Webber avait une fracture à l'épaule
Course lundi, 6 déc. 2010. 13:16 jeudi, 12 déc. 2024. 21:32
PARIS - Mark Webber (Red Bull) a couru les quatre dernières courses de la saison avec une épaule fracturée à la suite d'une chute à vélo avant le Grand Prix du Japon de Formule 1, a-t-il révélé dans son dernier livre, dont les bonnes feuilles ont été publiées lundi par la BBC.
"Le dimanche précédant Suzuka, je suis remonté sur un vélo tout-terrain pour la première fois depuis mon accident en Tasmanie fin 2008. Je roulais avec l'un de mes meilleurs amis, qui soudainement est tombé juste devant moi. Je n'ai rien pu faire sinon lui foncer dedans", a raconté l'Australien.
"J'ai souffert de ce que (les médecins) appelle(nt) la fracture du skieur au niveau de mon épaule droite", a-t-il expliqué dans son livre "Webber à l'avant" (Webber up front), ce qu'il a caché, injections de cortisone aidant, à son patron d'écurie Christian Horner.
"Suzuka est une piste brutale. Donc ça a été une bénédiction que le temps m'accorde un jour de repos supplémentaire le samedi (la pluie trop abondante avait alors causé le report des qualifications au dimanche, NDLR). La piqûre avant la course m'a aussi bien aidé", a poursuivi Webber.
"Au final, le week-end s'est passé correctement", a-t-il analysé, ajoutant que sa blessure n'était pas responsable de sa perte du titre.
Mark Webber, deuxième des qualifications à Suzuka, à 7/10 de son coéquipier Sebastian Vettel, avait terminé 2e du GP du Japon derrière l'Allemand, ce qui lui avait permis de garder sa place de leader du classement.
L'Australien était parti à la faute lors de la course suivante en Corée du Sud, le tournant de sa saison. Sa 2e place au Brésil et sa 8e à Abou Dhabi l'avaient condamné à terminer 3e d'un Championnat remporté par l'autre pilote Red Bull, devant Fernando Alonso (Ferrari).
En novembre 2008, Webber avait déjà chuté en vélo, alors qu'il disputait une compétition de charité, le "Mark Webber Pure Tasmania Challenge", un périple de 250 kilomètres comprenant des épreuves de mountain bike, de kayak et du trekking se déroulant dans l'ouest de la Tasmanie.
Heurté par une voiture, le pilote s'était cassé une jambe. Moins de trois mois plus tard, il remontait dans son baquet, une tige de métal posée dans sa jambe droite.
"Le dimanche précédant Suzuka, je suis remonté sur un vélo tout-terrain pour la première fois depuis mon accident en Tasmanie fin 2008. Je roulais avec l'un de mes meilleurs amis, qui soudainement est tombé juste devant moi. Je n'ai rien pu faire sinon lui foncer dedans", a raconté l'Australien.
"J'ai souffert de ce que (les médecins) appelle(nt) la fracture du skieur au niveau de mon épaule droite", a-t-il expliqué dans son livre "Webber à l'avant" (Webber up front), ce qu'il a caché, injections de cortisone aidant, à son patron d'écurie Christian Horner.
"Suzuka est une piste brutale. Donc ça a été une bénédiction que le temps m'accorde un jour de repos supplémentaire le samedi (la pluie trop abondante avait alors causé le report des qualifications au dimanche, NDLR). La piqûre avant la course m'a aussi bien aidé", a poursuivi Webber.
"Au final, le week-end s'est passé correctement", a-t-il analysé, ajoutant que sa blessure n'était pas responsable de sa perte du titre.
Mark Webber, deuxième des qualifications à Suzuka, à 7/10 de son coéquipier Sebastian Vettel, avait terminé 2e du GP du Japon derrière l'Allemand, ce qui lui avait permis de garder sa place de leader du classement.
L'Australien était parti à la faute lors de la course suivante en Corée du Sud, le tournant de sa saison. Sa 2e place au Brésil et sa 8e à Abou Dhabi l'avaient condamné à terminer 3e d'un Championnat remporté par l'autre pilote Red Bull, devant Fernando Alonso (Ferrari).
En novembre 2008, Webber avait déjà chuté en vélo, alors qu'il disputait une compétition de charité, le "Mark Webber Pure Tasmania Challenge", un périple de 250 kilomètres comprenant des épreuves de mountain bike, de kayak et du trekking se déroulant dans l'ouest de la Tasmanie.
Heurté par une voiture, le pilote s'était cassé une jambe. Moins de trois mois plus tard, il remontait dans son baquet, une tige de métal posée dans sa jambe droite.