Schumi dans les coeurs, les esprits et les temps
Course vendredi, 8 sept. 2006. 13:06 mercredi, 11 déc. 2024. 05:33
MONZA (AFP) - A Monza, où il est presque à domicile, Michael Schumacher (Ferrari) est dans les coeurs des tifosi, dans les esprits de tous et dans les temps sur la piste puisqu'il a signé vendredi le meilleur chrono des essais libres du Grand Prix d'Italie de Formule 1.
Devant un public -15.000 personnes ont assisté aux séances du vendredi, selon l'organisation- d'autant plus fanatique que Schumacher pourrait annoncer dimanche après le Grand Prix qu'il mettra un terme à sa carrière à la fin de la saison, l'Allemand de 37 ans s'est peu montré en piste.
Il n'a pas roulé le matin et n'a effectué que onze tours l'après-midi, provoquant à chaque apparition une explosion dans les tribunes. Seul son jeune compatriote Sebastian Vettel, au volant de la troisième BMW Sauber, s'est montré plus rapide. Et seul son coéquipier Felipe Massa a tenu son rythme.
"Bien sûr que je veux gagner! Mais je ne pense pas que les écarts entre nos concurrents et nous lors de ces essais tiendront tout le week-end", estime le septuple champion du monde, d'un optimisme toujours aussi prudent le vendredi.
Et pourtant, les écarts étaient tels vendredi entre les deux Ferrari et le reste du peloton, que l'optimisme pouvait être de mise.
Ainsi, le rival au Championnat du monde, l'Espagnol Fernando Alonso (Renault) qui compte 12 points d'avance à quatre courses de la fin, pointait à près d'une seconde et demie de la Ferrari de Schumacher!
"Rapport de forces"
"Les temps pourraient suggérer un manque de vitesse de notre part, surtout face aux Ferrari, mais nous ne sommes que vendredi et nous savons que le rapport de forces évolue beaucoup pendant un week-end", tempère Alonso.
"J'ai connu un peu trop de sous virage aujourd'hui et je n'ai pas pu négocier les virages correctement, mais je pense que nous viendrons à bout de ce problème ce soir et je suis certain que le comportement de la voiture sera impeccable demain" samedi pour les qualifications, poursuit le champion du monde.
Il évite ainsi d'entrer dans la polémique du nouveau revêtement de la piste aux endroits stratégiques que sont le virage Parabolique, ouvrant sur la ligne droite des stands, et la variante Ascari.
Selon Michelin, seul le concurrent Bridgestone -qui équipe Ferrari- savait qu'il y avait ce nouveau revêtement et le manufacturier français -qui chausse notamment Renault- l'a découvert la semaine dernière lors des essais privés.
Du coup, Bibendum a dû complètement revoir les produits prévus pour ce Grand Prix italien et les ingénieurs de Michelin étaient pessimistes en vue de la course, craignant une très forte détérioration du pneu arrière gauche.
"Perte de pression"
Mais après les essais de vendredi, curieusement, Alonso assure que "les Michelin semblent très constants et la performance est au rendez-vous dès le premier tour également", tandis que le directeur technique de Ferrari, Ross Brawn, reconnaît un problème de "perte de pression dans le pneu arrière gauche de Schumacher".
Même s'il refuse obstinément de l'évoquer, l'attitude de l'Allemand laisse de plus en plus penser qu'il annoncera effectivement la fin de sa carrière.
"Cette question vous déconcentre sûrement plus vous, les journalistes, que moi", assure le champion en quête d'une huitième couronne mondiale.
En tout cas, l'avenir du plus titré des pilotes de F1 passionne les supporteurs italiens qui, plus que jamais se pressent autour du garage Ferrari dans l'espoir de voir "leur" champion.
Et dans les tribunes en face de ce garage, les banderoles fleurissent qui ne peuvent manquer de toucher Michael Schumacher: "Schumi + Ferrari = amour éternel".
Devant un public -15.000 personnes ont assisté aux séances du vendredi, selon l'organisation- d'autant plus fanatique que Schumacher pourrait annoncer dimanche après le Grand Prix qu'il mettra un terme à sa carrière à la fin de la saison, l'Allemand de 37 ans s'est peu montré en piste.
Il n'a pas roulé le matin et n'a effectué que onze tours l'après-midi, provoquant à chaque apparition une explosion dans les tribunes. Seul son jeune compatriote Sebastian Vettel, au volant de la troisième BMW Sauber, s'est montré plus rapide. Et seul son coéquipier Felipe Massa a tenu son rythme.
"Bien sûr que je veux gagner! Mais je ne pense pas que les écarts entre nos concurrents et nous lors de ces essais tiendront tout le week-end", estime le septuple champion du monde, d'un optimisme toujours aussi prudent le vendredi.
Et pourtant, les écarts étaient tels vendredi entre les deux Ferrari et le reste du peloton, que l'optimisme pouvait être de mise.
Ainsi, le rival au Championnat du monde, l'Espagnol Fernando Alonso (Renault) qui compte 12 points d'avance à quatre courses de la fin, pointait à près d'une seconde et demie de la Ferrari de Schumacher!
"Rapport de forces"
"Les temps pourraient suggérer un manque de vitesse de notre part, surtout face aux Ferrari, mais nous ne sommes que vendredi et nous savons que le rapport de forces évolue beaucoup pendant un week-end", tempère Alonso.
"J'ai connu un peu trop de sous virage aujourd'hui et je n'ai pas pu négocier les virages correctement, mais je pense que nous viendrons à bout de ce problème ce soir et je suis certain que le comportement de la voiture sera impeccable demain" samedi pour les qualifications, poursuit le champion du monde.
Il évite ainsi d'entrer dans la polémique du nouveau revêtement de la piste aux endroits stratégiques que sont le virage Parabolique, ouvrant sur la ligne droite des stands, et la variante Ascari.
Selon Michelin, seul le concurrent Bridgestone -qui équipe Ferrari- savait qu'il y avait ce nouveau revêtement et le manufacturier français -qui chausse notamment Renault- l'a découvert la semaine dernière lors des essais privés.
Du coup, Bibendum a dû complètement revoir les produits prévus pour ce Grand Prix italien et les ingénieurs de Michelin étaient pessimistes en vue de la course, craignant une très forte détérioration du pneu arrière gauche.
"Perte de pression"
Mais après les essais de vendredi, curieusement, Alonso assure que "les Michelin semblent très constants et la performance est au rendez-vous dès le premier tour également", tandis que le directeur technique de Ferrari, Ross Brawn, reconnaît un problème de "perte de pression dans le pneu arrière gauche de Schumacher".
Même s'il refuse obstinément de l'évoquer, l'attitude de l'Allemand laisse de plus en plus penser qu'il annoncera effectivement la fin de sa carrière.
"Cette question vous déconcentre sûrement plus vous, les journalistes, que moi", assure le champion en quête d'une huitième couronne mondiale.
En tout cas, l'avenir du plus titré des pilotes de F1 passionne les supporteurs italiens qui, plus que jamais se pressent autour du garage Ferrari dans l'espoir de voir "leur" champion.
Et dans les tribunes en face de ce garage, les banderoles fleurissent qui ne peuvent manquer de toucher Michael Schumacher: "Schumi + Ferrari = amour éternel".