Le GP de G.-B. plus menacé que jamais
Course samedi, 25 avr. 2009. 12:18 vendredi, 13 déc. 2024. 05:37
SAKHIR - Après le Grand Prix de France, disparu des calendriers 2009 et 2010 et qui semble peu susceptible de réapparaître en 2011, la Formule 1 pourrait perdre celui de Grande-Bretagne, le circuit de Donington, qui l'accueillera à partir de 2010, connaissant des problèmes de gestion.
Jeudi, le propriétaire du circuit, Wheatcroft and Son Limited, a intenté une action en justice contre Donington Ventures Leisure Limited (DVLL), le gestionnaire, au motif que DVLL lui doit environ 2,5 millions de livres d'arriérés de loyer (soit 2,8 millions d'euros) depuis septembre 2008.
"DVLL n'a cessé de manquer à ses obligations financières", a justifié Kevin Wheatcroft, dont le circuit avait récemment gagné le contrat d'organisation du GP de Grande-Bretagne, à partir de 2010, aux dépens du celui de Silverstone, où la course se déroulera cette saison, le 21 juin.
L'affaire tombe au plus mal pour Donington, déjà empêtré dans des travaux de rénovation importants, nécessaires pour pouvoir accueillir la F1, mais qui n'ont pas encore commencé.
Bernie Ecclestone, le détenteur des droits commerciaux de la discipline, ne semble pas goûter la situation. "Si Donington n'arrive pas à organiser le GP de Grande-Bretagne, alors c'est terminé. Nous partirons de Grande-Bretagne", a-t-il asséné.
"Il n'est pas question que nous retournions à Silverstone. Ils ont eu assez d'occasions (de garder le GP, NDLR). Mais ils n'ont pas fait ce qu'ils avaient promis", a tonné Ecclestone qui, bien que né à Ipswich, dans le comté de Suffolk, semble peu enclin à faire jouer la préférence nationale.
Besoin d'un investisseur
"J'ai parlé avec le gestionnaire (de Donington) Simon Gillet (vendredi) de la situation financière. J'essaie de l'aider. Ce dont il a absolument besoin, c'est d'un investisseur. C'est le meilleur espoir de sauver la course", a souligné l'argentier de la F1.
"C'est une honte que le gouvernement britannique n'entre pas en jeu pour aider (le GP). Il jette des milliards pour les jeux Olympiques de Londres. Il pourrait faire le nécessaire pour sauver la course en mettant une toute petite part de cet argent, peut-être 0,002 %", a-t-il estimé.
"Si nous perdons le Grand Prix maintenant, le gouvernement ne pourra s'en prendre qu'à lui-même", a opiné l'ancien champion du monde britannique Jackie Stewart. Les autorités doivent "se réveiller et dire que nous ne pouvons nous permettre de perdre un tel bijou".
Selon Stewart, 50 000 personnes vivent en Grande-Bretagne de l'industrie de la Formule 1. Or, si le Grand Prix disparaissait, "il y aurait un glissement technologique vers d'autres endroits".
Confrontés aux très lourdes exigences financières de la Formula one management (FOM), gérée par Ecclestone, qui leur demande entre 20 et 25 millions de dollars (15 19 millions d'euros environ) par saison pour accueillir la F1, sans pouvoir se payer sur autre chose que la billetterie, les GP européens peinent à se maintenir.
Outre Magny-Cours (GP de France), tenu jusqu'en 2008 à bout de bras par les collectivités locales et maintenant Donington, Spa-Francorchamps (Belgique) et Hockenheim (Allemagne) sont à la peine, alors qu'en Asie, des pays sont prêts à mettre des fortunes pour jouir de l'exposition de la F1.
Jeudi, le propriétaire du circuit, Wheatcroft and Son Limited, a intenté une action en justice contre Donington Ventures Leisure Limited (DVLL), le gestionnaire, au motif que DVLL lui doit environ 2,5 millions de livres d'arriérés de loyer (soit 2,8 millions d'euros) depuis septembre 2008.
"DVLL n'a cessé de manquer à ses obligations financières", a justifié Kevin Wheatcroft, dont le circuit avait récemment gagné le contrat d'organisation du GP de Grande-Bretagne, à partir de 2010, aux dépens du celui de Silverstone, où la course se déroulera cette saison, le 21 juin.
L'affaire tombe au plus mal pour Donington, déjà empêtré dans des travaux de rénovation importants, nécessaires pour pouvoir accueillir la F1, mais qui n'ont pas encore commencé.
Bernie Ecclestone, le détenteur des droits commerciaux de la discipline, ne semble pas goûter la situation. "Si Donington n'arrive pas à organiser le GP de Grande-Bretagne, alors c'est terminé. Nous partirons de Grande-Bretagne", a-t-il asséné.
"Il n'est pas question que nous retournions à Silverstone. Ils ont eu assez d'occasions (de garder le GP, NDLR). Mais ils n'ont pas fait ce qu'ils avaient promis", a tonné Ecclestone qui, bien que né à Ipswich, dans le comté de Suffolk, semble peu enclin à faire jouer la préférence nationale.
Besoin d'un investisseur
"J'ai parlé avec le gestionnaire (de Donington) Simon Gillet (vendredi) de la situation financière. J'essaie de l'aider. Ce dont il a absolument besoin, c'est d'un investisseur. C'est le meilleur espoir de sauver la course", a souligné l'argentier de la F1.
"C'est une honte que le gouvernement britannique n'entre pas en jeu pour aider (le GP). Il jette des milliards pour les jeux Olympiques de Londres. Il pourrait faire le nécessaire pour sauver la course en mettant une toute petite part de cet argent, peut-être 0,002 %", a-t-il estimé.
"Si nous perdons le Grand Prix maintenant, le gouvernement ne pourra s'en prendre qu'à lui-même", a opiné l'ancien champion du monde britannique Jackie Stewart. Les autorités doivent "se réveiller et dire que nous ne pouvons nous permettre de perdre un tel bijou".
Selon Stewart, 50 000 personnes vivent en Grande-Bretagne de l'industrie de la Formule 1. Or, si le Grand Prix disparaissait, "il y aurait un glissement technologique vers d'autres endroits".
Confrontés aux très lourdes exigences financières de la Formula one management (FOM), gérée par Ecclestone, qui leur demande entre 20 et 25 millions de dollars (15 19 millions d'euros environ) par saison pour accueillir la F1, sans pouvoir se payer sur autre chose que la billetterie, les GP européens peinent à se maintenir.
Outre Magny-Cours (GP de France), tenu jusqu'en 2008 à bout de bras par les collectivités locales et maintenant Donington, Spa-Francorchamps (Belgique) et Hockenheim (Allemagne) sont à la peine, alors qu'en Asie, des pays sont prêts à mettre des fortunes pour jouir de l'exposition de la F1.