Red Bull a limité les dégâts en Italie
Course lundi, 13 sept. 2010. 11:14 vendredi, 13 déc. 2024. 05:55
MONZA - Annoncée perdante avant le Grand Prix d'Italie de Formule 1, a priori défavorable à sa monoplace, Red Bull a, malgré un mauvais début de course, intelligemment limité les dégâts pour rester en tête des classements pilotes et constructeurs.
"Monza pour nous représentait le plus gros challenge de la saison. Le fait que nous ayons réussi à y marquer plus de points que McLaren (20 contre 18, NDLR) est extrêmement positif", a souligné le patron de Red Bull, Christian Horner.
Et d'ajouter malicieusement: "Notre objectif en venant ici était de limiter les dégâts. Alors quitter l'Italie en ayant augmenté notre avance au Championnat constructeurs, avec Mark (Webber) en tête du classement pilotes... nous aurions signé en début du week-end pour un tel dénouement !"
Reconnue pour ses excellents appuis aérodynamiques la favorisant sur des circuits sinueux, comme Monaco ou Singapour, la RB6 (modèle 2010) partait en effet perdante en Lombardie. Les grandes lignes droites aux vitesses de pointe élevées et les virages rapides n'étaient pas pour lui convenir.
Webber l'Australien et l'Allemand Sebastian Vettel se classaient bien respectivement 4e et 6e en qualifications, mais à plus d'une demi-seconde de la pole position de Fernando Alonso. "Notre place était attendue, mais l'écart est un peu plus important que prévu", concédait l'Australien.
Les deux compères, dont les mésententes en et hors piste sont en passe de devenir légendaires, se devaient donc de prendre un excellent départ dimanche. Le contraire est advenu. À la fin du premier tour, Webber avait perdu cinq places (9e) et Vettel une (7e).
À force d'opiniatreté pour l''Aussie', l'un des seuls à avoir doublé plusieurs pilotes - attardés exclus - à Monza, et d'une prise de risque maximale pour son partenaire en terme de stratégie de course, Red Bull a pourtant inversé la tendance.
Pas de larmes pour Hamilton
L'Allemand a ainsi fini 4e, marquant 12 points précieux, alors que Webber, remonté à la 6e position, a repris la tête du championnat du monde à Lewis Hamilton (McLaren), accidenté.
"Personne n'aime voir un pilote sortir de piste. Mais il n'y a pas eu trop de larmes dans le garage de Red Bull", a ironisé Christian Horner, qui a loué "une grande performance de (son) équipe sur une piste où il s'agissait d'optimiser ce que nous avions".
Cette satisfaction contraste avec la souffrance rentrée et les mines renfrognées du même Horner lors des dernières courses, pour cause de bourdes à répétition de Sebastian Vettel. Cette fois-ci, l'Allemand, grand espoir de la discipline, n'a pas failli.
'Baby Schumi', son surnom outre-Rhin, devra pourtant se transcender s'il veut devenir champion du monde cette année. Il est pour l'instant en dernière position du groupe des cinq candidats au titre, à cinq grands prix de la fin. Et le mieux placé de tous est son coéquipier Webber, qui compte 24 points de plus que lui.
"Monza pour nous représentait le plus gros challenge de la saison. Le fait que nous ayons réussi à y marquer plus de points que McLaren (20 contre 18, NDLR) est extrêmement positif", a souligné le patron de Red Bull, Christian Horner.
Et d'ajouter malicieusement: "Notre objectif en venant ici était de limiter les dégâts. Alors quitter l'Italie en ayant augmenté notre avance au Championnat constructeurs, avec Mark (Webber) en tête du classement pilotes... nous aurions signé en début du week-end pour un tel dénouement !"
Reconnue pour ses excellents appuis aérodynamiques la favorisant sur des circuits sinueux, comme Monaco ou Singapour, la RB6 (modèle 2010) partait en effet perdante en Lombardie. Les grandes lignes droites aux vitesses de pointe élevées et les virages rapides n'étaient pas pour lui convenir.
Webber l'Australien et l'Allemand Sebastian Vettel se classaient bien respectivement 4e et 6e en qualifications, mais à plus d'une demi-seconde de la pole position de Fernando Alonso. "Notre place était attendue, mais l'écart est un peu plus important que prévu", concédait l'Australien.
Les deux compères, dont les mésententes en et hors piste sont en passe de devenir légendaires, se devaient donc de prendre un excellent départ dimanche. Le contraire est advenu. À la fin du premier tour, Webber avait perdu cinq places (9e) et Vettel une (7e).
À force d'opiniatreté pour l''Aussie', l'un des seuls à avoir doublé plusieurs pilotes - attardés exclus - à Monza, et d'une prise de risque maximale pour son partenaire en terme de stratégie de course, Red Bull a pourtant inversé la tendance.
Pas de larmes pour Hamilton
L'Allemand a ainsi fini 4e, marquant 12 points précieux, alors que Webber, remonté à la 6e position, a repris la tête du championnat du monde à Lewis Hamilton (McLaren), accidenté.
"Personne n'aime voir un pilote sortir de piste. Mais il n'y a pas eu trop de larmes dans le garage de Red Bull", a ironisé Christian Horner, qui a loué "une grande performance de (son) équipe sur une piste où il s'agissait d'optimiser ce que nous avions".
Cette satisfaction contraste avec la souffrance rentrée et les mines renfrognées du même Horner lors des dernières courses, pour cause de bourdes à répétition de Sebastian Vettel. Cette fois-ci, l'Allemand, grand espoir de la discipline, n'a pas failli.
'Baby Schumi', son surnom outre-Rhin, devra pourtant se transcender s'il veut devenir champion du monde cette année. Il est pour l'instant en dernière position du groupe des cinq candidats au titre, à cinq grands prix de la fin. Et le mieux placé de tous est son coéquipier Webber, qui compte 24 points de plus que lui.