SUZUKA, Japon - L'écurie de Formule Un Marussia a réfuté les allégations selon lesquelles elle aurait contribué à l'accident dont a été victime Jules Bianchi au Grand Prix du Japon.

Selon ces allégations, Marussia aurait demandé à Bianchi, qui lutte pour sa vie dans un hôpital japonais, d'ignorer les drapeaux jaunes, ce qui est « totalement faux ».

Le pilote français a perdu la maîtrise de son véhicule et s'est retrouvé hors piste avant d'emboutir une grue qui s'était déplacée à l'intérieur des barrières de sécurité pour évacuer une autre voiture. Bianchi se trouve toujours dans un état critique en raison des graves blessures à la tête subies dans cet accident.

« Alors que son pilote se trouve dans un état critique dans un hôpital et que l'écurie a clairement indiqué que la priorité était de s'occuper de Jules et de sa famille, (Marussia) est bouleversée d'avoir à répondre à ces rumeurs profondément choquantes et ces imprécisions en ce qui a trait à l'accident de Jules », a indiqué l'équipe dans un communiqué émis mercredi.

Marussia a précisé que les données télémétriques démontrent que la voiture de Bianchi a ralenti à l'endroit où les commissaires de course agitaient des drapeaux jaunes. L'écurie a fourni ces données à la FIA et que Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, les a examinées avant de confirmer que Bianchi avait ralenti.

L'écurie a aussi fourni à la Fédération internationale de l'automobile un transcript complet de ses conversations radio avec Bianchi pendant la course. Ce transcript prouve, selon Marussia, qu'on ne lui a jamais demandé d'ignorer les drapeaux jaunes.

Plus tôt, Marussia a indiqué qu'il n'y avait pas eu d'amélioration dans l'état de santé de Bianchi. Sa famille est à son chevet et son père, Philippe, craint le pire.

« Chaque fois que le téléphone sonne, je crains que ce ne soit l'hôpital pour nous dire que Jules est mort », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport.