vitesse de pointe à ses monoplaces, qui a dès le départ suscité l'envie de la concurrence.
Ambition
Mais le F-duct n'est pas tout. Red Bull, qui le teste encore, sans l'utiliser en course, dispose, de l'avis général de la meilleure voiture. Un phénomène qu'il a fallu endiguer.
Un manque de fiabilité et certaines erreurs de Red Bull, comme l'accident entre Webber et Vettel au dernier GP de Turquie, que les deux hommes menaient avant de se rentrer dedans, permettant à Hamilton et Button de réaliser le doublé, ont permis à McLaren de se maintenir dans le rythme.
Pour arriver à Montréal avec la meilleure monoplace. "Nous faisons clairement tout ce que nous pouvons pour diminuer l'écart avec eux, tempère Hamilton. Peut-être que sur d'autres pistes, où il faut un peu plus d'appuis, ils seront un peu devant."
"Mais sur les week-ends de course, nous faisons du meilleur boulot, nous pilotes comme l'équipe. Nous devons continuer comme ça", assure-t-il.
Le patron de McLaren Martin Whitmarsh, qui a remplacé le fameux Ron Dennis, n'est pas moins dithyrambique.
"On me dit parfois que j'emploie trop l'expression 'fantastique boulot' pour décrire les performances de Lewis et Jenson. Mais je ne m'excuse pas de l'utiliser encore une fois dimanche", s'est réjoui Whitmarsh après la course, fier de disposer de "la meilleure paire de pilotes au monde aujourd'hui".
Les meilleurs pilotes en plus de la meilleure voiture ? "Chaque membre de l'écurie travaillera aussi fort que possible pour maintenir notre position de leader des deux Championnats d'ici à Abou Dhabi", dernière course de la saison, prévient Martin Whitmarsh. McLaren est ambitieuse, qu'on se le dise.
Cet excellent résultat, ajouté aux erreurs stratégiques des Red Bull à Montréal, dont les pilotes Sebastian Vettel et Mark Webber ont terminé 4e et 5e, confère à l'écurie britannique le très prestigieux statut de meneur des deux Championnats.
Chez les pilotes, Hamilton (109 points), devance désormais Button (106) et Webber (103). L'écurie britannique a également pris le large au classement des constructeurs, où elle distance Red Bull de plus de 20 longueurs (215 points contre 193).
Une résurrection après une saison 2009 en dents de scie. Surclassé par la supériorité aérodynamique de Brawn GP (ex-Mercedes), où officiait alors Button, McLaren était toutefois revenue dans le peloton de tête en fin d'année, à force d'améliorations de sa voiture.
Deux victoires de son prodige maison, Lewis Hamilton, en Hongrie et à Singapour, avaient notamment permis à la plus légendaire des écuries de F1 - après Ferrari - de coiffer la Scuderia sur le poteau pour le podium du dernier Championnat, gagné pour un petit point (71 points contre 70 pour Ferrari).
Mais une troisième place au général ne pouvait convenir à McLaren. Malgré l'annonce à l'intersaison du départ progressif de Mercedes de son capital, l'écurie, tirant les leçons de son semi-échec en 2009, s'est lancée dans un programme de développement ambitieux.
En 2010, l'équipe a commencé par recruter le champion en titre, Jenson Button. Elle est ensuite arrivée dès le GP d'ouverture, à Bahreïn, avec un F-duct dans ses bagages. Une trouvaille aérodynamique accordant une meilleure vitesse de pointe à ses monoplaces, qui a dès le départ suscité l'envie de la concurrence.
Ambition
Mais le F-duct n'est pas tout. Red Bull, qui le teste encore, sans l'utiliser en course, dispose, de l'avis général de la meilleure voiture. Un phénomène qu'il a fallu endiguer.
Un manque de fiabilité et certaines erreurs de Red Bull, comme l'accident entre Webber et Vettel au dernier GP de Turquie, que les deux hommes menaient avant de se rentrer dedans, permettant à Hamilton et Button de réaliser le doublé, ont permis à McLaren de se maintenir dans le rythme.
Pour arriver à Montréal avec la meilleure monoplace. "Nous faisons clairement tout ce que nous pouvons pour diminuer l'écart avec eux, tempère Hamilton. Peut-être que sur d'autres pistes, où il faut un peu plus d'appuis, ils seront un peu devant."
"Mais sur les week-ends de course, nous faisons du meilleur boulot, nous pilotes comme l'équipe. Nous devons continuer comme ça", assure-t-il.
Le patron de McLaren Martin Whitmarsh, qui a remplacé le fameux Ron Dennis, n'est pas moins dithyrambique.
"On me dit parfois que j'emploie trop l'expression 'fantastique boulot' pour décrire les performances de Lewis et Jenson. Mais je ne m'excuse pas de l'utiliser encore une fois dimanche", s'est réjoui Whitmarsh après la course, fier de disposer de "la meilleure paire de pilotes au monde aujourd'hui".
Les meilleurs pilotes en plus de la meilleure voiture ? "Chaque membre de l'écurie travaillera aussi fort que possible pour maintenir notre position de leader des deux Championnats d'ici à Abou Dhabi", dernière course de la saison, prévient Martin Whitmarsh. McLaren est ambitieuse, qu'on se le dise.