Grönholm part favori en Suède
Course mercredi, 7 févr. 2007. 10:48 mercredi, 11 déc. 2024. 15:38
KARLSTAD (AFP) - Le favori du 55e rallye de Suède, le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus), aime beaucoup cette épreuve, il l'a déjà remportée quatre fois (2000, 2002, 2003, 2006) et elle correspond parfaitement à sa philosophie qui tient en deux mots: "à fond".
"Ca peut paraître surprenant, mais l'adhérence est excellente en Suède, presque aussi bonne que sur la terre, grâce à nos pneus très cloutés (384 clous par pneu, ndlr). J'aime la double nécessité du sens de l'équilibre et de la précision dans la trajectoire", explique le double champion du monde.
"J'adore ces glissades à haute vitesse, la motricité est bonne, la puissance de freinage est étonnante, et une fois qu'on est lancé, si on arrive à garder la bonne trajectoire, on maintient sans trop de problème la vitesse acquise. Quel pied !", ajoute Grönholm dans les légendes d'une série de photos étonnantes publiées récemment par le magazine Autohebdo.
Sur ces superbes photos en noir et blanc de Pascal Huit, le grand Marcus, torse nu et visage tuméfié, boxe avec de vrais gants, sur un vrai ring, contre un champion de Finlande. Il frappe et prend des coups, comme quand il affronte son grand rival français Sébastien Loeb en championnat du monde des rallyes.
"Dans une bagarre contre +Seb+, on prend des coups de boutoir incessants. Bam, bam, bam. Ca ne s'arrête jamais !", confiait Grönholm dans une autre interview-vérité, fin 2006, à la chaîne Eurosport. D'où l'intérêt de se préparer sur un ring pour l'ex-champion de motocross à qui les docteurs ont interdit le footing.
"Retarder les sacres de Loeb"
Retour en Suède, où le Finlandais d'origine suédoise a remporté son tout premier rallye de championnat du monde, en 2000. C'était aussi la première victoire de la Peugeot 206 WRC, cette voiture qui lui a ensuite permis de conquérir ses deux couronnes mondiales (2000, 2002).
"Dans la 206, j'avais une confiance totale, je savais que j'allais gagner si je ne rencontrais pas de problème. Puis est arrivé le temps de la 307, je n'étais pas autant en confiance, la voiture avait ses soucis. Avec la Ford Focus, c'est mieux, mais ce n'est plus pareil, je n'arrive plus à refaire ce que je faisais en 2002, coller facilement des paquets de secondes aux autres".
La grosse différence, c'est que Grönholm a désormais face à lui, dans chaque rallye, un Loeb au sommet de son art. Il le considère déjà comme le meilleur rallyman de l'histoire et l'estime capable de remporter "six titres mondiaux", même s'il veut tout faire pour "retarder ses sacres".
"J'ai roulé contre Juha Kankkunen, Carlos Sainz, Tommi Makkinen. Seb est le plus rapide et le plus constant. Sur asphalte, quand il pleut, que l'adhérence est changeante, piégeuse, il est absolument imbattable, injouable", reconnaît Grönholm.
Attaquant dans l'âme et beau joueur, Grönholm, 39 ans depuis lundi, est un seigneur. Il a déjà remporté 25 rallyes mondiaux et quand certains lui parlent de retraite, en conférence de presse, il ne répond pas. Ou plutôt il répond le lendemain, dans sa Ford Focus, en appuyant sur l'accélérateur. A fond.
"Ca peut paraître surprenant, mais l'adhérence est excellente en Suède, presque aussi bonne que sur la terre, grâce à nos pneus très cloutés (384 clous par pneu, ndlr). J'aime la double nécessité du sens de l'équilibre et de la précision dans la trajectoire", explique le double champion du monde.
"J'adore ces glissades à haute vitesse, la motricité est bonne, la puissance de freinage est étonnante, et une fois qu'on est lancé, si on arrive à garder la bonne trajectoire, on maintient sans trop de problème la vitesse acquise. Quel pied !", ajoute Grönholm dans les légendes d'une série de photos étonnantes publiées récemment par le magazine Autohebdo.
Sur ces superbes photos en noir et blanc de Pascal Huit, le grand Marcus, torse nu et visage tuméfié, boxe avec de vrais gants, sur un vrai ring, contre un champion de Finlande. Il frappe et prend des coups, comme quand il affronte son grand rival français Sébastien Loeb en championnat du monde des rallyes.
"Dans une bagarre contre +Seb+, on prend des coups de boutoir incessants. Bam, bam, bam. Ca ne s'arrête jamais !", confiait Grönholm dans une autre interview-vérité, fin 2006, à la chaîne Eurosport. D'où l'intérêt de se préparer sur un ring pour l'ex-champion de motocross à qui les docteurs ont interdit le footing.
"Retarder les sacres de Loeb"
Retour en Suède, où le Finlandais d'origine suédoise a remporté son tout premier rallye de championnat du monde, en 2000. C'était aussi la première victoire de la Peugeot 206 WRC, cette voiture qui lui a ensuite permis de conquérir ses deux couronnes mondiales (2000, 2002).
"Dans la 206, j'avais une confiance totale, je savais que j'allais gagner si je ne rencontrais pas de problème. Puis est arrivé le temps de la 307, je n'étais pas autant en confiance, la voiture avait ses soucis. Avec la Ford Focus, c'est mieux, mais ce n'est plus pareil, je n'arrive plus à refaire ce que je faisais en 2002, coller facilement des paquets de secondes aux autres".
La grosse différence, c'est que Grönholm a désormais face à lui, dans chaque rallye, un Loeb au sommet de son art. Il le considère déjà comme le meilleur rallyman de l'histoire et l'estime capable de remporter "six titres mondiaux", même s'il veut tout faire pour "retarder ses sacres".
"J'ai roulé contre Juha Kankkunen, Carlos Sainz, Tommi Makkinen. Seb est le plus rapide et le plus constant. Sur asphalte, quand il pleut, que l'adhérence est changeante, piégeuse, il est absolument imbattable, injouable", reconnaît Grönholm.
Attaquant dans l'âme et beau joueur, Grönholm, 39 ans depuis lundi, est un seigneur. Il a déjà remporté 25 rallyes mondiaux et quand certains lui parlent de retraite, en conférence de presse, il ne répond pas. Ou plutôt il répond le lendemain, dans sa Ford Focus, en appuyant sur l'accélérateur. A fond.