GP de Malaisie : Ron Dennis... le grand bénéficiaire
Course lundi, 24 mars 2003. 20:44 vendredi, 13 déc. 2024. 17:42
SEPANG (AFP) - La Formule 1 n'est pas à un paradoxe près : en remportant le Grand Prix de Malaisie, deuxième épreuve du Championnat du monde, le Finlandais Kimi Raikkonen, succèdant au Britannique David Coulthard vainqueur à Melbourne, a offert à l'écurie McLaren-Mercedes son deuxième succès consécutif.
Et voilà aujourd'hui l'écurie anglo-allemande et le jeune Finlandais aux commandes dans la course aux titres alors que l'on attendait plutôt Ferrari et l'Allemand Michael Schumacher.
"C'est vraiment un formidable résultat pour Kimi et toute l'équipe, se réjouissait Ron Dennis, le patron de McLaren, dimanche soir. Si les circonstances particulières de l'Australie n'avaient pas mis pleinement en lumière notre compétitivité, à Sepang, nous avons montré l'excellent travail fait par toute l'équipe et spécialement Michelin qui nous a fourni un pneu incroyable".
Au-delà des progrès effectués tant en matière de châssis que de moteur, ou même la supériorité affichée par le manufacturier de pneumatiques français Michelin, la réussite tient également pour une petite part sans doute aux nouveaux règlements qui paraissent avoir considérablement perturbés Michael Schumacher et Ferrari depuis le début de la saison.
Révolte
Or, Ron Dennis s'est montré un farouche opposant aux changements annoncés par Max Mosley, le président de la Fédération internationale automobile (FIA).
Pire même, le patron de McLaren est celui qui a décidé de mener la révolte. Soutenu par Frank Williams, propriétaire de l'écurie éponyme, Ron Dennis est ainsi parti en guerre contre Mosley, a accusé ce dernier d'avoir imposé sans concertation un règlement qu'il n'approuvait pas, demandant l'arbitrage du Tribunal de commerce.
Ron Dennis est comme celà. Vindicatif, sarcastique, dès lors que son équipe ne parvient pas à atteindre le sommet. Samedi encore, c'est lui qui, après les qualifications, mettait en doute la "pole" acquise par le jeune Espagnol Fernando Alonso, la première ligne monopolisée par Renault.
"Cela ne veut rien dire, les Renault ont fait les qualifications avec des réservoirs vides. Cela dénature la compétition", avait accusé Dennis. Alors que Norbert Haug, le directeur de Mercedes Motorsport, avait tempéré la mauvaise foi du patron de McLaren en affirmant pour sa part: "non, non, je pense que les Renault sont bien, très bien même".
Dimanche, après la course, le podium du jeune Alonso (3e) et la réussite de Renault, Ron Dennis s'est donc excusé auprès de Flavio Briatore pour ses propos de la veille.
Peut-être aussi que cette réussite retrouvée de ses voitures modifiera l'attitude du Britannique face aux nouveaux règlements, lui qui aujourd'hui est le grand bénéficiaire de cette "F1 nouvelle Formule"...
Et voilà aujourd'hui l'écurie anglo-allemande et le jeune Finlandais aux commandes dans la course aux titres alors que l'on attendait plutôt Ferrari et l'Allemand Michael Schumacher.
"C'est vraiment un formidable résultat pour Kimi et toute l'équipe, se réjouissait Ron Dennis, le patron de McLaren, dimanche soir. Si les circonstances particulières de l'Australie n'avaient pas mis pleinement en lumière notre compétitivité, à Sepang, nous avons montré l'excellent travail fait par toute l'équipe et spécialement Michelin qui nous a fourni un pneu incroyable".
Au-delà des progrès effectués tant en matière de châssis que de moteur, ou même la supériorité affichée par le manufacturier de pneumatiques français Michelin, la réussite tient également pour une petite part sans doute aux nouveaux règlements qui paraissent avoir considérablement perturbés Michael Schumacher et Ferrari depuis le début de la saison.
Révolte
Or, Ron Dennis s'est montré un farouche opposant aux changements annoncés par Max Mosley, le président de la Fédération internationale automobile (FIA).
Pire même, le patron de McLaren est celui qui a décidé de mener la révolte. Soutenu par Frank Williams, propriétaire de l'écurie éponyme, Ron Dennis est ainsi parti en guerre contre Mosley, a accusé ce dernier d'avoir imposé sans concertation un règlement qu'il n'approuvait pas, demandant l'arbitrage du Tribunal de commerce.
Ron Dennis est comme celà. Vindicatif, sarcastique, dès lors que son équipe ne parvient pas à atteindre le sommet. Samedi encore, c'est lui qui, après les qualifications, mettait en doute la "pole" acquise par le jeune Espagnol Fernando Alonso, la première ligne monopolisée par Renault.
"Cela ne veut rien dire, les Renault ont fait les qualifications avec des réservoirs vides. Cela dénature la compétition", avait accusé Dennis. Alors que Norbert Haug, le directeur de Mercedes Motorsport, avait tempéré la mauvaise foi du patron de McLaren en affirmant pour sa part: "non, non, je pense que les Renault sont bien, très bien même".
Dimanche, après la course, le podium du jeune Alonso (3e) et la réussite de Renault, Ron Dennis s'est donc excusé auprès de Flavio Briatore pour ses propos de la veille.
Peut-être aussi que cette réussite retrouvée de ses voitures modifiera l'attitude du Britannique face aux nouveaux règlements, lui qui aujourd'hui est le grand bénéficiaire de cette "F1 nouvelle Formule"...