Renault poursuit les deux Piquet
Course vendredi, 11 sept. 2009. 09:31 mercredi, 11 déc. 2024. 07:22
MONZA - L'écurie de Formule 1 Renault a déposé une plainte pour "chantage aggravé" contre son ancien pilote, le Brésilien Nelson Piquet Jr., et le père de celui-ci, le triple champion du monde Nelson Piquet.
La décision de porter plainte a été prise jeudi, alors que la plainte a été déposée vendredi à Paris, a indiqué ce cadre.
L'écurie française ne souhaitait pas, dans un premier temps, faire de réponse publique aux accusations de tricherie dont elle fait l'objet, mais elle s'y est vue contrainte, "tout" étant "sorti" dans les médias, a-t-il poursuivi.
"L'écurie Renault F1 et son directeur général Flavio Briatore, à titre personnel, ont lancé une action pénale contre Nelson Piquet Jr. et Nelson Piquet Sr. auprès du parquet de Paris pour dénonciation calomnieuse et tentative de chantage aggravé dans le but de permettre à M. Piquet Jr. de garder son baquet de pilote au sein de l'écurie jusqu'à la fin de la saison 2009", a précisé Renault dans un communiqué.
"Ces faits feront également l'objet d'une procédure auprès de la police anglaise", a ajouté l'écurie de F1.
Dans une lettre envoyée le 28 juillet à Nelson Piquet père, publiée par le site spécialisé autosport.com, Briatore avait averti le triple champion du monde brésilien et son fils qu'il les traduirait en justice s'ils persistaient dans leurs déclarations l'incriminant.
"J'ai été extrêmement choqué d'apprendre que vous menaciez de faire cette déclaration devant la FIA comme un moyen de pression pour obtenir de Renault, en échange de votre silence, une poursuite de l'accord avec Nelsinho après le Grand Prix de Hongrie", avait écrit Briatore.
"Accident délibéré"
"Soyez avertis que, si vous preniez une quelconque initiative liée à ce chantage ou si vous faisiez une déclaration sur ce sujet, je n'aurais pas d'autre choix que de lancer contre vous et éventuellement contre Nelsinho toute action appropriée devant un juridiction criminelle et civile sur les chefs de diffamation, fausse accusation et extorsion", avait-il avancé.
Renault est soupçonné d'avoir volontairement provoqué l'accident de son second pilote, Piquet Jr., à Singapour en 2008 pour favoriser la victoire de son équipier Fernando Alonso. L'écurie est convoquée pour ces faits le 21 septembre devant le Conseil mondial du sport automobile de la FIA.
Le jeune Brésilien a ainsi accusé Flavio Briatore et Pat Symonds, directeur technique de Renault F1, de lui avoir "demandé (...) de provoquer délibérément un accident afin de favoriser les performances de F1 Renault" dans un témoignage à la Fédération internationale de l'automobile (FIA), publié jeudi par plusieurs médias.
La supercherie aurait été révélée à la FIA par Nelson Piquet à l'occasion du Grand Prix de Hongrie 2009, la dernière course de son fils avant son licenciement par Renault début août.
Alonso, qui selon un rapport présenté à FIA cité par autosport.com "ne savait rien des plans présumés visant à provoquer délibérément un accident", a déclaré jeudi "ne pas pouvoir imaginer une telle situation". "Je suis surpris", a-t-il commenté.
La décision de porter plainte a été prise jeudi, alors que la plainte a été déposée vendredi à Paris, a indiqué ce cadre.
L'écurie française ne souhaitait pas, dans un premier temps, faire de réponse publique aux accusations de tricherie dont elle fait l'objet, mais elle s'y est vue contrainte, "tout" étant "sorti" dans les médias, a-t-il poursuivi.
"L'écurie Renault F1 et son directeur général Flavio Briatore, à titre personnel, ont lancé une action pénale contre Nelson Piquet Jr. et Nelson Piquet Sr. auprès du parquet de Paris pour dénonciation calomnieuse et tentative de chantage aggravé dans le but de permettre à M. Piquet Jr. de garder son baquet de pilote au sein de l'écurie jusqu'à la fin de la saison 2009", a précisé Renault dans un communiqué.
"Ces faits feront également l'objet d'une procédure auprès de la police anglaise", a ajouté l'écurie de F1.
Dans une lettre envoyée le 28 juillet à Nelson Piquet père, publiée par le site spécialisé autosport.com, Briatore avait averti le triple champion du monde brésilien et son fils qu'il les traduirait en justice s'ils persistaient dans leurs déclarations l'incriminant.
"J'ai été extrêmement choqué d'apprendre que vous menaciez de faire cette déclaration devant la FIA comme un moyen de pression pour obtenir de Renault, en échange de votre silence, une poursuite de l'accord avec Nelsinho après le Grand Prix de Hongrie", avait écrit Briatore.
"Accident délibéré"
"Soyez avertis que, si vous preniez une quelconque initiative liée à ce chantage ou si vous faisiez une déclaration sur ce sujet, je n'aurais pas d'autre choix que de lancer contre vous et éventuellement contre Nelsinho toute action appropriée devant un juridiction criminelle et civile sur les chefs de diffamation, fausse accusation et extorsion", avait-il avancé.
Renault est soupçonné d'avoir volontairement provoqué l'accident de son second pilote, Piquet Jr., à Singapour en 2008 pour favoriser la victoire de son équipier Fernando Alonso. L'écurie est convoquée pour ces faits le 21 septembre devant le Conseil mondial du sport automobile de la FIA.
Le jeune Brésilien a ainsi accusé Flavio Briatore et Pat Symonds, directeur technique de Renault F1, de lui avoir "demandé (...) de provoquer délibérément un accident afin de favoriser les performances de F1 Renault" dans un témoignage à la Fédération internationale de l'automobile (FIA), publié jeudi par plusieurs médias.
La supercherie aurait été révélée à la FIA par Nelson Piquet à l'occasion du Grand Prix de Hongrie 2009, la dernière course de son fils avant son licenciement par Renault début août.
Alonso, qui selon un rapport présenté à FIA cité par autosport.com "ne savait rien des plans présumés visant à provoquer délibérément un accident", a déclaré jeudi "ne pas pouvoir imaginer une telle situation". "Je suis surpris", a-t-il commenté.