GP du Canada: 9 candidats à la victoire
Course jeudi, 7 juin 2012. 09:57 vendredi, 13 déc. 2024. 11:48
MONTRÉAL - Les six champions du monde inscrits pour le Grand Prix du Canada ont une bonne chance de s'imposer dimanche sur le circuit Gilles-Villeneuve, tout comme trois autres pilotes, moins cotés, qui ont aussi une bonne chance de rafler la mise au pied du casino de Montréal.
Sur ces six champions du monde, cinq se sont déjà imposés sur le fameux circuit non permanent de l'île Notre-Dame, qui sert habituellement le week-end de promenade pour Québécois de tous âges, en vélos, poussettes ou patins à roulettes.
Deux de ces champions du monde pilotent des McLaren et ont remporté trois des quatre dernières éditions, Lewis Hamilton en 2007 et 2010, Jenson Button en 2011. Comme ils disposent de la meilleure monoplace actuelle, la MP4-27, ils sont favoris, mais comme ils ont souvent déçu leurs fans et n'ont gagné qu'une seule course cette saison, pas tant que ça.
Deux autres ont des profils différents et de nombreux points communs, Michael Schumacher et Fernando Alonso. "Schumi", septuple champion du monde, a déjà gagné sept fois à Montréal et reste sur une position de tête mémorable, mais éphémère à Monaco, la première depuis l'ouverture, chez Mercedes, du deuxième chapitre de sa carrière.
Alonso, vainqueur en 2006 à Montréal dans une Renault, l'année de son deuxième titre mondial, est impatient d'en découdre sur ce circuit où, selon lui, on pourra enfin juger du potentiel véritable de sa Ferrari F2012 revue et corrigée par les ingénieurs de la Scuderia. Il est le leader du championnat, sur son seul talent de pilote, et il ne va rien lâcher, comme d'habitude.
Enfin, Kimi Räikkönen, qui avait gagné ici en 2005 dans une McLaren, n'en peut plus d'attendre cette victoire qui semble promise, un jour ou l'autre, à l'écurie Lotus, après une série de performances très encourageantes, aux essais et en course, qui lui ont permis de se hisser provisoirement au niveau de Ferrari.
Étudiants très mécontents
La seule exception notable à la règle, c'est donc le double champion du monde en titre, Sebastian Vettel (Red Bull), doublé dans le dernier tour de l'édition 2011 par Button, plus de quatre heures après le départ suivi d'un déluge et de quelques accidents. Ça reste à ce jour le plus long Grand Prix de l'histoire de la F1.
Comme si les états de service de ces six pilotes de chasse ne suffisaient pas, deux autres, en étant raisonnables, peuvent aussi gagner dimanche: Mark Webber vient de gagner à Monaco, dans sa Red Bull, grâce à une course parfaite; Nico Rosberg, 2e sur la grille, était 2e à la fin et affirmait que sa Mercedes était "la meilleure voiture du week-end".
Enfin, la grosse cote pour parieurs audacieux, c'est forcément Romain Grosjean, parce qu'il pilote une Lotus, qu'il est régulier aux avant-postes et que ça va forcément finir par sourire pour lui. Si c'est dimanche dans la Belle Province des cousins d'Amérique, sur le circuit où Jean Alesi a remporté sa seule victoire en F1, l'histoire n'en sera que plus belle.
Ça fait donc neuf candidats à la victoire, sans compter quelques milliers de trouble-fêtes très motivés: les étudiants québécois trouvent indécente la venue du F1 Circus à Montréal alors que leurs frais de scolarité vont augmenter. Ils ont déjà manifesté une quarantaine de fois depuis février et comptent sur le Grand Prix pour s'exprimer. Ils vont essayer de couvrir le bruit des moteurs.
Sur ces six champions du monde, cinq se sont déjà imposés sur le fameux circuit non permanent de l'île Notre-Dame, qui sert habituellement le week-end de promenade pour Québécois de tous âges, en vélos, poussettes ou patins à roulettes.
Deux de ces champions du monde pilotent des McLaren et ont remporté trois des quatre dernières éditions, Lewis Hamilton en 2007 et 2010, Jenson Button en 2011. Comme ils disposent de la meilleure monoplace actuelle, la MP4-27, ils sont favoris, mais comme ils ont souvent déçu leurs fans et n'ont gagné qu'une seule course cette saison, pas tant que ça.
Deux autres ont des profils différents et de nombreux points communs, Michael Schumacher et Fernando Alonso. "Schumi", septuple champion du monde, a déjà gagné sept fois à Montréal et reste sur une position de tête mémorable, mais éphémère à Monaco, la première depuis l'ouverture, chez Mercedes, du deuxième chapitre de sa carrière.
Alonso, vainqueur en 2006 à Montréal dans une Renault, l'année de son deuxième titre mondial, est impatient d'en découdre sur ce circuit où, selon lui, on pourra enfin juger du potentiel véritable de sa Ferrari F2012 revue et corrigée par les ingénieurs de la Scuderia. Il est le leader du championnat, sur son seul talent de pilote, et il ne va rien lâcher, comme d'habitude.
Enfin, Kimi Räikkönen, qui avait gagné ici en 2005 dans une McLaren, n'en peut plus d'attendre cette victoire qui semble promise, un jour ou l'autre, à l'écurie Lotus, après une série de performances très encourageantes, aux essais et en course, qui lui ont permis de se hisser provisoirement au niveau de Ferrari.
Étudiants très mécontents
La seule exception notable à la règle, c'est donc le double champion du monde en titre, Sebastian Vettel (Red Bull), doublé dans le dernier tour de l'édition 2011 par Button, plus de quatre heures après le départ suivi d'un déluge et de quelques accidents. Ça reste à ce jour le plus long Grand Prix de l'histoire de la F1.
Comme si les états de service de ces six pilotes de chasse ne suffisaient pas, deux autres, en étant raisonnables, peuvent aussi gagner dimanche: Mark Webber vient de gagner à Monaco, dans sa Red Bull, grâce à une course parfaite; Nico Rosberg, 2e sur la grille, était 2e à la fin et affirmait que sa Mercedes était "la meilleure voiture du week-end".
Enfin, la grosse cote pour parieurs audacieux, c'est forcément Romain Grosjean, parce qu'il pilote une Lotus, qu'il est régulier aux avant-postes et que ça va forcément finir par sourire pour lui. Si c'est dimanche dans la Belle Province des cousins d'Amérique, sur le circuit où Jean Alesi a remporté sa seule victoire en F1, l'histoire n'en sera que plus belle.
Ça fait donc neuf candidats à la victoire, sans compter quelques milliers de trouble-fêtes très motivés: les étudiants québécois trouvent indécente la venue du F1 Circus à Montréal alors que leurs frais de scolarité vont augmenter. Ils ont déjà manifesté une quarantaine de fois depuis février et comptent sur le Grand Prix pour s'exprimer. Ils vont essayer de couvrir le bruit des moteurs.