"L'accident est derrière moi"
Course vendredi, 13 juin 2008. 11:44 mercredi, 11 déc. 2024. 13:32
LE MANS - L'Espagnol Marc Gené, 34 ans, avait détruit sa Peugeot HDi-FAP N.7 le 1er juin lors du Test Day des 24 Heures du Mans, à l'issue d'un décollage spectaculaire; il reconnaît que son prototype fermé lui a "sauvé la vie" et assure que "l'accident est derrière lui".
Q: Après votre accident spectaculaire le 1er juin, comment vous sentez-vous?
R: "Jacques et Nicolas (Villeneuve et Minassian, ndlr) me demandent aussi toujours comment je me sens. J'ai encore un peu mal au dos quand je freine. Ma tête est un peu 'contracturée' mais je ne le ressens pas quand je conduis. Quant à mon orteil, je n'y pense plus. Cela aurait été beaucoup plus embêtant si cela avait été le pied, qui actionne le frein, qui avait été touché. Quand la douleur est là, je pense être à 9 % de ma forme. Et à 100% sinon !"
Q: Certains pilotes avouent leur peur dans de tels prototypes. Y avez-vous pensé au moment de vous rasseoir dans le baquet?
R: "Est-ce-que j'ai peur ? Non, car quand on conduit on ne pense pas que la voiture peut décoller. D'ailleurs, on ne s'envole pas comme ça. Il faut que plusieurs éléments se conjuguent. Un prototype fermé est beaucoup plus sûr qu'un prototype ouvert. Mais c'est sûr qu'avoir donné la priorité à la sécurité lors de la réalisation de la voiture m'a sauvé la vie. L'accident est derrière moi et la voiture est très bien réglée. J'ai autant confiance en elle qu'en moi. Et jeudi soir je me suis à nouveau senti à l'aise à son volant".
Q: La concurrence qui règne dans l'équipe Peugeot, avec neuf pilotes très rapides mais moins expérimentés que ceux d'Audi, n'est-elle pas le principal frein pour décrocher la victoire?
R: "La composition de nos équipages ne sera pas un désavantage pour nous. Bien sûr que l'on veut toujours être le pilote le plus rapide, mais pour la course il n'y aura aucun problème entre nous car le briefing sera très clair. De toutes façons, même sans ça, je sais très bien que la course dure 24 heures. En Le Mans Séries (LMS), Peugeot n'a jamais gagné que sur sa vitesse. C'est quand nous n'avons pas eu d'accident que nous y sommes parvenus".
Q: Après votre accident spectaculaire le 1er juin, comment vous sentez-vous?
R: "Jacques et Nicolas (Villeneuve et Minassian, ndlr) me demandent aussi toujours comment je me sens. J'ai encore un peu mal au dos quand je freine. Ma tête est un peu 'contracturée' mais je ne le ressens pas quand je conduis. Quant à mon orteil, je n'y pense plus. Cela aurait été beaucoup plus embêtant si cela avait été le pied, qui actionne le frein, qui avait été touché. Quand la douleur est là, je pense être à 9 % de ma forme. Et à 100% sinon !"
Q: Certains pilotes avouent leur peur dans de tels prototypes. Y avez-vous pensé au moment de vous rasseoir dans le baquet?
R: "Est-ce-que j'ai peur ? Non, car quand on conduit on ne pense pas que la voiture peut décoller. D'ailleurs, on ne s'envole pas comme ça. Il faut que plusieurs éléments se conjuguent. Un prototype fermé est beaucoup plus sûr qu'un prototype ouvert. Mais c'est sûr qu'avoir donné la priorité à la sécurité lors de la réalisation de la voiture m'a sauvé la vie. L'accident est derrière moi et la voiture est très bien réglée. J'ai autant confiance en elle qu'en moi. Et jeudi soir je me suis à nouveau senti à l'aise à son volant".
Q: La concurrence qui règne dans l'équipe Peugeot, avec neuf pilotes très rapides mais moins expérimentés que ceux d'Audi, n'est-elle pas le principal frein pour décrocher la victoire?
R: "La composition de nos équipages ne sera pas un désavantage pour nous. Bien sûr que l'on veut toujours être le pilote le plus rapide, mais pour la course il n'y aura aucun problème entre nous car le briefing sera très clair. De toutes façons, même sans ça, je sais très bien que la course dure 24 heures. En Le Mans Séries (LMS), Peugeot n'a jamais gagné que sur sa vitesse. C'est quand nous n'avons pas eu d'accident que nous y sommes parvenus".