McLaren remonte en "flèches"
Course dimanche, 22 mai 2005. 14:10 jeudi, 12 déc. 2024. 09:01
MONACO (AFP) - Grâce à une véritable démonstration de maîtrise et d'efficacité dimanche au Grand Prix de Monaco, Kimi Raikkonen et McLaren-Mercedes se sont propulsés vers les sommets du Championnat du monde de Formule 1, d'autant que Renault, au contraire, a marqué le pas.
"Nous sommes montés en puissance dans notre bataille pour le Championnat du monde", s'est félicité le vainqueur, estimant avoir "le meilleur package (châssis, moteur, pneumatiques) du plateau actuellement".
Confirmant la supériorité affichée quinze jours plus tôt lors du Grand Prix d'Espagne, Raikkonen a mené de bout en bout la course dans le dédale monégasque pour prendre la deuxième place du Championnat pilote à l'Italien Jarno Trulli (Toyota) avec 27 points, mais avec encore 22 longueurs de retard sur l'Espagnol Fernando Alonso (Renault).
"Nous avons été bons tout au long du weekend et j'ai pu contrôler la course. J'ai pu attaquer et creuser un écart considérable pour, le moment venu, rentrer simplement au stand ravitailler avant de reprendre ma place sur la piste" en tête, a expliqué "Ice Man" qui a offert à McLaren sa 13e victoire en Principauté, un record.
"Après, j'ai pu me détendre un peu et faire attention à ma voiture et à mes pneus".
Devant Toyota
La cinquième place arrachée par le Colombien Juan Pablo Montoya, pourtant parti du fond de grille, permet également à McLaren-Mercedes de passer devant Toyota chez les constructeurs avec 51 points, soit douze de moins que Renault.
Un beau résultat pour fêter le 200e Grand Prix de Mercedes !
D'autant que Renault, qui a dominé sans partage les quatre premières courses de la saison, a marqué le pas en Principauté où les pneumatiques de l'Espagnol et de son coéquipier italien Giancarlo Fisichella ont flanché.
Si le leader du Championnat du monde a pu accrocher les cinq points de la quatrième place, Fisichella a coulé dans les profondeurs du classement pour finir douzième à un tour.
"J'ai essayé de garder les pneumatiques en bon état en début de course, donc je ne me suis pas inquiété du fait que Raikkonen s'échappait", a raconté Alonso. Mais tandis que le Finlandais alignait les tours les plus rapides sans hésiter à "taper" dans ses gommes et se détachait irrémédiablement, Alonso, lui, s'est retrouvé, malgré ses efforts "dans une situation très difficile dans les vingt derniers tours".
"Maximum"
"J'ai fait le maximum pour garder les Williams derrière, mais je n'y pouvais rien parce que mes pneus arrières étaient en très mauvais état", a poursuivi le pilote qui a finalement dû céder aux attaques de Nick Heidfeld et Mark Webber.
Pour Williams-BMW, ce 6e GP de la saison a apporté un grand bol d'espoir. Plusieurs fois bien placés sur la grille de départ, Heidfeld et Webber n'avaient encore jamais vraiment convaincu en course, à part la 3e place de l'Allemand en Malaisie.
"Je suis très content d'obtenir mon meilleur résultat justement ici à Monaco", a commenté Heidfeld. Webber, lui, pouvait fêter son premier podium en F1.
Quant à Ferrari, les 7e et 8e places de Michael Schumacher et Rubens Barrichello apparaissent comme de maigres lots de consolation.
"Il semble que tout ce qui pouvait mal se passer s'est mal passé en début de course", a regretté le septuple champion du monde qui a doublé son coéquipier quasiment sous le drapeau à damier.
"En regardant les temps au tour, il est clair que nous étions compétitifs", a ajouté le pilote allemand, auteur du meilleur tour en course. "Mais j'ai été bloqué derrière une Minardi arrêtée en travers d'un virage et ensuite j'ai dû rentrer au stand pour changer le nez de la monoplace", a-t-il déploré.
Après six courses, la Scuderia n'est que 5e avec 21 points (contre 82 au même stade l'an dernier) à 42 points de Renault et Michael Schumacher a perdu deux places dimanche. Avec 12 points (contre 50 l'an passé après Monaco), il est désormais 9e à 37 points d'Alonso.
"Nous sommes montés en puissance dans notre bataille pour le Championnat du monde", s'est félicité le vainqueur, estimant avoir "le meilleur package (châssis, moteur, pneumatiques) du plateau actuellement".
Confirmant la supériorité affichée quinze jours plus tôt lors du Grand Prix d'Espagne, Raikkonen a mené de bout en bout la course dans le dédale monégasque pour prendre la deuxième place du Championnat pilote à l'Italien Jarno Trulli (Toyota) avec 27 points, mais avec encore 22 longueurs de retard sur l'Espagnol Fernando Alonso (Renault).
"Nous avons été bons tout au long du weekend et j'ai pu contrôler la course. J'ai pu attaquer et creuser un écart considérable pour, le moment venu, rentrer simplement au stand ravitailler avant de reprendre ma place sur la piste" en tête, a expliqué "Ice Man" qui a offert à McLaren sa 13e victoire en Principauté, un record.
"Après, j'ai pu me détendre un peu et faire attention à ma voiture et à mes pneus".
Devant Toyota
La cinquième place arrachée par le Colombien Juan Pablo Montoya, pourtant parti du fond de grille, permet également à McLaren-Mercedes de passer devant Toyota chez les constructeurs avec 51 points, soit douze de moins que Renault.
Un beau résultat pour fêter le 200e Grand Prix de Mercedes !
D'autant que Renault, qui a dominé sans partage les quatre premières courses de la saison, a marqué le pas en Principauté où les pneumatiques de l'Espagnol et de son coéquipier italien Giancarlo Fisichella ont flanché.
Si le leader du Championnat du monde a pu accrocher les cinq points de la quatrième place, Fisichella a coulé dans les profondeurs du classement pour finir douzième à un tour.
"J'ai essayé de garder les pneumatiques en bon état en début de course, donc je ne me suis pas inquiété du fait que Raikkonen s'échappait", a raconté Alonso. Mais tandis que le Finlandais alignait les tours les plus rapides sans hésiter à "taper" dans ses gommes et se détachait irrémédiablement, Alonso, lui, s'est retrouvé, malgré ses efforts "dans une situation très difficile dans les vingt derniers tours".
"Maximum"
"J'ai fait le maximum pour garder les Williams derrière, mais je n'y pouvais rien parce que mes pneus arrières étaient en très mauvais état", a poursuivi le pilote qui a finalement dû céder aux attaques de Nick Heidfeld et Mark Webber.
Pour Williams-BMW, ce 6e GP de la saison a apporté un grand bol d'espoir. Plusieurs fois bien placés sur la grille de départ, Heidfeld et Webber n'avaient encore jamais vraiment convaincu en course, à part la 3e place de l'Allemand en Malaisie.
"Je suis très content d'obtenir mon meilleur résultat justement ici à Monaco", a commenté Heidfeld. Webber, lui, pouvait fêter son premier podium en F1.
Quant à Ferrari, les 7e et 8e places de Michael Schumacher et Rubens Barrichello apparaissent comme de maigres lots de consolation.
"Il semble que tout ce qui pouvait mal se passer s'est mal passé en début de course", a regretté le septuple champion du monde qui a doublé son coéquipier quasiment sous le drapeau à damier.
"En regardant les temps au tour, il est clair que nous étions compétitifs", a ajouté le pilote allemand, auteur du meilleur tour en course. "Mais j'ai été bloqué derrière une Minardi arrêtée en travers d'un virage et ensuite j'ai dû rentrer au stand pour changer le nez de la monoplace", a-t-il déploré.
Après six courses, la Scuderia n'est que 5e avec 21 points (contre 82 au même stade l'an dernier) à 42 points de Renault et Michael Schumacher a perdu deux places dimanche. Avec 12 points (contre 50 l'an passé après Monaco), il est désormais 9e à 37 points d'Alonso.