Hakkinen se sent à l'aise en Hongrie
Course jeudi, 16 août 2001. 10:25 vendredi, 13 déc. 2024. 03:59
BUDAPEST (AFP) - Mika Hakkinen (McLaren-Mercedes) est sans doute le mieux placé pour empêcher Michael Schumacher (Ferrari) de s'imposer dans le Grand Prix de Hongrie, 13e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine sur le Hungaroring près de Budapest.
Vainqueur ces deux dernières années de l'épreuve hongroise, le Finlandais aborde d'ailleurs l'étape de Budapest comme s'il s'agissait de son Grand Prix national.
"J'attends beaucoup de cette course car elle très spéciale pour moi, révèle Hakkinen. L'atmosphère y est toujours formidable. Le nombre de supporteurs finlandais venant chaque année est important et j'ai un peu l'impression d'être ici comme chez moi. J'espère donc m'y imposer une nouvelle fois".
Brillant vainqueur à Silverstone, son seul succès de la saison, Mika Hakkinen devra cependant connaître un peu plus de chance que depuis le début d'une saison particulièrement frustrante, marquée par une multitude d'abandons (cinq) sur ennuis mécaniques, de problèmes en tout genre.
A Hockenheim encore, fin juillet, le Finlandais, comme son coéquipier britannique David Coulthard, a vu sa course s'interrompre rapidement pour un problème moteur. En Allemagne, sur ses terres, Mercedes a en effet subi une véritable humiliation alors que son concurrent direct, BMW, l'emportait avec Ralf Schumacher.
"Des recherches poussées ont eu lieu afin de déterminer la cause des problèmes, explique Martin Whitmarsh, manager de l'écurie anglo-allemande. Ainsi, la rupture des moteurs de Hakkinen et Coulthard proviennent d'une erreur d'usinage sur l'entraînement de la pompe à huile".
Entretenir le suspense
Décidé à laver l'affront de Hockenheim, le personnel de McLaren n'a donc eu qu'un long week-end de vacances au milieu de la période d'interruption avant de reprendre le travail et de préparer les trois McLaren-Mercedes MP4/16 pour la Hongrie... tout en commençant à se pencher sur la voiture de l'an prochain.
"Le Grand Prix de Hongrie pose toujours un challenge technique intéressant et l'équipe a travaillé dur à l'usine durant la trêve, s'est concentrée sur l'optimisation des performances non seulement pour Budapest mais aussi pour les quatre dernières courses de la saison", insiste Ron Dennis, le patron.
McLaren-Mercedes ne paraît posséder guère de chances quant à la conquête des titres mondiaux, tant chez les constructeurs que chez les pilotes. Michael Schumacher et Ferrari pourraient même être sacrés dès dimanche sur le Hungaroring.
Mais l'équipe anglo-allemande veut tout tenter et jouer ses dernières cartes à fond. Quitte à échouer, elle préférait repousser l'échéance de la défaite le plus possible et, par la même occasion, la menace Williams-BMW pour la place de dauphin derrière la Scuderia.
Et même si David Coulthard rêve d'être celui qui entretient l'espoir, Mika Hakkinen songe à la "passe de trois", à cette victoire qu'il accepterait toutefois d'abandonner à son coéquipier si jamais les deux McLaren devaient dominer Ferrari, afin d'entretenir le suspense un peu plus longtemps.
Vainqueur ces deux dernières années de l'épreuve hongroise, le Finlandais aborde d'ailleurs l'étape de Budapest comme s'il s'agissait de son Grand Prix national.
"J'attends beaucoup de cette course car elle très spéciale pour moi, révèle Hakkinen. L'atmosphère y est toujours formidable. Le nombre de supporteurs finlandais venant chaque année est important et j'ai un peu l'impression d'être ici comme chez moi. J'espère donc m'y imposer une nouvelle fois".
Brillant vainqueur à Silverstone, son seul succès de la saison, Mika Hakkinen devra cependant connaître un peu plus de chance que depuis le début d'une saison particulièrement frustrante, marquée par une multitude d'abandons (cinq) sur ennuis mécaniques, de problèmes en tout genre.
A Hockenheim encore, fin juillet, le Finlandais, comme son coéquipier britannique David Coulthard, a vu sa course s'interrompre rapidement pour un problème moteur. En Allemagne, sur ses terres, Mercedes a en effet subi une véritable humiliation alors que son concurrent direct, BMW, l'emportait avec Ralf Schumacher.
"Des recherches poussées ont eu lieu afin de déterminer la cause des problèmes, explique Martin Whitmarsh, manager de l'écurie anglo-allemande. Ainsi, la rupture des moteurs de Hakkinen et Coulthard proviennent d'une erreur d'usinage sur l'entraînement de la pompe à huile".
Entretenir le suspense
Décidé à laver l'affront de Hockenheim, le personnel de McLaren n'a donc eu qu'un long week-end de vacances au milieu de la période d'interruption avant de reprendre le travail et de préparer les trois McLaren-Mercedes MP4/16 pour la Hongrie... tout en commençant à se pencher sur la voiture de l'an prochain.
"Le Grand Prix de Hongrie pose toujours un challenge technique intéressant et l'équipe a travaillé dur à l'usine durant la trêve, s'est concentrée sur l'optimisation des performances non seulement pour Budapest mais aussi pour les quatre dernières courses de la saison", insiste Ron Dennis, le patron.
McLaren-Mercedes ne paraît posséder guère de chances quant à la conquête des titres mondiaux, tant chez les constructeurs que chez les pilotes. Michael Schumacher et Ferrari pourraient même être sacrés dès dimanche sur le Hungaroring.
Mais l'équipe anglo-allemande veut tout tenter et jouer ses dernières cartes à fond. Quitte à échouer, elle préférait repousser l'échéance de la défaite le plus possible et, par la même occasion, la menace Williams-BMW pour la place de dauphin derrière la Scuderia.
Et même si David Coulthard rêve d'être celui qui entretient l'espoir, Mika Hakkinen songe à la "passe de trois", à cette victoire qu'il accepterait toutefois d'abandonner à son coéquipier si jamais les deux McLaren devaient dominer Ferrari, afin d'entretenir le suspense un peu plus longtemps.