«On n'est pas dans le Cirque du Soleil»
Course jeudi, 25 mars 2010. 09:15 vendredi, 13 déc. 2024. 05:48
MELBOURNE - La Formule 1 n'est pas le "Cirque du Soleil", a affirmé Fernando Alonso (Ferrari) jeudi à Melbourne, en réponse aux critiques de nombreux pilotes sur la qualité du spectacle proposé à Bahreïn, pour le Grand Prix ouvrant la saison 2010.
"À Bahreïn, la course n'a pas été ennuyeuse du tout. Je n'ai pas vu de différence avec les années précédentes. En 2009, Jenson (Button) a gagné six des sept premiers Grands Prix en roulant tout seul. Et personne n'a rien dit sur les règles", a remarqué l'Espagnol.
"Cette année, j'ai été surpris d'entendre toutes les critiques sur les règles. Pour moi, la course a même été assez intéressante", a-t-il poursuivi, pointant notamment la bataille "entre Vettel et les deux Ferrari", celle entre "Rosberg et Hamilton dans la première partie" de course, puis celle entre "Michael (Schumacher), Jenson (Button) et Webber" dans la deuxième.
Les ravitaillements en essence ont été interdits cette saison, pour la première fois depuis 1993, afin d'éviter que l'issue des courses ne se décide dans les stands. Cette mesure, combinée au rétrécissement des pneus avant des monoplaces, avait pour but d'améliorer le spectacle F1.
La première course à Bahreïn a toutefois été marquée par un faible nombre de dépassements entre les meilleurs. Les seules manoeuvres d'importance se sont faites aux dépens du leader Sebastian Vettel, finalement 4e, mais qui semblait intouchable avant qu'une bougie de sa Red Bull ne le prive de victoire.
De nombreux pilotes, à l'instar de son coéquipier Mark Webber, ont pesté contre une course "ennuyeuse". Certains ont proposé des modifications du règlement, pour imposer au moins deux changements de pneus aux écuries.
"Il faut garder son calme et attendre quelques courses pour évoluer, voir si les courses sont meilleures ou pires avec les nouvelles règles. Des arrêts obligatoires sont ridicules", a répondu Alonso.
"On est en F1, pas dans le Cirque du Soleil. Celui qui veut voir un autre spectacle, des accidents, des voitures de sécurité, de la pluie, qu'il cherche un autre sport. Ici, on est dans le plus haut niveau technique, avec les voitures les plus rapides, la plus haute précision", a-t-il poursuivi.
"On est tous là pour gagner, être champion. Des spectacles, il y en a beaucoup, et de très bons. Mais ils se font en pavillon, en soirée, ou lors de shows mécaniques", a ironisé le double champion du monde.
"À Bahreïn, la course n'a pas été ennuyeuse du tout. Je n'ai pas vu de différence avec les années précédentes. En 2009, Jenson (Button) a gagné six des sept premiers Grands Prix en roulant tout seul. Et personne n'a rien dit sur les règles", a remarqué l'Espagnol.
"Cette année, j'ai été surpris d'entendre toutes les critiques sur les règles. Pour moi, la course a même été assez intéressante", a-t-il poursuivi, pointant notamment la bataille "entre Vettel et les deux Ferrari", celle entre "Rosberg et Hamilton dans la première partie" de course, puis celle entre "Michael (Schumacher), Jenson (Button) et Webber" dans la deuxième.
Les ravitaillements en essence ont été interdits cette saison, pour la première fois depuis 1993, afin d'éviter que l'issue des courses ne se décide dans les stands. Cette mesure, combinée au rétrécissement des pneus avant des monoplaces, avait pour but d'améliorer le spectacle F1.
La première course à Bahreïn a toutefois été marquée par un faible nombre de dépassements entre les meilleurs. Les seules manoeuvres d'importance se sont faites aux dépens du leader Sebastian Vettel, finalement 4e, mais qui semblait intouchable avant qu'une bougie de sa Red Bull ne le prive de victoire.
De nombreux pilotes, à l'instar de son coéquipier Mark Webber, ont pesté contre une course "ennuyeuse". Certains ont proposé des modifications du règlement, pour imposer au moins deux changements de pneus aux écuries.
"Il faut garder son calme et attendre quelques courses pour évoluer, voir si les courses sont meilleures ou pires avec les nouvelles règles. Des arrêts obligatoires sont ridicules", a répondu Alonso.
"On est en F1, pas dans le Cirque du Soleil. Celui qui veut voir un autre spectacle, des accidents, des voitures de sécurité, de la pluie, qu'il cherche un autre sport. Ici, on est dans le plus haut niveau technique, avec les voitures les plus rapides, la plus haute précision", a-t-il poursuivi.
"On est tous là pour gagner, être champion. Des spectacles, il y en a beaucoup, et de très bons. Mais ils se font en pavillon, en soirée, ou lors de shows mécaniques", a ironisé le double champion du monde.