PARIS - La course automobile - électrique , s'il vous plaît - reprend ses quartiers en plein coeur de Paris, aux Invalides, samedi, avec le deuxième ePrix de l'histoire de la capitale, sixième manche de la saison de Formule Électrique.

Treize mois après la première édition (la course a été repoussée d'avril à mai pour bénéficier d'une météo plus favorable), la Formule E revient dans une ville qui a fait de l'usage de véhicules non-polluants une priorité.

Sur ses terres, l'écurie française Renault E.dams entend bien figurer, avec son pilote suisse Sébastien Buemi, vainqueur à Monaco le week-end dernier. Fort de sa quatrième victoire cette saison, le Suisse veut rectifier le tir après une amère troisième place en 2016 : « ça a été une des courses les plus difficiles pour nous, il faisait très froid, on a eu beaucoup de mal à être compétitifs. Donc on espère avoir appris de nos erreurs ».

Buemi assure que, pour son écurie, cette étape à domicile est la « plus importante de l'année » mais aussi « la plus technique », avec ses virages serrés et son revêtement usé par le temps.

Bien installé en tête du classement des pilotes (104 pts), le champion du monde en titre a toutefois dans son rétroviseur le Brésilien Lucas Di Grassi (2e, 89 pts)... vainqueur à Paris l'an dernier.

Le pilote de l'écurie ABT Audi Sport confie espérer pouvoir « rééditer ce résultat » samedi afin de « faire durer le suspense en championnat » et « d'être à la bagarre pour le titre à New York et Montréal », où seront disputées les quatre dernières manches de la saison en juillet.

Le Français Nicolas Prost, coéquipier de Buemi chez Renault et actuellement troisième du général (48 pts), a lui aussi pour ambition de « bien faire » à domicile.

Attention toutefois à ne pas se laisser distraire par les décors de carte postale. « L'an dernier, dans les premiers tours de roue, je devais être à plusieurs secondes des temps car je regardais les bâtiments! », raconte Jean-Eric Vergne (Techeetah), qui réside pourtant dans le quartier des Invalides.