Les courses marquantes de Schumi
Course vendredi, 20 oct. 2006. 10:25 vendredi, 13 déc. 2024. 04:44
SAO PAULO, Brésil (AFP) - Les seize courses marquantes (une par saison) de l'Allemand Michael Schumacher, qui a disputé dimanche à Sao Paulo le dernier Grand Prix de Formule 1 de sa carrière.
1991. GP d'Italie: premiers points. Michael Schumacher débute en F1 à 22 ans au volant d'un Jordan-Ford au GP de Belgique, mais abandonne en course. Dès son deuxième Grand Prix, en Italie sur le mythique circuit de Monza, il pilote une Benetton-Ford et se qualifie en septième position, devant son coéquipier, le triple champion du monde brésilien Nelson Piquet. Il termine la course 5e et marque ses deux premiers points.
1992. GP de Belgique: première victoire. Au premier passage de l'épingle de La Source, Schumacher se fait doubler par Riccardo Patrese et Jean Alesi. Il pointe alors en 5e position derrière Ayrton Senna, Nigel Mansell, Patrese et Alesi. Mais la pluie vient brouiller les cartes et Schumacher est le premier à chausser des pneus sculptés. Il profite ensuite d'un manque de lucidité des coéquipiers Mansell et Patrese, concentrés sur leur bagarre en tête, pour remettre le premier les pneus slicks sur une piste séchante et prendre à ses adversaires les secondes nécessaires pour garder la première place lorsque ceux-ci changent à leur tour de pneumatiques. Schumacher signe à Spa-Francorchamps la première victoire d'un Allemand en F1 depuis Jochen Mass, 17 ans auparavant.
1993. GP du Portugal: résistance acharnée pour contenir Alain Prost. Pour signer sa deuxième victoire, Schumacher oppose une résistance acharnée à Prost, dont la Williams est bien plus puissante que sa Benetton.
1994. GP du Brésil: première victoire sur les terres de Senna. Première course de la saison. Devant son public, Senna s'élance de la pole position, mais les mécanos Benetton de Schumacher sont plus rapides que les Williams de Senna et l'Allemand prend le dessus dans les stands. "Je suis désolé pour les fans, ils étaient venus voir Senna gagner, mais ils comprendront que mes priorités à moi sont différentes", dira Schumacher. Il remportera son premier titre mondial à la fin de la saison, quelques mois après le décès en course de Senna.
1995. GP de Belgique: en slicks sous la pluie. Durant plusieurs tours, Schumacher, en pneus slicks, résiste à la pression de Damon Hill, chaussé de pneus sculptés. Le Britannique décide de tenter alors sa chance en slicks, mais la pluie redouble alors et la course est neutralisée par la voiture de sécurité: tous les pilotes rentrent mettre des pneus pluie. Hill commet alors un excès de vitesse dans la ligne des stands et écope de 10 seconde de pénalité, laissant la victoire à Schumacher qui était parti de la 16e position sur la grille.
1996. GP d'Espagne: première victoire pour Ferrari. Sous des trombes d'eau, et après un départ raté qui le repousse en milieu de peloton, Schumacher remonte tous les pilotes un par un, pour prendre la tête à Jacques Villeneuve (Williams) qui lui rend à ce moment là 4 secondes au tour.
1997. GP du Japon: Irvine obéit aux consignes. Schumacher remporte sa 27e victoire et pousse Villeneuve à attendre la dernière manche pour remporter le titre mondial, grâce à la parfaite obéissance de son coéquipier Eddie Irvine.
1998. GP de Hongrie: stratégie parfaitement appliquée. Incapable de doubler en piste les McLaren-Mercedes de David Coulthard et Mika Häkkinen, contre lequel il est en lutte pour le titre, Schumacher exécute à la perfection le changement de stratégie proposé par son ingénieur Ross Brawn durant la course, passant de deux à trois arrêts au stand. 25 secondes à reprendre en 19 tours: "c'était incroyable, Brawn voulait que je fasse 19 tours de qualification à la suite...", se souvient Schumacher.
1999. GP de Malaisie: impressionnant retour. Quelques mois après s'être fracturé une jambe à Silverstone, Schumacher revient et permet à son coéquipier Eddie Irvine de gagner. Lui-même, s'intercale entre l'Irlandais et son rival pour le titre, Mika Häkkinen.
2000. GP d'Italie: un grand pas vers le premier titre pilotes de Ferrari depuis 1979. Parti de la pole position, il ne laisse pas l'ombre d'une chance à Mika Häkkinen, qui ne peut faire mieux que 2e. Les tifosi sont en liesse.
2001. GP du Japon: une victoire qui remonte le moral. La victoire dans cette dernière course de l'année, quelques semaines après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, Schumacher la voulait pour "entamer les vacances d'hiver sur une note positive". A Suzuka cette année-là, rien ni personne n'a résisté à la tornade Schumacher, qui était déjà assuré du titre mondial depuis le GP de Hongrie.
2002. GP de France: le titre le plus précoce pour égaler Fangio. Schumacher prend le dessus sur Juan Pablo Montoya à la faveur des ravitaillements. Le Colombien effectue son premier passage au stand deux tours avant l'Allemand qui prend ainsi le commandement. Mais il est condamné à passer par la ligne des stands pour avoir coupé la ligne blanche en sortant de son ravitaillement et retombe à la 3e position. Il passe une nouvelle fois Montoya aux stands mais doit attendre une erreur de Kimi Räikkönen pour hériter de la première place, synonyme de 5e couronne mondiale. Il ne lui aura fallu cette année là que 11 GP pour la coiffer.
2003. GP d'Italie: coude à coude avec Montoya. Aussi bien au Championnat qu'en piste à Monza, Schumacher est au coude à coude avec Juan Pablo Montoya. Dès le départ, les deux hommes se frottent, mais l'Allemand ne cède pas devant le bouillant Colombien et remporte une victoire déterminante en vue de son 6e titre mondial.
2004. GP de France: première victoire à 4 ravitaillements. Juste avant la course, le stratège Ross Brawn décide de tenter d'effectuer 4 ravitaillements afin de battre Fernando Alonso qui s'élançait de la pole position. A 12 tours de l'arrivée, Schumacher compte 22,2 secondes d'avance sur Alonso en tête de la course, un écart suffisant pour un ultime arrêt éclair de 5,8 secondes qui lui permet de ressortir devant l'Espagnol.
2005. GP des Etats-Unis: premier des Bridgestone. Michelin ayant demandé à ses équipes de ne pas prendre le départ pour des raisons de sécurité, seules six monoplaces s'élancent: deux Ferrari, deux Jordan et deux Minardi chaussées de Bridgestone. Schumacher s'impose, remportant ainsi, sans joie ni gloire, sa seule victoire d'une saison noire.
2006. GP de Saint-Marin: bras de fer tant attendu avec Alonso. Pour la première fois depuis qu'Alonso s'est hissé au plus haut niveau, Schumacher soutient le bras de fer contre l'Espagnol. Harcelé par Alonso, Schumacher résiste de longs tours durant pour s'imposer et remporter sa première victoire depuis Indianapolis-2005, où l'Espagnol n'avait pas couru. Cette victoire marque le retour de Schumacher à l'avant-scène.
1991. GP d'Italie: premiers points. Michael Schumacher débute en F1 à 22 ans au volant d'un Jordan-Ford au GP de Belgique, mais abandonne en course. Dès son deuxième Grand Prix, en Italie sur le mythique circuit de Monza, il pilote une Benetton-Ford et se qualifie en septième position, devant son coéquipier, le triple champion du monde brésilien Nelson Piquet. Il termine la course 5e et marque ses deux premiers points.
1992. GP de Belgique: première victoire. Au premier passage de l'épingle de La Source, Schumacher se fait doubler par Riccardo Patrese et Jean Alesi. Il pointe alors en 5e position derrière Ayrton Senna, Nigel Mansell, Patrese et Alesi. Mais la pluie vient brouiller les cartes et Schumacher est le premier à chausser des pneus sculptés. Il profite ensuite d'un manque de lucidité des coéquipiers Mansell et Patrese, concentrés sur leur bagarre en tête, pour remettre le premier les pneus slicks sur une piste séchante et prendre à ses adversaires les secondes nécessaires pour garder la première place lorsque ceux-ci changent à leur tour de pneumatiques. Schumacher signe à Spa-Francorchamps la première victoire d'un Allemand en F1 depuis Jochen Mass, 17 ans auparavant.
1993. GP du Portugal: résistance acharnée pour contenir Alain Prost. Pour signer sa deuxième victoire, Schumacher oppose une résistance acharnée à Prost, dont la Williams est bien plus puissante que sa Benetton.
1994. GP du Brésil: première victoire sur les terres de Senna. Première course de la saison. Devant son public, Senna s'élance de la pole position, mais les mécanos Benetton de Schumacher sont plus rapides que les Williams de Senna et l'Allemand prend le dessus dans les stands. "Je suis désolé pour les fans, ils étaient venus voir Senna gagner, mais ils comprendront que mes priorités à moi sont différentes", dira Schumacher. Il remportera son premier titre mondial à la fin de la saison, quelques mois après le décès en course de Senna.
1995. GP de Belgique: en slicks sous la pluie. Durant plusieurs tours, Schumacher, en pneus slicks, résiste à la pression de Damon Hill, chaussé de pneus sculptés. Le Britannique décide de tenter alors sa chance en slicks, mais la pluie redouble alors et la course est neutralisée par la voiture de sécurité: tous les pilotes rentrent mettre des pneus pluie. Hill commet alors un excès de vitesse dans la ligne des stands et écope de 10 seconde de pénalité, laissant la victoire à Schumacher qui était parti de la 16e position sur la grille.
1996. GP d'Espagne: première victoire pour Ferrari. Sous des trombes d'eau, et après un départ raté qui le repousse en milieu de peloton, Schumacher remonte tous les pilotes un par un, pour prendre la tête à Jacques Villeneuve (Williams) qui lui rend à ce moment là 4 secondes au tour.
1997. GP du Japon: Irvine obéit aux consignes. Schumacher remporte sa 27e victoire et pousse Villeneuve à attendre la dernière manche pour remporter le titre mondial, grâce à la parfaite obéissance de son coéquipier Eddie Irvine.
1998. GP de Hongrie: stratégie parfaitement appliquée. Incapable de doubler en piste les McLaren-Mercedes de David Coulthard et Mika Häkkinen, contre lequel il est en lutte pour le titre, Schumacher exécute à la perfection le changement de stratégie proposé par son ingénieur Ross Brawn durant la course, passant de deux à trois arrêts au stand. 25 secondes à reprendre en 19 tours: "c'était incroyable, Brawn voulait que je fasse 19 tours de qualification à la suite...", se souvient Schumacher.
1999. GP de Malaisie: impressionnant retour. Quelques mois après s'être fracturé une jambe à Silverstone, Schumacher revient et permet à son coéquipier Eddie Irvine de gagner. Lui-même, s'intercale entre l'Irlandais et son rival pour le titre, Mika Häkkinen.
2000. GP d'Italie: un grand pas vers le premier titre pilotes de Ferrari depuis 1979. Parti de la pole position, il ne laisse pas l'ombre d'une chance à Mika Häkkinen, qui ne peut faire mieux que 2e. Les tifosi sont en liesse.
2001. GP du Japon: une victoire qui remonte le moral. La victoire dans cette dernière course de l'année, quelques semaines après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, Schumacher la voulait pour "entamer les vacances d'hiver sur une note positive". A Suzuka cette année-là, rien ni personne n'a résisté à la tornade Schumacher, qui était déjà assuré du titre mondial depuis le GP de Hongrie.
2002. GP de France: le titre le plus précoce pour égaler Fangio. Schumacher prend le dessus sur Juan Pablo Montoya à la faveur des ravitaillements. Le Colombien effectue son premier passage au stand deux tours avant l'Allemand qui prend ainsi le commandement. Mais il est condamné à passer par la ligne des stands pour avoir coupé la ligne blanche en sortant de son ravitaillement et retombe à la 3e position. Il passe une nouvelle fois Montoya aux stands mais doit attendre une erreur de Kimi Räikkönen pour hériter de la première place, synonyme de 5e couronne mondiale. Il ne lui aura fallu cette année là que 11 GP pour la coiffer.
2003. GP d'Italie: coude à coude avec Montoya. Aussi bien au Championnat qu'en piste à Monza, Schumacher est au coude à coude avec Juan Pablo Montoya. Dès le départ, les deux hommes se frottent, mais l'Allemand ne cède pas devant le bouillant Colombien et remporte une victoire déterminante en vue de son 6e titre mondial.
2004. GP de France: première victoire à 4 ravitaillements. Juste avant la course, le stratège Ross Brawn décide de tenter d'effectuer 4 ravitaillements afin de battre Fernando Alonso qui s'élançait de la pole position. A 12 tours de l'arrivée, Schumacher compte 22,2 secondes d'avance sur Alonso en tête de la course, un écart suffisant pour un ultime arrêt éclair de 5,8 secondes qui lui permet de ressortir devant l'Espagnol.
2005. GP des Etats-Unis: premier des Bridgestone. Michelin ayant demandé à ses équipes de ne pas prendre le départ pour des raisons de sécurité, seules six monoplaces s'élancent: deux Ferrari, deux Jordan et deux Minardi chaussées de Bridgestone. Schumacher s'impose, remportant ainsi, sans joie ni gloire, sa seule victoire d'une saison noire.
2006. GP de Saint-Marin: bras de fer tant attendu avec Alonso. Pour la première fois depuis qu'Alonso s'est hissé au plus haut niveau, Schumacher soutient le bras de fer contre l'Espagnol. Harcelé par Alonso, Schumacher résiste de longs tours durant pour s'imposer et remporter sa première victoire depuis Indianapolis-2005, où l'Espagnol n'avait pas couru. Cette victoire marque le retour de Schumacher à l'avant-scène.