"J'ai voulu me racheter"
Course dimanche, 9 mars 2003. 12:34 mercredi, 11 déc. 2024. 15:30
MELBOURNE (AFP) - La joie, des rires, l'ambiance dans le stand McLaren-Mercedes, quand Cathy Freeman, la championne olympique australienne du 400 m, abaissa le drapeau à damiers sur David Coulthard, vainqueur du Grand Prix d'Australie, première épreuve du Championnat du monde de Formule 1, dimanche à Melbourne, était loin de celle de la veille.
L'Ecossais obtenait son treizième succès, en s'imposant devant Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), le jeune finlandais Kimi Raikkonen, l'autre pilote McLaren-Mercedes... Et Michael Schumacher (Ferrari)
On était loin de la fureur, de la déception des qualifications de samedi. Coulthard en sixième ligne sur la grille de départ, Kimi Raikkonen en huitième, l'écurie anglo-allemande était alors au trente-sixième dessous. Et, loin d'imaginer que, vingt-quatre heures plus tard, la déroute allait se transformer en victoire.
"Il y a un drôle de contraste avec samedi, c'est super", s'exclamait Coulthard, avant de se lancer dans une première analyse: "nous ne sommes pas encore aussi compétitifs que Ferrari mais nous avons eu de la chance et pris les bonnes décisions en matière de stratégie. On peut s'estimer satisfait.
Si Raikkonen avait décidé dès le tour de formation, quitte à prendre le départ des stands, de chausser des pneus "slicks" alors que la majorité des pilotes, et ceux de Ferrari notamment, avait pris des "intermédiaire pluie", Coulthard lui s'était arrêté au deuxième tour pour faire comme son jeune coéquipier. Les pluies du matin avaient en effet rendu la piste humide.
"Frustré"
"Les conditions étaient difficiles. Mais, au tout début de la course, je me suis aperçu que je m'étais trompé en choisissant les pneus pluie. Aussi je suis rentré le plus vite possible au stand pour changer", expliquait Coulthard.
"J'ai essayé de donner le meilleur de moi-même. Après des qualifications décevantes, j'ai voulu me racheter, réussir mieux en course", poursuivait le vainqueur.
Coulthard devait réaliser un "sans-faute" pour profiter des mésaventures de ses adversaires. De Juan Pablo Montoya, coupable d'une erreur, de Michael Schumacher (Ferrari), cette fois, abandonné par la chance, victime de deux déflecteurs détachés de sa monoplace le forçant à un arrêt supplémentaire au stand.
Mais surtout, Coulthard avait bénéficié d'un malheureux excès de vitesse de Kimi Raikkonen dans la voie des stands après son ravitaillement (33e tour). Sans cela, le jeune finlandais aurait certainement remporté sa première victoire en Grand Prix. Et McLaren-Mercedes réalisé un "doublé"...
"Il y a de quoi être frustré", lâchait Raikkonen après que Montoya ait lui aussi affiché sa déception d'avoir laissé échapper une occasion que le vieux briscard de Coulthard, lui, n'a pas laissé filer.
L'Ecossais obtenait son treizième succès, en s'imposant devant Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), le jeune finlandais Kimi Raikkonen, l'autre pilote McLaren-Mercedes... Et Michael Schumacher (Ferrari)
On était loin de la fureur, de la déception des qualifications de samedi. Coulthard en sixième ligne sur la grille de départ, Kimi Raikkonen en huitième, l'écurie anglo-allemande était alors au trente-sixième dessous. Et, loin d'imaginer que, vingt-quatre heures plus tard, la déroute allait se transformer en victoire.
"Il y a un drôle de contraste avec samedi, c'est super", s'exclamait Coulthard, avant de se lancer dans une première analyse: "nous ne sommes pas encore aussi compétitifs que Ferrari mais nous avons eu de la chance et pris les bonnes décisions en matière de stratégie. On peut s'estimer satisfait.
Si Raikkonen avait décidé dès le tour de formation, quitte à prendre le départ des stands, de chausser des pneus "slicks" alors que la majorité des pilotes, et ceux de Ferrari notamment, avait pris des "intermédiaire pluie", Coulthard lui s'était arrêté au deuxième tour pour faire comme son jeune coéquipier. Les pluies du matin avaient en effet rendu la piste humide.
"Frustré"
"Les conditions étaient difficiles. Mais, au tout début de la course, je me suis aperçu que je m'étais trompé en choisissant les pneus pluie. Aussi je suis rentré le plus vite possible au stand pour changer", expliquait Coulthard.
"J'ai essayé de donner le meilleur de moi-même. Après des qualifications décevantes, j'ai voulu me racheter, réussir mieux en course", poursuivait le vainqueur.
Coulthard devait réaliser un "sans-faute" pour profiter des mésaventures de ses adversaires. De Juan Pablo Montoya, coupable d'une erreur, de Michael Schumacher (Ferrari), cette fois, abandonné par la chance, victime de deux déflecteurs détachés de sa monoplace le forçant à un arrêt supplémentaire au stand.
Mais surtout, Coulthard avait bénéficié d'un malheureux excès de vitesse de Kimi Raikkonen dans la voie des stands après son ravitaillement (33e tour). Sans cela, le jeune finlandais aurait certainement remporté sa première victoire en Grand Prix. Et McLaren-Mercedes réalisé un "doublé"...
"Il y a de quoi être frustré", lâchait Raikkonen après que Montoya ait lui aussi affiché sa déception d'avoir laissé échapper une occasion que le vieux briscard de Coulthard, lui, n'a pas laissé filer.