La série IndyCar veut refaire son image
Course lundi, 12 juil. 2010. 20:07 vendredi, 13 déc. 2024. 18:49
Les parents d'Alexandre Tagliani savaient que leur fils était une étoile montante dans l'univers de la course automobile, stimulé par sa passion et son immense potentiel, mais ils ignoraient complètement où il compétitionnerait, et surtout avec qui. Est-ce que leur fils évoluerait pour le Champ Car? Ou pour l'Indy Racing League?
"Je suis leur fils, je suis leur pilote, et ils sont confus, a commenté Tagliani. Imaginez les amateurs de course automobile."
Le schisme des deux séries s'est poursuivi pendant 12 ans, ajoutant à la confusion des commanditaires et des amateurs de course. Les effets de cette séparation sont encore ressentis au Canada, où les organisateurs tentent de refermer les plaies laissées par les nombreuses querelles intestines, plus de deux ans après la réunification diplomatique des deux séries.
L'épreuve de Toronto a effectué un retour au calendrier l'année dernière à la suite d'une absence forcée d'un an, et a été accueillie par des gradins parsemés de spectateurs.
L'épreuve d'Edmonton aurait même perdu 9,2 millions $ au cours des deux dernières années, et l'âge d'or des pilotes canadiens, mené entre autres par Jacques Villeneuve et Paul Tracy, a symbolisé le déclin d'un groupe de pilotes qui éprouve de la difficulté à obtenir un volant sur une base régulière.
Tagliani est toutefois confiant que, tandis que la série IZOD IndyCar s'amène au Canada pour les deux prochaines semaines, les spectateurs et les commanditaires seront témoins d'une discipline qui est lentement de retour dans la bonne voie.
"Je pense que la course automobile au Canada est en santé et en reconstruction, en même temps, a confié Tagliani. Vous verrez une nouvelle image, et vous verrez beaucoup plus d'action."
Le Honda Indy de Toronto sera disputé dimanche, tandis que l'épreuve d'Edmonton aura lieu le 25 juillet.
Tagliani ne bénéficiera pas de beaucoup de temps de repos lorsqu'il arrivera à Toronto, mardi. Le pilote de 37 ans originaire de Lachenaie dévoilera le nouveau design de son bolide mercredi, dans le cadre de son partenariat avec Hot Wheels, une entreprise reconnue pour ses petites voitures-jouets.
Il doit aussi participer à une fête privée, à des sessions de signature d'autographes ainsi qu'à d'autres événements commandités. Tout cela en plus de ses responsabilités à titre de pilote, puisqu'il est copropriétaire de sa propre écurie, FAZZT Race Team, qui a pris possession de son équipement en novembre dernier.
Mais Tagliani adore le chaos. Et ce nouveau partenariat, en plus de l'horaire, est une autre indication que la discipline est de retour dans le droit chemin et qu'elle redore tranquillement une image écorchée lors de la guerre civile entre les deux séries - lorsqu'il évoluait pour l'une d'entre elles, tandis que des pilotes étoiles comme Dario Franchitti couraient dans l'autre.
"Pouquoi est-ce qu'il y avait deux séries?, s'est interrogé Tagliani lundi. Lorsque vous regardez un match de la LNH, vous n'observez pas Crosby dans une ligue et Ovechkin dans une autre. Pouvez-vous imaginer si la LNH se scindait? Elle perdrait tellement de crédibilité."
Il a d'ailleurs comparé l'absence d'un an à Toronto aux problèmes engendrés par le lockout de 2004-05 dans la LNH, et a rappelé tout le travail qui a dû être réalisé pour regagner la confiance des partisans et des partenaires commerciaux.
"Je suis leur fils, je suis leur pilote, et ils sont confus, a commenté Tagliani. Imaginez les amateurs de course automobile."
Le schisme des deux séries s'est poursuivi pendant 12 ans, ajoutant à la confusion des commanditaires et des amateurs de course. Les effets de cette séparation sont encore ressentis au Canada, où les organisateurs tentent de refermer les plaies laissées par les nombreuses querelles intestines, plus de deux ans après la réunification diplomatique des deux séries.
L'épreuve de Toronto a effectué un retour au calendrier l'année dernière à la suite d'une absence forcée d'un an, et a été accueillie par des gradins parsemés de spectateurs.
L'épreuve d'Edmonton aurait même perdu 9,2 millions $ au cours des deux dernières années, et l'âge d'or des pilotes canadiens, mené entre autres par Jacques Villeneuve et Paul Tracy, a symbolisé le déclin d'un groupe de pilotes qui éprouve de la difficulté à obtenir un volant sur une base régulière.
Tagliani est toutefois confiant que, tandis que la série IZOD IndyCar s'amène au Canada pour les deux prochaines semaines, les spectateurs et les commanditaires seront témoins d'une discipline qui est lentement de retour dans la bonne voie.
"Je pense que la course automobile au Canada est en santé et en reconstruction, en même temps, a confié Tagliani. Vous verrez une nouvelle image, et vous verrez beaucoup plus d'action."
Le Honda Indy de Toronto sera disputé dimanche, tandis que l'épreuve d'Edmonton aura lieu le 25 juillet.
Tagliani ne bénéficiera pas de beaucoup de temps de repos lorsqu'il arrivera à Toronto, mardi. Le pilote de 37 ans originaire de Lachenaie dévoilera le nouveau design de son bolide mercredi, dans le cadre de son partenariat avec Hot Wheels, une entreprise reconnue pour ses petites voitures-jouets.
Il doit aussi participer à une fête privée, à des sessions de signature d'autographes ainsi qu'à d'autres événements commandités. Tout cela en plus de ses responsabilités à titre de pilote, puisqu'il est copropriétaire de sa propre écurie, FAZZT Race Team, qui a pris possession de son équipement en novembre dernier.
Mais Tagliani adore le chaos. Et ce nouveau partenariat, en plus de l'horaire, est une autre indication que la discipline est de retour dans le droit chemin et qu'elle redore tranquillement une image écorchée lors de la guerre civile entre les deux séries - lorsqu'il évoluait pour l'une d'entre elles, tandis que des pilotes étoiles comme Dario Franchitti couraient dans l'autre.
"Pouquoi est-ce qu'il y avait deux séries?, s'est interrogé Tagliani lundi. Lorsque vous regardez un match de la LNH, vous n'observez pas Crosby dans une ligue et Ovechkin dans une autre. Pouvez-vous imaginer si la LNH se scindait? Elle perdrait tellement de crédibilité."
Il a d'ailleurs comparé l'absence d'un an à Toronto aux problèmes engendrés par le lockout de 2004-05 dans la LNH, et a rappelé tout le travail qui a dû être réalisé pour regagner la confiance des partisans et des partenaires commerciaux.