Un Canadien cogne à la porte de la F1
Course mardi, 7 juin 2011. 17:31 vendredi, 13 déc. 2024. 08:50
MONTRÉAL - Robert Wickens a un attachement particulier au Grand Prix du Canada. Le jeune Torontois y a signé sa première véritable victoire en course automobile sur le circuit Gilles-Villeneuve en 2005, en Formule BMW. Six ans plus tard, il est de retour à Montréal à titre de nouveau pilote de réserve de l'écurie de Formule 1 Virgin Racing.
On ne devrait pas voir Wickens sillonner la piste cette semaine, à moins évidemment qu'un des deux pilotes de l'équipe, Timo Glock ou Jérôme D'Ambrosio, ne soit dans l'impossibilité de concourir. Il ne leur souhaite pas de malheur, même s'il admet qu'il trépigne d'envie d'aller en piste. Mais avant toute chose, il veut étancher son insatiable soif d'apprendre.
« Ce qui m'impressionne le plus, c'est la taille d'une équipe de Formule 1. Il doit y avoir 60 personnes qui sont à pied d'oeuvre. Je suis habitué de travailler avec des groupes restreints. Ce qui est positif, c'est que je peux prendre le temps de connaître tout le monde ainsi que les tâches que chacun doit s'acquitter. »
À titre de pilote de réserve, Wickens est appelé à participer aux réunions d'équipe, à effectuer des séances de simulateur et à écouter les communications entre les membres de l'équipe et les pilotes en piste.
Le pilote âgé de 22 ans, qui est commandité par le manufacturier russe de voitures sport Marussia, est le premier Canadien qui est associé à une écurie de Formule 1 depuis le départ de Jacques Villeneuve en 2006.
Wickens a rappelé, mardi, avoir fait ses débuts en karting en 1997, la même année que Villeneuve remportait le championnat des pilotes en F1.
« C'est bien évident que Jacques Villeneuve a été un modèle pour moi. J'ai eu la chance de le rencontrer à quelques reprises. »
Wickens participe actuellement à la série européenne de Formule Renault, où il occupe le deuxième rang du championnat, un point derrière son coéquipier de Carlin Motosports, le Belge Jean-Éric Vergne.
« J'ai connu sept premières courses très satisfaisantes, avec quatre podiums et une victoire. Mais le championnat est loin d'être joué, avec 10 courses à livrer. »
D'ici à la fin de la saison, il n'y a qu'un conflit d'horaire entre les calendriers de la Formule Renault et de la Formule 1. Wickens devra manquer le Grand Prix du Japon, en octobre, puisqu'il disputera la dernière épreuve de son championnat.
D'ici là, qui sait? Il pourrait avoir fait ses débuts en Formule 1 au sein de la jeune écurie de deuxième année. Il assure être prêt à toute éventualité, même s'il préférerait le savoir quelques semaines à l'avance.
« Comme pilote de réserve, nous n'avons pas le choix d'être prêt à tout parce qu'on peut nous demander d'aller en piste à tout moment, a-t-il souligné. Moi, j'aborde chacun des Grands Prix comme si j'allais y participer. J'estime que c'est la meilleure approche à adopter. »
Wickens, qui se félicite de s'être expatrié en Europe en 2008, s'est dit confiant d'être prêt à relever le défi, quand il se présentera.
« La Formule Renault n'est pas la F1, mais il y a beaucoup de ressemblances entre les deux, opine-t-il. Nous ne sommes que quatre à cinq secondes plus lents au tour que la F1. C'est un bonne bouchée, mais je pourrais l'avaler. »
Marc Haynes, responsable du programme de développement des pilotes de Virgin Racing, fonde de grands espoirs sur Wickens, « un pilote ultra rapide ».
« Nous sommes enchantés de l'avoir. C'est un atout pour nous, et il fait déjà partie intégrante de l'équipe. Pour lui, c'est un pas de géant vers la réalisation du rêve qu'il caresse », a résumé Haynes.
On ne devrait pas voir Wickens sillonner la piste cette semaine, à moins évidemment qu'un des deux pilotes de l'équipe, Timo Glock ou Jérôme D'Ambrosio, ne soit dans l'impossibilité de concourir. Il ne leur souhaite pas de malheur, même s'il admet qu'il trépigne d'envie d'aller en piste. Mais avant toute chose, il veut étancher son insatiable soif d'apprendre.
« Ce qui m'impressionne le plus, c'est la taille d'une équipe de Formule 1. Il doit y avoir 60 personnes qui sont à pied d'oeuvre. Je suis habitué de travailler avec des groupes restreints. Ce qui est positif, c'est que je peux prendre le temps de connaître tout le monde ainsi que les tâches que chacun doit s'acquitter. »
À titre de pilote de réserve, Wickens est appelé à participer aux réunions d'équipe, à effectuer des séances de simulateur et à écouter les communications entre les membres de l'équipe et les pilotes en piste.
Le pilote âgé de 22 ans, qui est commandité par le manufacturier russe de voitures sport Marussia, est le premier Canadien qui est associé à une écurie de Formule 1 depuis le départ de Jacques Villeneuve en 2006.
Wickens a rappelé, mardi, avoir fait ses débuts en karting en 1997, la même année que Villeneuve remportait le championnat des pilotes en F1.
« C'est bien évident que Jacques Villeneuve a été un modèle pour moi. J'ai eu la chance de le rencontrer à quelques reprises. »
Wickens participe actuellement à la série européenne de Formule Renault, où il occupe le deuxième rang du championnat, un point derrière son coéquipier de Carlin Motosports, le Belge Jean-Éric Vergne.
« J'ai connu sept premières courses très satisfaisantes, avec quatre podiums et une victoire. Mais le championnat est loin d'être joué, avec 10 courses à livrer. »
D'ici à la fin de la saison, il n'y a qu'un conflit d'horaire entre les calendriers de la Formule Renault et de la Formule 1. Wickens devra manquer le Grand Prix du Japon, en octobre, puisqu'il disputera la dernière épreuve de son championnat.
D'ici là, qui sait? Il pourrait avoir fait ses débuts en Formule 1 au sein de la jeune écurie de deuxième année. Il assure être prêt à toute éventualité, même s'il préférerait le savoir quelques semaines à l'avance.
« Comme pilote de réserve, nous n'avons pas le choix d'être prêt à tout parce qu'on peut nous demander d'aller en piste à tout moment, a-t-il souligné. Moi, j'aborde chacun des Grands Prix comme si j'allais y participer. J'estime que c'est la meilleure approche à adopter. »
Wickens, qui se félicite de s'être expatrié en Europe en 2008, s'est dit confiant d'être prêt à relever le défi, quand il se présentera.
« La Formule Renault n'est pas la F1, mais il y a beaucoup de ressemblances entre les deux, opine-t-il. Nous ne sommes que quatre à cinq secondes plus lents au tour que la F1. C'est un bonne bouchée, mais je pourrais l'avaler. »
Marc Haynes, responsable du programme de développement des pilotes de Virgin Racing, fonde de grands espoirs sur Wickens, « un pilote ultra rapide ».
« Nous sommes enchantés de l'avoir. C'est un atout pour nous, et il fait déjà partie intégrante de l'équipe. Pour lui, c'est un pas de géant vers la réalisation du rêve qu'il caresse », a résumé Haynes.