Le Français Jean-Eric Vergne, ex-pilote de Formule 1 chez Toro Rosso, a fait ses débuts en Formule Electrique samedi à Punta del Este (Uruguay), une course qu'il a bien failli remporter.

Auteur de la position de tête dans la monoplace de l'écurie américaine Andretti, qu'il découvrait totalement, JEV était en tête à deux tours de la fin, après une heure de course dans ce 1er « e-Prix de Punta del Este », quand sa suspension avant droit a brutalement cassé, ce qui a permis au Suisse Sébastien Buemi, ex-pilote Toro Rosso lui aussi, avant Vergne, de gagner.

« Je n'avais pas d'attente particulière en arrivant, sauf l'envie de m'amuser et c'est ce que j'ai fait », a expliqué Vergne au magazine britannique Autosport. « Le week-end aurait été parfait si j'avais gagné, mais ma suspension a cassé, alors que je n'avais pas touché de trottoir. C'est dommage, mais c'est la course. »

Comble de malchance, Vergne, 13e cette saison du Championnat du monde de F1, n'a pas pu profiter du « fanboost », un surcroit de puissance, pendant quelques secondes, qui est attribué par les fans, sur internet, à leurs pilotes préférés.

« Non seulement mon "fanboost" ne marchait pas, mais il ralentissait mon moteur », a révélé Vergne, qui avait doublé le Brésilien Nelson Piquet Jr pour s'échapper en tête, puis avait perdu tout le bénéfice de son avance à la sortie de la voiture de sécurité, alors qu'il venait juste de ressortir des puits.

L'horizon n'est plus forcément bouché pour Vergne, 24 ans, car l'écurie de la famille Andretti, basée à Indianapolis, est également l'une des principales écuries d'Indycar. Si elle décide de faire rouler quatre pilotes en 2015, comme l'écurie Penske de Simon Pagenaud, un autre Français, le très rapide Vergne a fait tout ce qu'il fallait, en fin de semaine en Amérique du Sud, pour qu'elle pense d'abord à lui...