L'Indy Racing League quitte Edmonton
Course mardi, 2 nov. 2010. 23:36 samedi, 14 déc. 2024. 04:09
MONTRÉAL - Incapable d'en venir à une entente avec la ville d'Edmonton, Octane doit maintenant se mettre à la recherche d'une autre ville pour accueillir la course de la Indy Racing League qui avait lieu jusqu'ici dans cette ville de l'Alberta.
De là à dire que la porte est ouverte pour un retour au Québec d'une course mettant en vedette ce type de monoplaces, comme à l'époque où le Champ Car roulait à l'île Notre-Dame ou à Mont-Tremblant, il y a un pas qu'il ne
faut pas encore franchir.
Et ce, même si Octane est une entreprise montréalaise, menée par François Dumontier, qui a des liens naturels avec le Québec puisqu'elle y gère déjà le Grand Prix du Canada (Formule 1) et le Napa Pièces d'Auto 200 (NASCAR). Ces deux épreuves ont lieu annuellement au circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal.
Le porte-parole d'Octane Normand Prieur a indiqué, mercredi au cours d'un entretien téléphonique, qu'il était encore prématuré de spéculer sur l'endroit où la course d'Edmonton pourrait être déménagée. Il a indiqué que le promoteur discutait présentement avec les dirigeants d'IRL dans le but de déterminer quelle sera la prochaine étape à suivre.
Dumontier avait déclaré à La Presse Canadienne, à l'approche de l'épreuve montréalaise de la série Nationwide de NASCAR, qu'il demeurait toujours intéressé en théorie au retour éventuel d'une course automobile d'importance
à Mont-Tremblant. Prieur a toutefois noté, mercredi, que "l'Ouest canadien demeurait un marché intéressant".
Prieur a expliqué qu'Octane, tout comme l'IRL, demeuraient quelque peu consternés par la volte-face effectuée par la ville d'Edmonton ces derniers mois, qui a mené mercredi au retrait de cette course du calendrier après six années - trois en Champ Car et trois autres en IndyCar. Il a toutefois assuré qu'Octane et IRL travaillaient étroitement dans le but d'établir un scénario de rechange.
"Il y a un réel désir de travailler ensemble (entre l'IRL et Octane)", a assuré Prieur.
Comme une maison sans plancher
Prieur a expliqué qu'Octane et la ville d'Edmonton ont été incapables de s'entendre sur l'endroit où tenir la course de 2011 après que la municipalité eut demandé, au mois d'août dernier, de changer d'endroit pour la disputer.
La course avait lieu annuellement au vieil aéroport d'Edmonton, qui se trouve tout juste au nord du centre-ville, et la ville voulait que l'épreuve soit disputée sur une autre piste d'atterrissage des installations aéroportuaires. Il aurait toutefois fallu investir 3 millions $ pour remettre l'asphalte en bon état et la ville ne voulait pas contribuer financièrement aux rénovations, a indiqué Prieur.
"C'est comme si on nous proposait de nous vendre une maison, mais que cette maison n'avait pas de plancher", a imagé Prieur.
Octane est le promoteur de cette course depuis le mois de juillet. Le promoteur avait accepté en principe de se charger de l'événement pendant trois ans, promettant d'en assurer les coûts d'opération. En revanche, la ville avait promis d'avancer 5,5 millions $ en commandites au cours de ces trois années.
Selon Prieur, c'est en demandant de changer l'endroit de la course que la ville a changé la donne. Son refus de contribuer financièrement à la réfection de la piste, par la suite, a fait en sorte que le projet n'était plus viable. La rénovation n'aurait été qu'une solution à moyen terme de toute manière puisque le vieil aéroport fermera complètement dans trois ans.
La majorité de l'ancien aéroport est en voie de faire place à des projets immobiliers. On a commencé à déplacer le transport aérien vers le nouvel aéroport international, situé au sud d'Edmonton.
Dans ce contexte, Octane a donné à la ville jusqu'au 29 octobre pour assurer une certaine garantie financière. L'administration municipale n'a pas répondu.
"La décision finale de la ville fait en sorte qu'il est devenu impossible pour nous - à titre de promoteurs professionnels et d'expérience en course automobile - d'offrir un événement qui répondrait à nos standards élevés", a indiqué Dumontier dans un communiqué.
L'ancien promoteur, Northlands, a perdu une somme globale de 12 millions $ au cours des trois dernières épreuves tenues à Edmonton.
Pour l'instant, Toronto reste la seule étape canadienne en IRL.
De là à dire que la porte est ouverte pour un retour au Québec d'une course mettant en vedette ce type de monoplaces, comme à l'époque où le Champ Car roulait à l'île Notre-Dame ou à Mont-Tremblant, il y a un pas qu'il ne
faut pas encore franchir.
Et ce, même si Octane est une entreprise montréalaise, menée par François Dumontier, qui a des liens naturels avec le Québec puisqu'elle y gère déjà le Grand Prix du Canada (Formule 1) et le Napa Pièces d'Auto 200 (NASCAR). Ces deux épreuves ont lieu annuellement au circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal.
Le porte-parole d'Octane Normand Prieur a indiqué, mercredi au cours d'un entretien téléphonique, qu'il était encore prématuré de spéculer sur l'endroit où la course d'Edmonton pourrait être déménagée. Il a indiqué que le promoteur discutait présentement avec les dirigeants d'IRL dans le but de déterminer quelle sera la prochaine étape à suivre.
Dumontier avait déclaré à La Presse Canadienne, à l'approche de l'épreuve montréalaise de la série Nationwide de NASCAR, qu'il demeurait toujours intéressé en théorie au retour éventuel d'une course automobile d'importance
à Mont-Tremblant. Prieur a toutefois noté, mercredi, que "l'Ouest canadien demeurait un marché intéressant".
Prieur a expliqué qu'Octane, tout comme l'IRL, demeuraient quelque peu consternés par la volte-face effectuée par la ville d'Edmonton ces derniers mois, qui a mené mercredi au retrait de cette course du calendrier après six années - trois en Champ Car et trois autres en IndyCar. Il a toutefois assuré qu'Octane et IRL travaillaient étroitement dans le but d'établir un scénario de rechange.
"Il y a un réel désir de travailler ensemble (entre l'IRL et Octane)", a assuré Prieur.
Comme une maison sans plancher
Prieur a expliqué qu'Octane et la ville d'Edmonton ont été incapables de s'entendre sur l'endroit où tenir la course de 2011 après que la municipalité eut demandé, au mois d'août dernier, de changer d'endroit pour la disputer.
La course avait lieu annuellement au vieil aéroport d'Edmonton, qui se trouve tout juste au nord du centre-ville, et la ville voulait que l'épreuve soit disputée sur une autre piste d'atterrissage des installations aéroportuaires. Il aurait toutefois fallu investir 3 millions $ pour remettre l'asphalte en bon état et la ville ne voulait pas contribuer financièrement aux rénovations, a indiqué Prieur.
"C'est comme si on nous proposait de nous vendre une maison, mais que cette maison n'avait pas de plancher", a imagé Prieur.
Octane est le promoteur de cette course depuis le mois de juillet. Le promoteur avait accepté en principe de se charger de l'événement pendant trois ans, promettant d'en assurer les coûts d'opération. En revanche, la ville avait promis d'avancer 5,5 millions $ en commandites au cours de ces trois années.
Selon Prieur, c'est en demandant de changer l'endroit de la course que la ville a changé la donne. Son refus de contribuer financièrement à la réfection de la piste, par la suite, a fait en sorte que le projet n'était plus viable. La rénovation n'aurait été qu'une solution à moyen terme de toute manière puisque le vieil aéroport fermera complètement dans trois ans.
La majorité de l'ancien aéroport est en voie de faire place à des projets immobiliers. On a commencé à déplacer le transport aérien vers le nouvel aéroport international, situé au sud d'Edmonton.
Dans ce contexte, Octane a donné à la ville jusqu'au 29 octobre pour assurer une certaine garantie financière. L'administration municipale n'a pas répondu.
"La décision finale de la ville fait en sorte qu'il est devenu impossible pour nous - à titre de promoteurs professionnels et d'expérience en course automobile - d'offrir un événement qui répondrait à nos standards élevés", a indiqué Dumontier dans un communiqué.
L'ancien promoteur, Northlands, a perdu une somme globale de 12 millions $ au cours des trois dernières épreuves tenues à Edmonton.
Pour l'instant, Toronto reste la seule étape canadienne en IRL.