Malaisie: autre domination Ferrari?
Course jeudi, 5 avr. 2007. 11:37 mercredi, 11 déc. 2024. 18:33
SEPANG - Les Ferrari, après la démonstration de Kimi Räikkönen en Australie, abordent théoriquement en favorites le Grand Prix de Malaisie dimanche à Sepang, mais des ennuis mécaniques et un souci réglementaire, pourraient changer la donne.
"Nous avons un bon rythme, une bonne vitesse, espérons que nous serons aussi bons" en Malaisie qu'en Australie, lâche Räikkönen à la veille des premiers essais libres, un tatouage ethnique lui dévorant désormais le poignet droit.
Le double champion du monde Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) espère lui "avoir réduit l'écart" avec les Ferrari, "qui était de 7-8/10 de seconde en Australie".
"Mais je suis persuadé qu'il n'y aura pas de surprise lors de ce Grand Prix de Malaisie: nous aurons un tableau comparable à ce que nous avons vu en Australie avec les Ferrari devant tout le monde", concède-t-il.
Toutefois, si l'avance en piste des Ferrari était impressionnante à Melbourne, la Scuderia a néanmoins péché au niveau fiabilité, ce qui a permis à McLaren-Mercedes, grâce aux deuxième et troisième places d'Alonso et Lewis Hamilton, de prendre la tête du Championnat du monde constructeurs.
"Attendons"
Le moteur de la Ferrari de Felipe Massa a lâché en qualifications en Australie et a été changé juste avant le GP le 18 mars, obligeant le Brésilien à s'élancer du fin fond de la grille pour finir sixième.
Räikkönen s'est certes imposé haut la main, mais il n'en reste pas moins que son équipe lui a demandé de ralentir peu avant l'arrivée en raison d'une légère fuite.
En arrivant en Malaisie où la touffeur promet d'être particulièrement éprouvante pour les hommes comme pour les machines, la Scuderia devait décider au dernier moment de changer ou non le propulseur de Räikkönen. Ce qui le pénaliserait d'entrée de dix positions sur la grille de départ.
"Nous attendons de savoir... pour le moment je ne m'en fais pas", commente laconiquement le pilote finlandais.
Par ailleurs, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a décidé de modifier le procédé de contrôle des fonds plats des monoplaces, ce qui pourrait pénaliser les F2007.
En effet, comme d'autres écuries, Ferrari a utilisé un système de fond plat mobile permettant à ses monoplaces de passer le contrôle de rigidité du plancher mis en place par la FIA, tout en laissant ce plancher se déformer sous les contraintes aérodynamiques de la monoplace lancée à pleine vitesse, améliorant ainsi ses performances.
"Jour et nuit"
La FIA a modifié son protocole de contrôle après une demande faussement sibylline de McLaren-Mercedes qui, prétextant vouloir le mettre en place, voulait se renseigner sur la légalité de ce système.
"Peut-être que cela leur procurait un avantage, mais je ne pense pas que ce sera la nuit et le jour" maintenant que la FIA a décidé d'interdire ce système, commente Alonso.
"Je ne sais pas s'ils perdront en performance, mais si c'est le cas, alors je pense que ce ne sera pas une perte significative qui nous permettrait immédiatement de remporter des courses", concède le pilote espagnol.
Quoiqu'il arrive, Alonso et McLaren-Mercedes sont décidés à jouer leur chance à fond et ils ont démontré dès Melbourne qu'ils saisiraient la moindre occasion.
"Nous sommes très très compétitifs en début de saison, alors croisons les doigts et espérons qu'avec quelques développements nous parviendrons à nous rapprocher" des Ferrari, annonce Alonso.
Ce week-end promet d'être étouffant à Sepang. Mais le Finlandais surnommé Iceman ne veut pas entendre parler d'avantage génétique pour son adversaire espagnol. "J'ai déjà couru six fois ce Grand Prix et je n'ai jamais eu de problème", lance en souriant Räikkönen qui avait remporté en 2003 son premier GP justement sur le circuit malaisien... vingt-quatre heures après qu'Alonso y eut signé sa première pole position.
"Nous avons un bon rythme, une bonne vitesse, espérons que nous serons aussi bons" en Malaisie qu'en Australie, lâche Räikkönen à la veille des premiers essais libres, un tatouage ethnique lui dévorant désormais le poignet droit.
Le double champion du monde Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) espère lui "avoir réduit l'écart" avec les Ferrari, "qui était de 7-8/10 de seconde en Australie".
"Mais je suis persuadé qu'il n'y aura pas de surprise lors de ce Grand Prix de Malaisie: nous aurons un tableau comparable à ce que nous avons vu en Australie avec les Ferrari devant tout le monde", concède-t-il.
Toutefois, si l'avance en piste des Ferrari était impressionnante à Melbourne, la Scuderia a néanmoins péché au niveau fiabilité, ce qui a permis à McLaren-Mercedes, grâce aux deuxième et troisième places d'Alonso et Lewis Hamilton, de prendre la tête du Championnat du monde constructeurs.
"Attendons"
Le moteur de la Ferrari de Felipe Massa a lâché en qualifications en Australie et a été changé juste avant le GP le 18 mars, obligeant le Brésilien à s'élancer du fin fond de la grille pour finir sixième.
Räikkönen s'est certes imposé haut la main, mais il n'en reste pas moins que son équipe lui a demandé de ralentir peu avant l'arrivée en raison d'une légère fuite.
En arrivant en Malaisie où la touffeur promet d'être particulièrement éprouvante pour les hommes comme pour les machines, la Scuderia devait décider au dernier moment de changer ou non le propulseur de Räikkönen. Ce qui le pénaliserait d'entrée de dix positions sur la grille de départ.
"Nous attendons de savoir... pour le moment je ne m'en fais pas", commente laconiquement le pilote finlandais.
Par ailleurs, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a décidé de modifier le procédé de contrôle des fonds plats des monoplaces, ce qui pourrait pénaliser les F2007.
En effet, comme d'autres écuries, Ferrari a utilisé un système de fond plat mobile permettant à ses monoplaces de passer le contrôle de rigidité du plancher mis en place par la FIA, tout en laissant ce plancher se déformer sous les contraintes aérodynamiques de la monoplace lancée à pleine vitesse, améliorant ainsi ses performances.
"Jour et nuit"
La FIA a modifié son protocole de contrôle après une demande faussement sibylline de McLaren-Mercedes qui, prétextant vouloir le mettre en place, voulait se renseigner sur la légalité de ce système.
"Peut-être que cela leur procurait un avantage, mais je ne pense pas que ce sera la nuit et le jour" maintenant que la FIA a décidé d'interdire ce système, commente Alonso.
"Je ne sais pas s'ils perdront en performance, mais si c'est le cas, alors je pense que ce ne sera pas une perte significative qui nous permettrait immédiatement de remporter des courses", concède le pilote espagnol.
Quoiqu'il arrive, Alonso et McLaren-Mercedes sont décidés à jouer leur chance à fond et ils ont démontré dès Melbourne qu'ils saisiraient la moindre occasion.
"Nous sommes très très compétitifs en début de saison, alors croisons les doigts et espérons qu'avec quelques développements nous parviendrons à nous rapprocher" des Ferrari, annonce Alonso.
Ce week-end promet d'être étouffant à Sepang. Mais le Finlandais surnommé Iceman ne veut pas entendre parler d'avantage génétique pour son adversaire espagnol. "J'ai déjà couru six fois ce Grand Prix et je n'ai jamais eu de problème", lance en souriant Räikkönen qui avait remporté en 2003 son premier GP justement sur le circuit malaisien... vingt-quatre heures après qu'Alonso y eut signé sa première pole position.