Résultats décevants pour Ferrari
Course lundi, 9 avr. 2007. 09:37 mercredi, 11 déc. 2024. 07:54
SEPANG - Ferrari affichait sa déception mais peinait à expliquer les raisons de la défaillance de ses F2007 dimanche au Grand Prix de Formule 1 de Malaisie, se bornant à souligner les ratages de Felipe Massa et les précautions prises avec la mécanique de Kimi Räikkönen.
Pour le Championnat toutefois, ce petit accroc dans les plans italiens augure d'une belle lutte contre "l'ennemi" anglo-allemand McLaren-Mercedes.
"Nous sommes déçus, reconnaît d'entrée le patron de la Scuderia, Jean Todt. Après les qualifications, nous voulions mieux" que ces troisième (Räikkönen) et cinquième (Massa) places.
Car comme en Australie, une Ferrari occupait la pole position avec à ses côtés une McLaren-Mercedes.
Mais à Sepang, c'est Massa qui était devant le double champion du monde Fernando Alonso. Et à l'extinction des feux, l'Espagnol a surgi bien plus vivement que le Brésilien pour lui ravir la tête de la course et ne plus la quitter.
"La course a été compromise dès le début car Felipe n'a pas fait le départ que l'on attendait: les deux McLaren ont, elles, pris un très bon départ puisque deux d'entre elles ont doublé Felipe et une a passé Kimi", analyse Todt.
"Une chance"
Alonso, lui, savait qu'il avait une carte à jouer, peut-être une seule: en prenant un meilleur envol que les monoplaces rouges.
"Nous avions une chance de gagner si nous étions devant après le premier virage, reconnaît le pilote McLaren-Mercedes. Quand j'ai vu que Lewis était deuxième, j'ai commencé à rêver à la victoire."
Car Massa, le latin au sang bouillant ayant reculé à la troisième place en quelques hectomètres, a dû se sentir vexé et s'est jeté tête baissée dans les pièges tendus par Hamilton qu'il harcelait.
"Felipe a fait une erreur en voulant doubler et il a laissé passer deux concurrents": son coéquipier Räikkönen et la BMW Sauber de Nick Heidfeld, regrette Todt.
"J'ai voulu attaquer Lewis, j'ai commis une erreur et suis sorti de la piste... mais je ne peux pas m'en vouloir d'avoir tenté le coup et la prochaine fois les choses se passeront mieux", se défend Massa.
Quoi qu'il en soit, les difficultés du Brésilien à passer Hamilton puis la passivité -relative- de Räikkönen derrière le Britannique quand ce fut à son tour de s'y frotter démontrent que le rythme des Ferrari, que l'on pensait intouchables, fut largement insuffisant dimanche.
"Plus lents"
"Nous étions plus lents que nous le pensions", reconnaît Massa.
"Oui... La voiture n'était pas aussi compétitive que vendredi et que lors des derniers essais", confirme dans un souffle le directeur technique Luca Baldisseri, visiblement accablé et comme s'il avait peur d'être battu par Todt assis à ses côtés.
Räikkönen en dit, pour une fois, un peu plus, reconnaissant que "trop de compromis" avaient été consentis sur sa monoplace au moteur blessé.
"Nous avions un doute concernant le moteur, mais aucune preuve pour le changer, explique Todt. Nous avons donc décidé de ne pas le pousser au maximum".
Quant au fond plat déformable interdit par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) après l'Australie, pas un mot ou presque: "nous étions comme McLaren", assure Todt.
Avec en outre pour Räikkönen un problème en ravitaillement, dont on ne saura rien -"nous devons analyser ça, nous devons comprendre d'où cela vient", commente Baldisseri-, et les dix points finalement remportés semblent au bout du compte satisfaire Ferrari.
"Il y a trois semaines, on nous disait imbattables, rappelle Todt, un peu énervé. Nous, nous avons dit que ce n'était pas le cas. Maintenant on dit que nous sommes finis. Ce n'est pas tout à fait le cas non plus !"
Avec un nouveau moteur pour le prochain Grand Prix dimanche, les deux Ferrari devraient à nouveau être à 100% et Todt prévient: "Nous serons compétitifs à Bahreïn !"
Pour le Championnat toutefois, ce petit accroc dans les plans italiens augure d'une belle lutte contre "l'ennemi" anglo-allemand McLaren-Mercedes.
"Nous sommes déçus, reconnaît d'entrée le patron de la Scuderia, Jean Todt. Après les qualifications, nous voulions mieux" que ces troisième (Räikkönen) et cinquième (Massa) places.
Car comme en Australie, une Ferrari occupait la pole position avec à ses côtés une McLaren-Mercedes.
Mais à Sepang, c'est Massa qui était devant le double champion du monde Fernando Alonso. Et à l'extinction des feux, l'Espagnol a surgi bien plus vivement que le Brésilien pour lui ravir la tête de la course et ne plus la quitter.
"La course a été compromise dès le début car Felipe n'a pas fait le départ que l'on attendait: les deux McLaren ont, elles, pris un très bon départ puisque deux d'entre elles ont doublé Felipe et une a passé Kimi", analyse Todt.
"Une chance"
Alonso, lui, savait qu'il avait une carte à jouer, peut-être une seule: en prenant un meilleur envol que les monoplaces rouges.
"Nous avions une chance de gagner si nous étions devant après le premier virage, reconnaît le pilote McLaren-Mercedes. Quand j'ai vu que Lewis était deuxième, j'ai commencé à rêver à la victoire."
Car Massa, le latin au sang bouillant ayant reculé à la troisième place en quelques hectomètres, a dû se sentir vexé et s'est jeté tête baissée dans les pièges tendus par Hamilton qu'il harcelait.
"Felipe a fait une erreur en voulant doubler et il a laissé passer deux concurrents": son coéquipier Räikkönen et la BMW Sauber de Nick Heidfeld, regrette Todt.
"J'ai voulu attaquer Lewis, j'ai commis une erreur et suis sorti de la piste... mais je ne peux pas m'en vouloir d'avoir tenté le coup et la prochaine fois les choses se passeront mieux", se défend Massa.
Quoi qu'il en soit, les difficultés du Brésilien à passer Hamilton puis la passivité -relative- de Räikkönen derrière le Britannique quand ce fut à son tour de s'y frotter démontrent que le rythme des Ferrari, que l'on pensait intouchables, fut largement insuffisant dimanche.
"Plus lents"
"Nous étions plus lents que nous le pensions", reconnaît Massa.
"Oui... La voiture n'était pas aussi compétitive que vendredi et que lors des derniers essais", confirme dans un souffle le directeur technique Luca Baldisseri, visiblement accablé et comme s'il avait peur d'être battu par Todt assis à ses côtés.
Räikkönen en dit, pour une fois, un peu plus, reconnaissant que "trop de compromis" avaient été consentis sur sa monoplace au moteur blessé.
"Nous avions un doute concernant le moteur, mais aucune preuve pour le changer, explique Todt. Nous avons donc décidé de ne pas le pousser au maximum".
Quant au fond plat déformable interdit par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) après l'Australie, pas un mot ou presque: "nous étions comme McLaren", assure Todt.
Avec en outre pour Räikkönen un problème en ravitaillement, dont on ne saura rien -"nous devons analyser ça, nous devons comprendre d'où cela vient", commente Baldisseri-, et les dix points finalement remportés semblent au bout du compte satisfaire Ferrari.
"Il y a trois semaines, on nous disait imbattables, rappelle Todt, un peu énervé. Nous, nous avons dit que ce n'était pas le cas. Maintenant on dit que nous sommes finis. Ce n'est pas tout à fait le cas non plus !"
Avec un nouveau moteur pour le prochain Grand Prix dimanche, les deux Ferrari devraient à nouveau être à 100% et Todt prévient: "Nous serons compétitifs à Bahreïn !"