"Il reste encore du chemin à faire avant de confirmer la tenue du GP"
Course mercredi, 15 oct. 2003. 21:18 vendredi, 13 déc. 2024. 18:52
MONTREAL (AFP) - Le gouvernement provincial du Québec et celui du Canada se sont félicités mercredi du retour conditionnel sur le calendrier 2004 de la F1 du Grand Prix du Canada, tout comme les organisateurs du circuit de Montréal, mais tous sont restés très prudents sur d'éventuels engagements financiers.
Responsable fédéral de la Justice et ministre responsable du Québec, Martin Cauchon s'est dit "extrêmement heureux" du retour du Grand Prix de Montréal, annoncé peu auparavant par le Conseil mondial de la Fédération internationale automobile (FIA).
Il y a vu le résultat d'un "travail d'équipe" où les responsables provinciaux, municipaux et fédéraux se sont relayés pour faire pression auprès du monde de la F1 après l'annonce en août de la suppression de l'épreuve en raison de l'entrée en vigueur sur le sol canadien d'une loi interdisant la publicité du tabac.
Le promoteur de l'événement, Normand Legault, s'est empressé cependant de nuancer "cette nouvelle encourageante". "Bien qu'il s'agisse d'un pas dans la bonne direction, il nous faut néanmoins constater qu'il reste beaucoup de chemin à faire avant de confirmer la tenue du Grand Prix", a rappelé M. Legault dans un communiqué.
Car ce retour est conditionné par le patron de la F1, Bernie Ecclestone, à la conclusion d'un accord financier pour dédommager les écuries, privées de publicité pour le tabac.
"Seule la conclusion d'une telle entente pourra assurer la présentation du Grand Prix du Canada en juin prochain", a bien fait valoir M. Legault.
Aucun chiffre précis n'a été avancé mais, le promoteur du Grand Prix avait estimé que courir sans tabac au Canada représenterait "environ 20 millions de dollars de parrainage à trouver ailleurs".
"Décision d'affaire"
Ce chiffre pèse relativement peu face aux retombées financières de cet événement qui attire chaque année quelque 300 000 visiteurs dépensant environ 75 millions de dollars canadiens, ce qui avait expliqué la mobilisation des commerçants pour sauver ce rendez-vous sportif.
Pour l'instant, le montage financier reste à imaginer.
Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a ouvert la porte à une
éventuelle contribution financière de la province, mais "pas à n'importe quelle condition."
"Il n'y a rien de fait, tout ce qu'on sait, c'est (qu'il y a des négociations) et que ça va bien, a expliqué le premier ministre. Tant mieux, c'est ce qu'on espérait et quand ils arriveront avec une proposition, on regardera cela froidement, lucidement et on prendra une décision d'affaire."
"Je pense que ce serait dans l'intérêt de tout le monde qu'une affaire comme celle-là soit conclue sur plusieurs années (et) pas seulement une année, à défaut de quoi on risque de recommencer", a-t-il suggéré.
Martin Cauchon a, lui aussi, assuré qu'Ottawa était prêt à "examiner" d'éventuelles demandes financières, mais pas dans l'immédiat.
"Laissons d'abord Normand Legault travailler le montage financier" et "régler" ce dossier avec Bernie Ecclestone, a indiqué M. Cauchon.
"Il n'est pas certain qu'il y ait des demandes" financières, a-t-il estimé. Mais "s'il y (en) a, je suis un personnage raisonnable, je (les) examinerai, a-t-il ajouté. On verra s'il y a nécessité de l'intervention de l'Etat."
Responsable fédéral de la Justice et ministre responsable du Québec, Martin Cauchon s'est dit "extrêmement heureux" du retour du Grand Prix de Montréal, annoncé peu auparavant par le Conseil mondial de la Fédération internationale automobile (FIA).
Il y a vu le résultat d'un "travail d'équipe" où les responsables provinciaux, municipaux et fédéraux se sont relayés pour faire pression auprès du monde de la F1 après l'annonce en août de la suppression de l'épreuve en raison de l'entrée en vigueur sur le sol canadien d'une loi interdisant la publicité du tabac.
Le promoteur de l'événement, Normand Legault, s'est empressé cependant de nuancer "cette nouvelle encourageante". "Bien qu'il s'agisse d'un pas dans la bonne direction, il nous faut néanmoins constater qu'il reste beaucoup de chemin à faire avant de confirmer la tenue du Grand Prix", a rappelé M. Legault dans un communiqué.
Car ce retour est conditionné par le patron de la F1, Bernie Ecclestone, à la conclusion d'un accord financier pour dédommager les écuries, privées de publicité pour le tabac.
"Seule la conclusion d'une telle entente pourra assurer la présentation du Grand Prix du Canada en juin prochain", a bien fait valoir M. Legault.
Aucun chiffre précis n'a été avancé mais, le promoteur du Grand Prix avait estimé que courir sans tabac au Canada représenterait "environ 20 millions de dollars de parrainage à trouver ailleurs".
"Décision d'affaire"
Ce chiffre pèse relativement peu face aux retombées financières de cet événement qui attire chaque année quelque 300 000 visiteurs dépensant environ 75 millions de dollars canadiens, ce qui avait expliqué la mobilisation des commerçants pour sauver ce rendez-vous sportif.
Pour l'instant, le montage financier reste à imaginer.
Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a ouvert la porte à une
éventuelle contribution financière de la province, mais "pas à n'importe quelle condition."
"Il n'y a rien de fait, tout ce qu'on sait, c'est (qu'il y a des négociations) et que ça va bien, a expliqué le premier ministre. Tant mieux, c'est ce qu'on espérait et quand ils arriveront avec une proposition, on regardera cela froidement, lucidement et on prendra une décision d'affaire."
"Je pense que ce serait dans l'intérêt de tout le monde qu'une affaire comme celle-là soit conclue sur plusieurs années (et) pas seulement une année, à défaut de quoi on risque de recommencer", a-t-il suggéré.
Martin Cauchon a, lui aussi, assuré qu'Ottawa était prêt à "examiner" d'éventuelles demandes financières, mais pas dans l'immédiat.
"Laissons d'abord Normand Legault travailler le montage financier" et "régler" ce dossier avec Bernie Ecclestone, a indiqué M. Cauchon.
"Il n'est pas certain qu'il y ait des demandes" financières, a-t-il estimé. Mais "s'il y (en) a, je suis un personnage raisonnable, je (les) examinerai, a-t-il ajouté. On verra s'il y a nécessité de l'intervention de l'Etat."