La presse italienne exulte après le sacre de Schumi
Course lundi, 20 août 2001. 08:28 mercredi, 11 déc. 2024. 14:51
ROME (AFP) - La presse italienne exulte lundi et a habillé de rouge, la couleur de l'écurie italienne de Formule 1 Ferrari, ses nombreuses pages consacrées à la victoire du pilote allemand Michal Schumacher au Grand Prix de Hongrie le sacrant champion mondial pour la quatrième fois.
La Stampa, le quotidien turinois de la famille Agnelli, consacre ses six pages d'ouvertures, outre la Une, au "triomphe" de Ferrari. La Repubblica et le Corriere della Sera consacrent chacun, aussi, leurs éditoriaux et également six pages pleines à la victoire de la Scuderia.
Dans une presse dithyrambique, les photos du tiercé gagnant Michael Schumacher-Rubens Barichello-Jean Todt ou des "petites mains" de Ferrari, côtoient les multiples encadrés sur la vie et les mensurations du "superman des pistes", l'histoire et les caractéristiques de son bolide, la saga de la Ferrari et des titres mondiaux de F1, les interviews du président d'honneur de la Fiat propriétaire de la Ferrari, le sénateur à vie Giovanni Agnelli.
"Un succès pour l'Europe"
Même Romano Prodi, le président italien de la Commission européenne, interrogé par le Corriere della Sera, se félicite de cette victoire, estimant qu'elle est le "résultat d'un grand travail d'équipe, ce qui en général n'est jamais reconnu pour les Italiens".
"C'est un succès pour l'Europe, il ne faut pas oublier que Honda et Ford courraient contre nous", lance Giovanni Agnelli, lui faisant écho, dans La Repubblica, à M. Prodi. Il souligne néanmoins soigneusement que "c'est un nouvel succès important de la technologie et de la mécanique italiennes".
Michael Schumacher évoque le "feu de la victoire qui brûle en lui" et "son rêve réalisé", mais reste les pieds sur terre, parlant d'un "public qui à la première erreur oubliera mes victoires". Il évoque déjà l'avenir, souhaitant l'an prochain un doublé avec son frère Ralf.
Les deux grands quotidiens sportifs italiens, le Corriere dello Sport et La Gazzetta dello Sport, présentent également leur Une rougie par les photos des "hommes en rouge" de Ferrari évoquant la "perfection" de l'écurie italienne. "Ce n'est pas seulement du sport, c'est une grande histoire italienne" titre l'éditorial de la Gazzetta dello Sport tandis que le Corriere qualifie Schumacher de "frère de l'Italie".
La Stampa, le quotidien turinois de la famille Agnelli, consacre ses six pages d'ouvertures, outre la Une, au "triomphe" de Ferrari. La Repubblica et le Corriere della Sera consacrent chacun, aussi, leurs éditoriaux et également six pages pleines à la victoire de la Scuderia.
Dans une presse dithyrambique, les photos du tiercé gagnant Michael Schumacher-Rubens Barichello-Jean Todt ou des "petites mains" de Ferrari, côtoient les multiples encadrés sur la vie et les mensurations du "superman des pistes", l'histoire et les caractéristiques de son bolide, la saga de la Ferrari et des titres mondiaux de F1, les interviews du président d'honneur de la Fiat propriétaire de la Ferrari, le sénateur à vie Giovanni Agnelli.
"Un succès pour l'Europe"
Même Romano Prodi, le président italien de la Commission européenne, interrogé par le Corriere della Sera, se félicite de cette victoire, estimant qu'elle est le "résultat d'un grand travail d'équipe, ce qui en général n'est jamais reconnu pour les Italiens".
"C'est un succès pour l'Europe, il ne faut pas oublier que Honda et Ford courraient contre nous", lance Giovanni Agnelli, lui faisant écho, dans La Repubblica, à M. Prodi. Il souligne néanmoins soigneusement que "c'est un nouvel succès important de la technologie et de la mécanique italiennes".
Michael Schumacher évoque le "feu de la victoire qui brûle en lui" et "son rêve réalisé", mais reste les pieds sur terre, parlant d'un "public qui à la première erreur oubliera mes victoires". Il évoque déjà l'avenir, souhaitant l'an prochain un doublé avec son frère Ralf.
Les deux grands quotidiens sportifs italiens, le Corriere dello Sport et La Gazzetta dello Sport, présentent également leur Une rougie par les photos des "hommes en rouge" de Ferrari évoquant la "perfection" de l'écurie italienne. "Ce n'est pas seulement du sport, c'est une grande histoire italienne" titre l'éditorial de la Gazzetta dello Sport tandis que le Corriere qualifie Schumacher de "frère de l'Italie".