Le ton monte entre la FIA et Renault
Course dimanche, 10 sept. 2006. 15:04 samedi, 14 déc. 2024. 13:43
MONZA (AFP) - Le ton est monté dimanche entre la Fédération internationale de l'automobile (FIA) et l'écurie de F1 Renault au sujet de la pénalité infligée samedi au pilote du Losange Fernando Alonso pour avoir "gêné" un pilote Ferrari, Felipe Massa.
Le patron de l'écurie Renault, Flavio Briatore, qui jusque-là avait masqué ses accusation à l'encontre de la FIA qu'il estime favoriser Ferrari aux dépens de Renault, est sorti de sa réserve dimanche à la télévision italienne RAI.
"C'est un Championnat du monde qui a déjà été décidé sur tapis vert", a déclaré Briatore après la victoire de Michael Schumacher à Monza qui replace l'Allemand à deux longueurs d'Alonso à trois courses de la fin de la saison.
"Ils (la FIA) ont décidé de donner le championnat à Schumacher et c'est ce qui va se passer", a-t-il poursuivi.
"Par rapport à ce qui se passe en Formule 1, le +calciopoli+ me fait rigoler", a ajouté Briatore en référence au scandale de corruption qui agite le football italien et où en particulier la Juventus de Turin, un club détenu par le groupe FIAT comme Ferrari, a été relégué en deuxième division.
Dans la soirée, la FIA a répondu en disant que "les déclarations attribuées au directeur du Renault F1 Team avaient été prises en note et étaient actuellement étudiées".
Dimanche matin, Alonso avait lui-même estimé que "la F1 n'était plus un sport".
Il avait été rétrogradé de la 5e à la 10e position pour avoir "gêné", selon les commissaires sportifs, Massa dans son tour de qualifications. Il a finalement abandonné à moins de dix tours de l'arrivée, alors qu'il était remonté en 3e position.
Le patron de l'écurie Renault, Flavio Briatore, qui jusque-là avait masqué ses accusation à l'encontre de la FIA qu'il estime favoriser Ferrari aux dépens de Renault, est sorti de sa réserve dimanche à la télévision italienne RAI.
"C'est un Championnat du monde qui a déjà été décidé sur tapis vert", a déclaré Briatore après la victoire de Michael Schumacher à Monza qui replace l'Allemand à deux longueurs d'Alonso à trois courses de la fin de la saison.
"Ils (la FIA) ont décidé de donner le championnat à Schumacher et c'est ce qui va se passer", a-t-il poursuivi.
"Par rapport à ce qui se passe en Formule 1, le +calciopoli+ me fait rigoler", a ajouté Briatore en référence au scandale de corruption qui agite le football italien et où en particulier la Juventus de Turin, un club détenu par le groupe FIAT comme Ferrari, a été relégué en deuxième division.
Dans la soirée, la FIA a répondu en disant que "les déclarations attribuées au directeur du Renault F1 Team avaient été prises en note et étaient actuellement étudiées".
Dimanche matin, Alonso avait lui-même estimé que "la F1 n'était plus un sport".
Il avait été rétrogradé de la 5e à la 10e position pour avoir "gêné", selon les commissaires sportifs, Massa dans son tour de qualifications. Il a finalement abandonné à moins de dix tours de l'arrivée, alors qu'il était remonté en 3e position.