BERLIN - Hockenheim reste une alternative au Nürburgring, en crise financière, pour accueillir le GP d'Allemagne de F1 en 2013, mais on veut une réponse d'ici fin novembre pour éviter « des risques économiques », a déclaré vendredi le patron du circuit à l'agence allemande SID.

« S'il n'y a pas de contrat avec le Nürburgring, nous sommes prêts à le remplacer. Par précaution, on a bloqué la date du 14 juillet, a déclaré Georg Seiler. On a finalisé notre calendrier 2013 et il nous faut donc une réponse d'ici la fin novembre. »

« On ne prendra pas de risques économiques », a-t-il insisté, estimant que « cela devrait être au coeur des discussions avec Bernie Ecclestone », le grand argentier de la F1 qui avait écarté la veille le risque pour l'Allemagne de perdre son Grand Prix en 2013.

« On ne veut pas et on ne perdra pas la course en Allemagne, c'est sûr. On fera tout pour sauver le circuit », avait affirmé le patron de Formula One Management (FOM), qui gère les droits commerciaux de la F1.

« Le Nürburgring vivra », a dit vendredi le septuple champion du monde Michael Schumacher depuis les préparatifs de l'épreuve américaine à Austin (Texas). « Je n'ai hélas pas assez d'argent pour l'acheter », a plaisanté pour sa part son compatriote Sebastian Vettel, en course pour un troisième titre mondial d'affilée.

Depuis 2009, Hockenheim (sud-ouest) accueille une année sur deux le GP d'Allemagne de F1, en alternance avec le nouveau circuit du Nürburgring (ouest), site de l'édition 2012 remportée par l'Espagnol Fernando Alonso.

Mais le Nürburgring est confronté à une crise financière, plombé par le coût de sa rénovation.

Mercredi, le porte-parole du Nürburgring a déclaré qu'il n'y aurait « plus de Formule 1 » sur ce circuit et que le danger planait aussi sur d'autres événements du calendrier 2013, comme la course des 24 heures.