Six semaines après les Formules 1 sur le circuit Gilles-Villeneuve, Montréal accueillera en juillet la Formule électrique dans les rues de la métropole.

Bien que la voiture de F1 est désormais hybride, selon le président de la Fédération internationale de l’automobile Jean Todt, il serait étonnant de voir un jour des Formules 1 entièrement électriques.

« Pour l'instant c'est impossible en matière de performance en compétition automobile. Une voiture hybride est plus performante. On sait aussi qu'une voiture électrique est limitée et autonomie et en temps de recharge», a-t-il mentionné lors du sommet mondial de la mobilité durable à Montréal.

L'autonomie des voitures de Formule électrique est en croissance. À partir de la saison 2018, plus besoin de changer de véhicule à mi-course. À propos du développement, Todt attend impatiemment l'arrivée des voitures à l'hydrogène.

« On arrive dès maintenant à avoir une autonomie de 600 à 800 kilomètres avec un temps de recharge de trois minutes. Je pense qu'on est en train de voir une énorme évolution des technologies et qu'on verra autre chose », avance-t-il.

Pour ajouter du prestige et de la compétition à la Formule  E, Jean Todt entrevoit également la possibilité de la venue de l’écurie Ferrari.

 « Je pense que oui, c’est possible. Et déjà vous avez Renault qui est aussi en Formule 1.  Vous aurez bientôt  BMW et Audi et on a des contacts avec d'autres motoristes », fait-il savoir.

Pour le pilote Patrick Carpentier, les amateurs de course québécois sauront apprécier la différence entre les Formule 1 et les Formules électriques.

 « F1 ou Fe c'est deux choses séparées. Je pense que la Formule électrique, ce sera une chose dans les rues de la ville et les murets de béton. Un type de Formule qui va vers les gens alors que pour la F1, ce sont les gens qui y viennent pour quelque chose de complètement différent », soutient le pilote québécois.

Les amateurs pourront tirer leurs propres conclusions, les 29 et 30 juillet avec les courses de la Formule E.