Sergio Pérez, l'étoile montante de la F1
Course vendredi, 21 sept. 2012. 10:06 samedi, 14 déc. 2024. 08:53
SINGAPOUR - À 22 ans seulement, le Mexicain Sergio Pérez (Sauber) est l'une des étoiles montantes de la Formule 1, capable comme à Monza il y a 15 jours de gérer parfaitement sa stratégie et ses pneus pour remonter de la 12e à la 2e place et monter sur son troisième podium de F1.
En Malaisie, « Checo », natif de Guadalajara et grand amateur de football, a attaqué sa deuxième saison de F1 en fanfare, menaçant presque jusqu'au bout le grand Fernando Alonso (Ferrari). Un sacré duel conclu par un petit écart de trajectoire sur une portion encore glissante, avec quand même une 2e place à la clé, son premier podium en F1, pour son 19e Grand Prix.
« La victoire était possible aujourd'hui, j'aurais pu gagner », a ensuite lâché Pérez en conférence de presse. Conséquence directe de cette performance de haute volée, la rumeur de son éventuel transfert chez Ferrari, en fin de saison, est née.
Car le Mexicain, passé entre autres par la Formule BMW, la F3 britannique et le GP2 (vice-champion 2010, 2 victoires), fait partie de la prestigieuse Ferrari Academy. D'où l'excitation croissante des journalistes italiens pour qui une telle filière, avec un tel pilote, doit forcément déboucher un jour ou l'autre sur un baquet de titulaire de la Scuderia.
Au Canada, Pérez a fait encore mieux: 3e en partant 15e sur la grille, grâce à une Sauber-Ferrari efficace et au pilotage très propre du jeune Mexicain lui permettant de préserver ses pneus et de doubler à tout va, pendant toute la course. Avec en prime des points précieux au championnat constructeurs pour la petite écurie suisse.
« Je me sens prêt »
À Monza, sur les terres de Ferrari, « Checo » a encore frappé un grand coup, doublant les deux monoplaces rouges en fin de course, sans coup férir, pour terminer sur les talons de Lewis Hamilton (McLaren), grâce encore à des pneus parfaitement gérés et sauvegardés.
De quoi faire réfléchir le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, qui avait, la veille dans le paddock, tenté de calmer le jeu en affirmant que Pérez est encore « trop inexpérimenté » pour « résister à la pression » qu'un tel statut, aux côtés d'Alonso, mettrait sur ses jeunes épaules.
Suite du feuilleton jeudi à Singapour: « J'ai le plus grand respect pour ce qu'a dit M. di Montezomolo, il a beaucoup d'expérience et je sais que ce n'est que ma deuxième saison de F1 », a dit « Checo ». Mais « je me sens prêt à faire du bon travail dans une écurie de pointe et à me battre pour le titre mondial », a-t-il ajouté, tout en affirmant que McLaren ne l'avait pas contacté.
« Il y a tellement de rumeurs qui circulent. Avant c'était Ferrari, maintenant c'est McLaren. Dès que je fais une bonne course, ils (les journalistes) me mettent dans une écurie différente », a souri Pérez, pour qui « le plus important, est de continuer à maximiser le potentiel de la voiture dans les prochaines courses ».
Ça commence à Singapour, dans une Sauber qui devrait être très efficace dans les rues de la cité-État, encore plus qu'à Monza où elle manquait de vitesse de pointe. Si ça rigole encore pour « Checo », la rumeur de son transfert dans un « top team » va repartir de plus belle...
En Malaisie, « Checo », natif de Guadalajara et grand amateur de football, a attaqué sa deuxième saison de F1 en fanfare, menaçant presque jusqu'au bout le grand Fernando Alonso (Ferrari). Un sacré duel conclu par un petit écart de trajectoire sur une portion encore glissante, avec quand même une 2e place à la clé, son premier podium en F1, pour son 19e Grand Prix.
« La victoire était possible aujourd'hui, j'aurais pu gagner », a ensuite lâché Pérez en conférence de presse. Conséquence directe de cette performance de haute volée, la rumeur de son éventuel transfert chez Ferrari, en fin de saison, est née.
Car le Mexicain, passé entre autres par la Formule BMW, la F3 britannique et le GP2 (vice-champion 2010, 2 victoires), fait partie de la prestigieuse Ferrari Academy. D'où l'excitation croissante des journalistes italiens pour qui une telle filière, avec un tel pilote, doit forcément déboucher un jour ou l'autre sur un baquet de titulaire de la Scuderia.
Au Canada, Pérez a fait encore mieux: 3e en partant 15e sur la grille, grâce à une Sauber-Ferrari efficace et au pilotage très propre du jeune Mexicain lui permettant de préserver ses pneus et de doubler à tout va, pendant toute la course. Avec en prime des points précieux au championnat constructeurs pour la petite écurie suisse.
« Je me sens prêt »
À Monza, sur les terres de Ferrari, « Checo » a encore frappé un grand coup, doublant les deux monoplaces rouges en fin de course, sans coup férir, pour terminer sur les talons de Lewis Hamilton (McLaren), grâce encore à des pneus parfaitement gérés et sauvegardés.
De quoi faire réfléchir le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, qui avait, la veille dans le paddock, tenté de calmer le jeu en affirmant que Pérez est encore « trop inexpérimenté » pour « résister à la pression » qu'un tel statut, aux côtés d'Alonso, mettrait sur ses jeunes épaules.
Suite du feuilleton jeudi à Singapour: « J'ai le plus grand respect pour ce qu'a dit M. di Montezomolo, il a beaucoup d'expérience et je sais que ce n'est que ma deuxième saison de F1 », a dit « Checo ». Mais « je me sens prêt à faire du bon travail dans une écurie de pointe et à me battre pour le titre mondial », a-t-il ajouté, tout en affirmant que McLaren ne l'avait pas contacté.
« Il y a tellement de rumeurs qui circulent. Avant c'était Ferrari, maintenant c'est McLaren. Dès que je fais une bonne course, ils (les journalistes) me mettent dans une écurie différente », a souri Pérez, pour qui « le plus important, est de continuer à maximiser le potentiel de la voiture dans les prochaines courses ».
Ça commence à Singapour, dans une Sauber qui devrait être très efficace dans les rues de la cité-État, encore plus qu'à Monza où elle manquait de vitesse de pointe. Si ça rigole encore pour « Checo », la rumeur de son transfert dans un « top team » va repartir de plus belle...