Le bond en avant perpétuel en F1
Course jeudi, 7 mai 2009. 13:24 samedi, 14 déc. 2024. 07:46
BARCELONE - Petite avancée ou grand bond en avant, deux dixièmes ou une seconde de gagnés : Toutes les écuries de Formule 1 présentent des voitures plus ou moins améliorées au Grand Prix d'Espagne, ce qui pourrait modifier la hiérarchie du début de saison, dimanche à Barcelone.
Les moins bien parties sont les plus ambitieuses. Ferrari, qui n'a marqué que trois points en quatre courses, a travaillé "jour et nuit" pour permettre à ses pilotes Kimi Räikkönen et Felipe Massa de disposer de "beaucoup de modifications" à Barcelone, a déclaré le Brésilien.
"Bien sûr, gagner relèverait du miracle. Mais on doit croire en nous", a poursuivi Massa, vice-champion du monde 2008, qui n'a encore ravi aucun point cette saison, avant de remarquer que "les autres (écuries) aussi avancent".
"Ce week-end nous donnera une indication" quant à la capacité de McLaren-Mercedes de jouer "ou non" les premiers rôles dans le Championnat, a évalué le tenant du titre, Lewis Hamilton. "Nous revenons de loin. Et nous avons encore du chemin à faire", a-t-il poursuivi.
Très poussive lors des deux premières courses, sa monoplace, substantiellement modifiée, avait beaucoup progressé lors des deux GP suivants. "Nous n'avons pas d'évolution radicale de prévue (à Barcelone). Cela se fera pièce par pièce", a observé le Britannique.
"Nouveau package en Chine, nouvelles pièces à Bahreïn et ici... nous essayons de rattraper les autres", a de son côté commenté Fernando Alonso, 8e avec cinq points. Mais faute de pouvoir tester ces évolutions, les essais étant interdits cette saison, de tels changements restent difficiles à évaluer.
"Les positions restent les mêmes"
"Il est difficile de simuler l'avantage (tiré des évolutions): un dixième, deux, quatre, six dixièmes... Dans cette course, tout le monde va s'améliorer dans ce genre de fourchette. Donc les positions vont rester les mêmes", a pronostiqué le pilote Renault.
De telles prévisions ont tout pour ravir les écuries de tête, Brawn GP, Red Bull et Toyota, qui ont su tirer parti d'un règlement bouleversé cette saison pour propulser leurs autos, à l'excellente aérodynamique, sur le devant de la scène.
McLaren-Mercedes ou Ferrari doivent ainsi "jeter dans leur voiture tout ce qui leur a l'air un peu intéressant en soufflerie" alors que Brawn GP doit "davantage contrôler les choses" car elle a "déjà un bon rythme" de course, a expliqué le leader du Championnat, Jenson Button.
Le Britannique, vainqueur de trois des quatre premières épreuves, utilisera en Espagne un "nouveau package", selon son propriétaire Ross Brawn.
Red Bull, deuxième du Championnat constructeur, n'aura "rien de très grand" à tester, a a contrario déclaré Sebastian Vettel, qui a gagné le GP de Chine. "On a déjà une bonne voiture, qui peut nous permettre de marquer de gros points", a-t-il ajouté.
De là à imaginer une saison déjà terminée, offerte à Button et Brawn GP, talonné par Vettel, il n'y a qu'un pas qu'aucun pilote ne veut franchir. "Il faut attendre. Il ne suffit pas d'avoir la voiture la plus rapide sur la grille. Il faut aussi terminer les courses, avoir de la chance...", a suggéré Alonso.
"Les voitures n'en sont qu'au début de leur développement", a embrayé Vettel, soulignant que "celles qui, au lieu de faire un pas en avant, en feront deux" réaliseront "un bond au classement".
Les moins bien parties sont les plus ambitieuses. Ferrari, qui n'a marqué que trois points en quatre courses, a travaillé "jour et nuit" pour permettre à ses pilotes Kimi Räikkönen et Felipe Massa de disposer de "beaucoup de modifications" à Barcelone, a déclaré le Brésilien.
"Bien sûr, gagner relèverait du miracle. Mais on doit croire en nous", a poursuivi Massa, vice-champion du monde 2008, qui n'a encore ravi aucun point cette saison, avant de remarquer que "les autres (écuries) aussi avancent".
"Ce week-end nous donnera une indication" quant à la capacité de McLaren-Mercedes de jouer "ou non" les premiers rôles dans le Championnat, a évalué le tenant du titre, Lewis Hamilton. "Nous revenons de loin. Et nous avons encore du chemin à faire", a-t-il poursuivi.
Très poussive lors des deux premières courses, sa monoplace, substantiellement modifiée, avait beaucoup progressé lors des deux GP suivants. "Nous n'avons pas d'évolution radicale de prévue (à Barcelone). Cela se fera pièce par pièce", a observé le Britannique.
"Nouveau package en Chine, nouvelles pièces à Bahreïn et ici... nous essayons de rattraper les autres", a de son côté commenté Fernando Alonso, 8e avec cinq points. Mais faute de pouvoir tester ces évolutions, les essais étant interdits cette saison, de tels changements restent difficiles à évaluer.
"Les positions restent les mêmes"
"Il est difficile de simuler l'avantage (tiré des évolutions): un dixième, deux, quatre, six dixièmes... Dans cette course, tout le monde va s'améliorer dans ce genre de fourchette. Donc les positions vont rester les mêmes", a pronostiqué le pilote Renault.
De telles prévisions ont tout pour ravir les écuries de tête, Brawn GP, Red Bull et Toyota, qui ont su tirer parti d'un règlement bouleversé cette saison pour propulser leurs autos, à l'excellente aérodynamique, sur le devant de la scène.
McLaren-Mercedes ou Ferrari doivent ainsi "jeter dans leur voiture tout ce qui leur a l'air un peu intéressant en soufflerie" alors que Brawn GP doit "davantage contrôler les choses" car elle a "déjà un bon rythme" de course, a expliqué le leader du Championnat, Jenson Button.
Le Britannique, vainqueur de trois des quatre premières épreuves, utilisera en Espagne un "nouveau package", selon son propriétaire Ross Brawn.
Red Bull, deuxième du Championnat constructeur, n'aura "rien de très grand" à tester, a a contrario déclaré Sebastian Vettel, qui a gagné le GP de Chine. "On a déjà une bonne voiture, qui peut nous permettre de marquer de gros points", a-t-il ajouté.
De là à imaginer une saison déjà terminée, offerte à Button et Brawn GP, talonné par Vettel, il n'y a qu'un pas qu'aucun pilote ne veut franchir. "Il faut attendre. Il ne suffit pas d'avoir la voiture la plus rapide sur la grille. Il faut aussi terminer les courses, avoir de la chance...", a suggéré Alonso.
"Les voitures n'en sont qu'au début de leur développement", a embrayé Vettel, soulignant que "celles qui, au lieu de faire un pas en avant, en feront deux" réaliseront "un bond au classement".