La Formule 1 vit dans un système sclérosé, selon Alain Prost
Course samedi, 28 déc. 2002. 17:18 mercredi, 11 déc. 2024. 05:51
GENEVE (AFP) - Le quadruple champion du monde français de Formule 1, Alain Prost, estime que le désintérêt du public pour le sport automobile vient de ce que la Formule 1 vit dans un système sclérosé, dans une interview à paraître dimanche dans les pages sportives de l'hebdomadaire suisse Dimanche.
L'ancien directeur d'écurie de F1 affirme également qu'il pourrait renouer avec le sport automobile, mais plutôt dans un championnat nord-américain.
Après avoir dénoncé l'évolution actuelle de la F1, où, selon lui, "il faut très vite opérer des changements en commençant par l'abaissement des coûts et en redonnant de l'importance au pilotage", Alain Prost affirme que "la domination de Ferrari, qui est souvent avancée pour expliquer le désintérêt grandissant du public, n'est en fait qu'un alibi. La F1, dit-il, vit actuellement dans un système sclérosé qui ne tient pas compte de la situation économique mondiale et a fortiori de celle des sponsors."
Evoquant son avenir, l'ancien champion français déclare qu'il aimerait "bien renouer avec le sport automobile. "Avec un budget de 10 millions de dollars, note-t-il, on peut monter une écurie en NASCAR et avoir du succès. C'est, conclut-il, une formule qui pourrait me tenter".
En attendant, Alain Prost confirme qu'il y a de bonnes chances de le voir piloter dans les prochaines semaines en France pour quelques courses du Trophée Andros (sur glace).
L'ancien directeur d'écurie de F1 affirme également qu'il pourrait renouer avec le sport automobile, mais plutôt dans un championnat nord-américain.
Après avoir dénoncé l'évolution actuelle de la F1, où, selon lui, "il faut très vite opérer des changements en commençant par l'abaissement des coûts et en redonnant de l'importance au pilotage", Alain Prost affirme que "la domination de Ferrari, qui est souvent avancée pour expliquer le désintérêt grandissant du public, n'est en fait qu'un alibi. La F1, dit-il, vit actuellement dans un système sclérosé qui ne tient pas compte de la situation économique mondiale et a fortiori de celle des sponsors."
Evoquant son avenir, l'ancien champion français déclare qu'il aimerait "bien renouer avec le sport automobile. "Avec un budget de 10 millions de dollars, note-t-il, on peut monter une écurie en NASCAR et avoir du succès. C'est, conclut-il, une formule qui pourrait me tenter".
En attendant, Alain Prost confirme qu'il y a de bonnes chances de le voir piloter dans les prochaines semaines en France pour quelques courses du Trophée Andros (sur glace).