Renault a finalement tenu le coup
Course lundi, 23 oct. 2006. 10:42 vendredi, 13 déc. 2024. 05:39
SAO PAULO (AFP) - Malmenée en piste par Ferrari, minée en coulisses par l'impression d'être victime de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Renault a néanmoins tenu le choc et su conserver dimanche les deux titres mondiaux de Formule 1, pilotes et constructeurs.
"L'ensemble de l'équipe, de Fernando (Alonso, titré chez les pilotes) à nos collègues d'Enstone (quartier général de l'écurie en Grande-Bretagne) et à Viry (département moteur en région parisienne), a connu une saison très difficile", reconnaît le directeur général de l'équipe Flavio Briatore.
"Mais nous avons fait le travail et nous méritons ces deux titres, souligne-t-il. Nous avons eu des hauts et des bas, mais nous n'avons jamais baissé les bras et nous sommes champions".
Il s'en était lui-même pris en termes très imagés et très durs à la FIA après la pénalisation infligée à Alonso lors du GP d'Italie à Monza, en déclarant lors d'une émission télévisée: "Par rapport à ce qui se passe en Formule 1, le +calciopoli+ me fait rigoler", référence faite au scandale de corruption qui agite le football italien.
"Plus rapide, plus fiable"
Dimanche encore, après le triomphe, Alonso a affirmé qu'il n'oublierait "jamais ces décisions" de la FIA (interdiction soudaine des mass dampers, pénalisations en Hongrie et à Monza).
Aussi, le président de Renault F1, Alain Dassas, pouvait-il affirmer que "ce nouveau doublé n'avait rien à voir avec de la chance", mais qu'il récompensait "une équipe plus rapide et plus fiable" que la concurrence.
Car en plus de cette sensation de persécution, le Losange a eu fort à faire pour contenir Ferrari dont le pilote vedette Michael Schumacher était survolté par la perspective de se retirer sur un huitième titre pilotes.
Selon le patron des Rouges, Jean Todt, tout s'est joué dans les premières courses. "Nous payons un manque de préparation en début de saison", assurait dimanche soir Todt qui rend hommage à "un adversaire extrêmement performant".
Alonso et Renault ont en effet connu un début de Championnat en fanfare, le pilote espagnol alignant six victoires et trois deuxièmes places en neuf courses et bouclant ainsi la première moitié du championnat avec 25 points d'avance sur Schumacher!
Au même moment, après le Canada, Renault comptait 34 longueurs d'avance sur Ferrari.
"Aventure"
Mais les courses suivantes ont très nettement tourné à l'avantage de la Scuderia, provoquant une certaine nervosité au sein de l'écurie au losange où Alonso s'est épanché en public affirmant se sentir "parfois seul".
Mais finalement, avec un petit coup de pouce du destin -Schumacher qui casse un moteur à Suzuka, incident qui ne lui était plus arrivé en course depuis le GP de France 2000-, et avec une envie de gagner jamais démentie, Renault et Alonso ont pris le dessus.
"En tant qu'équipe, nous avons fait moins d'erreurs que notre adversaire et en tant que pilote, Fernando en a commis moins que Michael", souligne Briatore.
Au final, toutefois, Ferrari compte 9 victoires (7 pour Schumacher et 2 pour Massa) et Renault 8 (7 pour Alonso et 1 pour Fisichella), seul Jenson Button ayant réussi à imposer une fois sa Honda, en Hongrie.
Et si Schumacher a redressé Ferrari, Alonso a offert à Renault ses seuls titres mondiaux pilotes et constructeurs, titres que même le quadruple champion du monde Alain Prost n'avait pu décrocher.
Aussi, bien que le pilote espagnol ait décidé de quitter l'équipe l'an prochain pour McLaren-Mercedes, Alain Dassas a tenu à le remercier.
"Il mérite ce deuxième titre comme personne, commente M. Dassas. Il a été un membre extraordinaire de notre équipe et il va nous manquer, mais la Formule 1 est une question de réaction aux changements et nous nous lançons l'an prochain dans une nouvelle aventure."
"L'ensemble de l'équipe, de Fernando (Alonso, titré chez les pilotes) à nos collègues d'Enstone (quartier général de l'écurie en Grande-Bretagne) et à Viry (département moteur en région parisienne), a connu une saison très difficile", reconnaît le directeur général de l'équipe Flavio Briatore.
"Mais nous avons fait le travail et nous méritons ces deux titres, souligne-t-il. Nous avons eu des hauts et des bas, mais nous n'avons jamais baissé les bras et nous sommes champions".
Il s'en était lui-même pris en termes très imagés et très durs à la FIA après la pénalisation infligée à Alonso lors du GP d'Italie à Monza, en déclarant lors d'une émission télévisée: "Par rapport à ce qui se passe en Formule 1, le +calciopoli+ me fait rigoler", référence faite au scandale de corruption qui agite le football italien.
"Plus rapide, plus fiable"
Dimanche encore, après le triomphe, Alonso a affirmé qu'il n'oublierait "jamais ces décisions" de la FIA (interdiction soudaine des mass dampers, pénalisations en Hongrie et à Monza).
Aussi, le président de Renault F1, Alain Dassas, pouvait-il affirmer que "ce nouveau doublé n'avait rien à voir avec de la chance", mais qu'il récompensait "une équipe plus rapide et plus fiable" que la concurrence.
Car en plus de cette sensation de persécution, le Losange a eu fort à faire pour contenir Ferrari dont le pilote vedette Michael Schumacher était survolté par la perspective de se retirer sur un huitième titre pilotes.
Selon le patron des Rouges, Jean Todt, tout s'est joué dans les premières courses. "Nous payons un manque de préparation en début de saison", assurait dimanche soir Todt qui rend hommage à "un adversaire extrêmement performant".
Alonso et Renault ont en effet connu un début de Championnat en fanfare, le pilote espagnol alignant six victoires et trois deuxièmes places en neuf courses et bouclant ainsi la première moitié du championnat avec 25 points d'avance sur Schumacher!
Au même moment, après le Canada, Renault comptait 34 longueurs d'avance sur Ferrari.
"Aventure"
Mais les courses suivantes ont très nettement tourné à l'avantage de la Scuderia, provoquant une certaine nervosité au sein de l'écurie au losange où Alonso s'est épanché en public affirmant se sentir "parfois seul".
Mais finalement, avec un petit coup de pouce du destin -Schumacher qui casse un moteur à Suzuka, incident qui ne lui était plus arrivé en course depuis le GP de France 2000-, et avec une envie de gagner jamais démentie, Renault et Alonso ont pris le dessus.
"En tant qu'équipe, nous avons fait moins d'erreurs que notre adversaire et en tant que pilote, Fernando en a commis moins que Michael", souligne Briatore.
Au final, toutefois, Ferrari compte 9 victoires (7 pour Schumacher et 2 pour Massa) et Renault 8 (7 pour Alonso et 1 pour Fisichella), seul Jenson Button ayant réussi à imposer une fois sa Honda, en Hongrie.
Et si Schumacher a redressé Ferrari, Alonso a offert à Renault ses seuls titres mondiaux pilotes et constructeurs, titres que même le quadruple champion du monde Alain Prost n'avait pu décrocher.
Aussi, bien que le pilote espagnol ait décidé de quitter l'équipe l'an prochain pour McLaren-Mercedes, Alain Dassas a tenu à le remercier.
"Il mérite ce deuxième titre comme personne, commente M. Dassas. Il a été un membre extraordinaire de notre équipe et il va nous manquer, mais la Formule 1 est une question de réaction aux changements et nous nous lançons l'an prochain dans une nouvelle aventure."