Le chaos au sein de l'écurie Caterham
Formule 1 jeudi, 23 oct. 2014. 15:11 mercredi, 11 déc. 2024. 13:26LONDRES - La confusion règne au sein de l'écurie de Formule Un Caterham, tandis que les anciens et nouveaux propriétaires sont au coeur d'un litige et que s'amène le Grand Prix des États-Unis.
Dans un communiqué au vocabulaire incisif, le consortium Engavest, qui a remplacé Tony Fernandes à la tête de l'équipe en juin, a menacé de poursuites le magnat malaisien.
Engavest prétend que Fernandes et deux ex-propriétaires n'ont pas encore transféré leurs actions, qui garantirait l'achat de l'équipe, et ont par conséquent retiré toute l'équipe de direction qu'ils avaient mis en place.
Fernandes, qui dirige la ligne aérienne AirAsia et détient le club de Premier League anglaise Queens Park Rangers, a effectivement été informé qu'il se retrouve de nouveau à la tête de l'écurie, quatre mois après avoir cessé son implication au sein de Caterham.
Sur Twitter, il a indiqué: « Si vous achetez quelque chose, vous devez le payer. C'est plutôt simple. »
Caterham a répondu jeudi qu'Engavest « a répondu à toutes les conditions, ce qui inclut de payer pour les actions. Ces actions n'ont pas été transférées, ce qui signifie que M. Fernandes demeure le propriétaire de Caterham F1 et qu'il est pleinement responsable de toutes ses activités. »
Dans un autre communiqué émis plus tard jeudi, Engavest s'est complètement outré par l'attitude de M. Fernandes et de son groupe de direction, « avec lesquels nous avons réalisé cette transaction de bonne foi ». Le consortium prétend également que des représentants de Caterham Group ont fouillé dans un classeur contenant des documents confidentiels et privés appartenant à Engavest.
Le grand patron de la F1, Bernie Ecclestone, a décrit cette situation comme étant « un peu trop compliquée » pour lui permettre de connaître avec certitude l'état des choses chez Caterham.
Depuis que le consortium a pris les commandes de l'écurie, elle a connu des mois chaotiques, notamment marqué par une restructuration et la perte de 30 emplois. Le directeur de l'écurie Christian Albers a démissionné en septembre après deux mois en poste seulement. Il a été remplacé par son adjoint Manfredi Ravetto.