L'expérience nécessaire en NASCAR
Course mardi, 14 juil. 2009. 14:53 mercredi, 11 déc. 2024. 05:54
Trois ans. C'est la période à travers laquelle un pilote de monoplace doit passer avant de devenir véritablement un pilote de NASCAR.
Bien sûr, le pilote peut s'en tirer au cours des premières années, mais la transformation ne sera complète qu'après trois ans.
Un exemple? Juan Pablo Montoya. L'ancien pilote de Formule Un, vainqueur de sept Grands Prix et du Indy 500 a fait le saut dans les courses de stock-car au cours de la saison 2006. Lors de ses deux premières saisons, le Colombien a maintenu une position moyenne à l'arrivée de près de 23.
Cette année, cette moyenne bondit prodigieusement à 14.4 après 19 courses. Montoya est actuellement neuvième au classement des pilotes et il devrait participer à la «Chasse » pour la Coupe Sprint.
Andrew Ranger
On remarque aussi le même phénomène de transformation plus près de chez nous sur Andrew Ranger. Évidemment, le Québécois a remporté le championnat Canadian Tire lors de sa première saison en 2007. Mais ironiquement, le pilote de 22 ans est devenu, trois saisons plus tard, un bien meilleur pilote qu'il était lorsqu'il a été couronné champion.
« On ne peut pas devenir un bon pilote dès la première année » estime Jean-Paul Cabana, légende du stock-car au Québec, qui a accueilli Ranger à son école de pilotage à Sanair. « Comme pour devenir un bon boucher ou un bon mécanicien, l'expérience est nécessaire. »
Ranger a appris à la dure. Il s'est fait brasser en piste régulièrement, et il a échappé quelques victoires sur piste ovale en raison de son manque d'expérience. Maintenant, Ranger applique la médecine qu'on lui a servi. Trois saisons plus tard, il est maintenant un pilote NASCAR, avec juste ce qu'il faut d'agressivité. Et le jour approche où il goûtera à sa première victoire sur une piste ovale.
« Andrew est un pilote très agressif, mais nous pratiquons un sport vraiment robuste» explique le vétéran pilote Mark Dilley. Le pilote de 40 ans croit que Ranger a été un peu trop agressif lors de sa victoire à Mosport le 14 juin dernier, mais «il ne s'est pas encore fait d'ennemis en piste. »
Jacques Villeneuve
C'est justement pour prendre de l'expérience sur un petit circuit ovale que Jacques Villeneuve s'est présenté à St-Eustache la fin de semaine dernière. Comme on le sait, l'expérience n'a pas été concluante et Villeneuve a causé une partie de son propre malheur.
Le pilote qui a attiré tous les regards a complètement raté ses deux tours qualificatifs sur la piste de 600 mètres. Il m'avouait après la qualification que cette contre-performance était dure pour l'orgueil, parfaitement conscient qu'il n'avait rien à prouver ou à gagner.
Puis au départ, Villeneuve a semblé avoir des problèmes avec la première accélération. Quelques mètres plus tard il percutait la voiture de Dom Thompson Jr. Manque de chance? Sûrement! Manque d'expérience? Peut-être, en tout cas dans ces circonstances précises.
Si Villeneuve souhaite retourner piloter en Coupe Sprint, il devrait persévérer dans son apprentissage. Montoya et Ranger en sont la preuve.
Bien sûr, le pilote peut s'en tirer au cours des premières années, mais la transformation ne sera complète qu'après trois ans.
Un exemple? Juan Pablo Montoya. L'ancien pilote de Formule Un, vainqueur de sept Grands Prix et du Indy 500 a fait le saut dans les courses de stock-car au cours de la saison 2006. Lors de ses deux premières saisons, le Colombien a maintenu une position moyenne à l'arrivée de près de 23.
Cette année, cette moyenne bondit prodigieusement à 14.4 après 19 courses. Montoya est actuellement neuvième au classement des pilotes et il devrait participer à la «Chasse » pour la Coupe Sprint.
Andrew Ranger
On remarque aussi le même phénomène de transformation plus près de chez nous sur Andrew Ranger. Évidemment, le Québécois a remporté le championnat Canadian Tire lors de sa première saison en 2007. Mais ironiquement, le pilote de 22 ans est devenu, trois saisons plus tard, un bien meilleur pilote qu'il était lorsqu'il a été couronné champion.
« On ne peut pas devenir un bon pilote dès la première année » estime Jean-Paul Cabana, légende du stock-car au Québec, qui a accueilli Ranger à son école de pilotage à Sanair. « Comme pour devenir un bon boucher ou un bon mécanicien, l'expérience est nécessaire. »
Ranger a appris à la dure. Il s'est fait brasser en piste régulièrement, et il a échappé quelques victoires sur piste ovale en raison de son manque d'expérience. Maintenant, Ranger applique la médecine qu'on lui a servi. Trois saisons plus tard, il est maintenant un pilote NASCAR, avec juste ce qu'il faut d'agressivité. Et le jour approche où il goûtera à sa première victoire sur une piste ovale.
« Andrew est un pilote très agressif, mais nous pratiquons un sport vraiment robuste» explique le vétéran pilote Mark Dilley. Le pilote de 40 ans croit que Ranger a été un peu trop agressif lors de sa victoire à Mosport le 14 juin dernier, mais «il ne s'est pas encore fait d'ennemis en piste. »
Jacques Villeneuve
C'est justement pour prendre de l'expérience sur un petit circuit ovale que Jacques Villeneuve s'est présenté à St-Eustache la fin de semaine dernière. Comme on le sait, l'expérience n'a pas été concluante et Villeneuve a causé une partie de son propre malheur.
Le pilote qui a attiré tous les regards a complètement raté ses deux tours qualificatifs sur la piste de 600 mètres. Il m'avouait après la qualification que cette contre-performance était dure pour l'orgueil, parfaitement conscient qu'il n'avait rien à prouver ou à gagner.
Puis au départ, Villeneuve a semblé avoir des problèmes avec la première accélération. Quelques mètres plus tard il percutait la voiture de Dom Thompson Jr. Manque de chance? Sûrement! Manque d'expérience? Peut-être, en tout cas dans ces circonstances précises.
Si Villeneuve souhaite retourner piloter en Coupe Sprint, il devrait persévérer dans son apprentissage. Montoya et Ranger en sont la preuve.