"Un grand week-end pour nous"
Course dimanche, 12 juin 2005. 18:23 mercredi, 11 déc. 2024. 07:52
(PC) - Classés 1-2 ici l'an dernier, Michael Schumacher et Rubens Barichello ont reculé d'un rang dimanche, mais les deux pilotes Ferrari étaient très heureux dans les circonstances.
"Compte tenu des malchances qu'on a eues et avec Rubens passé de dernier à troisième, c'est un grand week-end pour nous", a estimé Schumacher, qui avait remporté les trois courses précédentes sur le circuit Gilles-Villeneuve, six des huit dernières et sept en tout.
Les deux Ferrari n'ont pas éprouvé de problèmes avec leurs boîtes de vitesses en course, mais Schumacher a pris un très mauvais départ, tout comme, dans une moindre mesure, Jenson Button à ses côtés en première ligne, et il s'est retrouvé en sixième place.
Le champion du monde n'a pas cherché d'excuses: "Jenson et moi n'avions pas d'adhérence. On reculait! Et tout le monde semblait voler à côté de nous." En fait, seules les Renault ont dépassé Button.
Schumacher, qui traîne encore à 35 points de Fernando Alonso au championnat du monde, a reconnu que si Ferrari s'est beaucoup améliorée à Montréal, il reste encore du travail à faire pour devenir l'égal de Renault.
"Il nous faut maintenant travailler davantage sur l'ensemble de la voiture pour la rendre efficace dans toutes les conditions", a-t-il précisé.
Barichello, comme Brisebois!
Barichello, qui n'avait même pas pu se qualifier la veille trahi par sa boîte de vitesses, ne pouvait lui aussi que se réjouir de se retrouver sur le podium.
"C'est la toute première fois en plus de 200 courses que je dois partir des puits et, d'une certaine façon, la nouveauté m'a amusé.
"J'ai fait une course fantastique, mais c'était difficile au début parce que j'étais très, très chargé en essence. Mais je suis parvenu à faire des dépassements et on a fait un merveilleux travail en me faisant entrer aux puits juste au bon moment. Par contre, mon radio ne fonctionnait pas au début et j'étais inquiet parce que je ne recevais pas d'instructions.
"J'ai été chanceux lors de la relance (après le drapeau jaune). Webber est arrivé trop vite dans le premier virage et a dû en prendre large. Massa a d freiner pour l'éviter et j'ai pu les dépasser. Je suis juste déçu de ce qui s'est passé aux qualifications, car on aurait pu faire encore mieux tous les deux. Mais je suis tout de même très heureux d'être passé de dernier à troisième."
Le Brésilien a prétendu n'avoir jamais douté qu'il pouvait faire une remontée à la Patrice Brisebois...
Celui-ci, remonté de la 21e à la huitième place en un demi-tour du Challenge Ferrari avant d'être accidenté, avait déclaré au directeur général de Ferrari Jean Todt que rien n'était donc perdu pour Barrichello en partant de la fin du peloton.
"Si je n'avais pas cru en mes chances, je serais retourné chez moi hier (samedi)", a dit Barrichello.
"Compte tenu des malchances qu'on a eues et avec Rubens passé de dernier à troisième, c'est un grand week-end pour nous", a estimé Schumacher, qui avait remporté les trois courses précédentes sur le circuit Gilles-Villeneuve, six des huit dernières et sept en tout.
Les deux Ferrari n'ont pas éprouvé de problèmes avec leurs boîtes de vitesses en course, mais Schumacher a pris un très mauvais départ, tout comme, dans une moindre mesure, Jenson Button à ses côtés en première ligne, et il s'est retrouvé en sixième place.
Le champion du monde n'a pas cherché d'excuses: "Jenson et moi n'avions pas d'adhérence. On reculait! Et tout le monde semblait voler à côté de nous." En fait, seules les Renault ont dépassé Button.
Schumacher, qui traîne encore à 35 points de Fernando Alonso au championnat du monde, a reconnu que si Ferrari s'est beaucoup améliorée à Montréal, il reste encore du travail à faire pour devenir l'égal de Renault.
"Il nous faut maintenant travailler davantage sur l'ensemble de la voiture pour la rendre efficace dans toutes les conditions", a-t-il précisé.
Barichello, comme Brisebois!
Barichello, qui n'avait même pas pu se qualifier la veille trahi par sa boîte de vitesses, ne pouvait lui aussi que se réjouir de se retrouver sur le podium.
"C'est la toute première fois en plus de 200 courses que je dois partir des puits et, d'une certaine façon, la nouveauté m'a amusé.
"J'ai fait une course fantastique, mais c'était difficile au début parce que j'étais très, très chargé en essence. Mais je suis parvenu à faire des dépassements et on a fait un merveilleux travail en me faisant entrer aux puits juste au bon moment. Par contre, mon radio ne fonctionnait pas au début et j'étais inquiet parce que je ne recevais pas d'instructions.
"J'ai été chanceux lors de la relance (après le drapeau jaune). Webber est arrivé trop vite dans le premier virage et a dû en prendre large. Massa a d freiner pour l'éviter et j'ai pu les dépasser. Je suis juste déçu de ce qui s'est passé aux qualifications, car on aurait pu faire encore mieux tous les deux. Mais je suis tout de même très heureux d'être passé de dernier à troisième."
Le Brésilien a prétendu n'avoir jamais douté qu'il pouvait faire une remontée à la Patrice Brisebois...
Celui-ci, remonté de la 21e à la huitième place en un demi-tour du Challenge Ferrari avant d'être accidenté, avait déclaré au directeur général de Ferrari Jean Todt que rien n'était donc perdu pour Barrichello en partant de la fin du peloton.
"Si je n'avais pas cru en mes chances, je serais retourné chez moi hier (samedi)", a dit Barrichello.