Grönholm en tête en Turquie
Course vendredi, 13 oct. 2006. 15:42 mercredi, 11 déc. 2024. 05:51
ANTALYA (AFP) - Le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus) était en tête du rallye de Turquie, 13e manche du Championnat du monde WRC, au terme de la première étape disputée vendredi près d'Antalya, avec 26 secondes 1/10 d'avance sur le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza).
En l'absence du Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), qui poursuit sa rééducation de l'épaule droite après une chute en VTT, Grönholm a pris la tête dès le début du rallye, perturbé par l'annulation de trois spéciales (ES1, ES2, ES4) à cause d'une météo exécrable et de voitures mal garées ou carrément bloquées dans la boue.
"Ce n'est vraiment pas agréable de conduire. Les conditions sont terribles, vous ne pouvez pas imaginer ce que c'est, disait Grönholm le matin. Il y a des endroits où ça va, et tout d'un coup, on a une grosse surprise, il y a de la boue partout. C'est difficile, mais c'est pareil pour tout le monde."
Il avait beaucoup plu depuis deux jours sur les montagnes d'Anatolie. Le brouillard persistant, vendredi matin, a d'abord empêché l'hélicoptère médical de se poser dans les deux premières spéciales, provoquant leur annulation. Elles ont été parcourues à allure réduite et une dizaine de concurrents se sont retrouvés embourbés dans l'ES1. Les organisateurs ont alors annulé l'ES4, deuxième passage sur le même parcours, puis raccourci de moitié l'ES5.
Vendredi 13
Du coup, à midi, une seule spéciale, l'ES3, avait pu être disputée, avec un quart d'heure de retard, dans des conditions d'adhérence très délicates.
"C'est terrible, les pires conditions que j'ai jamais rencontrées dans un rallye, a résumé l'Ecossais Colin McRae, remplaçant de Loeb dans la Xsara de pointe. Ce n'est pas facile, il faut juste essayer de ne pas faire de faute. C'est une loterie si on attaque trop, mais pas si on est très prudent."
L'après-midi a été moins humide et les pistes turques ont commencé à sécher par endroits, obligeant les pilotes à prendre le risque de partir avec des pneus BF Goodrich aux gommes plus ou moins retaillées. A ce jeu-là, les deux pilotes Citroën, McRae et l'Espagnol Dani Sordo, n'ont pas fait le bon choix et perdu quelques paquets de secondes dans les spéciales de l'après-midi.
En revanche, pour une fois, le cadet des frères Solberg a choisi les bons pneus dans la gamme Pirelli. Il a même signé les trois derniers temps scratch de la journée, y compris lors du passage dans la super-spéciale de l'université Akdeniz (ES9). A croire que ce vendredi 13 a porté chance à l'ancien champion du monde norvégien, poissard depuis le début de la saison.
Loeb peut être couronné
"Ca fait du bien de pouvoir se battre devant, a dit le blond Petter. Et j'espère bien que ça va durer jusqu'à dimanche. C'est en train de sécher et les conditions sont de plus en plus normales."
Sauf que la météo prévoyait encore de la pluie samedi. Grönholm avait intérêt à prier le ciel pour que d'autres spéciales ne soient pas annulées.
Au cas où le tiers du parcours chronométré -351 km en 19 spéciales- ne pourrait pas être parcouru normalement d'ici dimanche, soit 117 km de spéciales, les concurrents ne marqueraient que la moitié des points prévus, avec des conséquences évidentes sur la course au titre mondial.
Près de 80 km ont déjà été neutralisés vendredi matin. Si Grönholm gagne dimanche mais ne marque que cinq points au lieu de dix, Loeb sera sacré champion du monde, pour la troisième année d'affilée, au bénéfice d'un plus grand nombre de deuxièmes places que le Finlandais.
En l'absence du Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), qui poursuit sa rééducation de l'épaule droite après une chute en VTT, Grönholm a pris la tête dès le début du rallye, perturbé par l'annulation de trois spéciales (ES1, ES2, ES4) à cause d'une météo exécrable et de voitures mal garées ou carrément bloquées dans la boue.
"Ce n'est vraiment pas agréable de conduire. Les conditions sont terribles, vous ne pouvez pas imaginer ce que c'est, disait Grönholm le matin. Il y a des endroits où ça va, et tout d'un coup, on a une grosse surprise, il y a de la boue partout. C'est difficile, mais c'est pareil pour tout le monde."
Il avait beaucoup plu depuis deux jours sur les montagnes d'Anatolie. Le brouillard persistant, vendredi matin, a d'abord empêché l'hélicoptère médical de se poser dans les deux premières spéciales, provoquant leur annulation. Elles ont été parcourues à allure réduite et une dizaine de concurrents se sont retrouvés embourbés dans l'ES1. Les organisateurs ont alors annulé l'ES4, deuxième passage sur le même parcours, puis raccourci de moitié l'ES5.
Vendredi 13
Du coup, à midi, une seule spéciale, l'ES3, avait pu être disputée, avec un quart d'heure de retard, dans des conditions d'adhérence très délicates.
"C'est terrible, les pires conditions que j'ai jamais rencontrées dans un rallye, a résumé l'Ecossais Colin McRae, remplaçant de Loeb dans la Xsara de pointe. Ce n'est pas facile, il faut juste essayer de ne pas faire de faute. C'est une loterie si on attaque trop, mais pas si on est très prudent."
L'après-midi a été moins humide et les pistes turques ont commencé à sécher par endroits, obligeant les pilotes à prendre le risque de partir avec des pneus BF Goodrich aux gommes plus ou moins retaillées. A ce jeu-là, les deux pilotes Citroën, McRae et l'Espagnol Dani Sordo, n'ont pas fait le bon choix et perdu quelques paquets de secondes dans les spéciales de l'après-midi.
En revanche, pour une fois, le cadet des frères Solberg a choisi les bons pneus dans la gamme Pirelli. Il a même signé les trois derniers temps scratch de la journée, y compris lors du passage dans la super-spéciale de l'université Akdeniz (ES9). A croire que ce vendredi 13 a porté chance à l'ancien champion du monde norvégien, poissard depuis le début de la saison.
Loeb peut être couronné
"Ca fait du bien de pouvoir se battre devant, a dit le blond Petter. Et j'espère bien que ça va durer jusqu'à dimanche. C'est en train de sécher et les conditions sont de plus en plus normales."
Sauf que la météo prévoyait encore de la pluie samedi. Grönholm avait intérêt à prier le ciel pour que d'autres spéciales ne soient pas annulées.
Au cas où le tiers du parcours chronométré -351 km en 19 spéciales- ne pourrait pas être parcouru normalement d'ici dimanche, soit 117 km de spéciales, les concurrents ne marqueraient que la moitié des points prévus, avec des conséquences évidentes sur la course au titre mondial.
Près de 80 km ont déjà été neutralisés vendredi matin. Si Grönholm gagne dimanche mais ne marque que cinq points au lieu de dix, Loeb sera sacré champion du monde, pour la troisième année d'affilée, au bénéfice d'un plus grand nombre de deuxièmes places que le Finlandais.