C'est la première fin de semaine de course à Trois-Rivières.

Les qualifications du Championnat du monde de rally-cross était d’ailleurs présenté samedi.

Cette édition du Grand Prix  est bien spéciale, car l'évènement fête ses 50 ans cette année.

C'est en 1967 que le Club Autosport Mauricien lançait le premier Grand Prix de Trois-Rivières. Des débuts très modeste, de simples balles de foin et barils d'eau assurait la sécurité du circuit.

« On est parti de rien. C'est quand même extraordinaire de voir ce que l'on a pu faire avec les moyens du bord. Je suis très content d'avoir contribué à l'évolution du Grand Prix », a souligné l’ancien dirigeant Yvon Simard.

C’est la suite de sa victoire à Trois-Rivières en 1976 devant Allen Jones et James Hunt, que la légende Gilles Villeneuve, ouvrait les portes de la Formule 1. L'année suivante il pilotait une McClaren puis passait chez Ferrari.

« Villeneuve a battu Allen Jones et James Hunt, qui allait devenir champion du monde, et c'est là que Teddy Mayer a remarqué le talent de Gilles. Il l'a ensuite référé à l'écurie McLaren, la première à lui donner un volant en F1 », a relaté le directeur général du GP3R, Dominic Fugère.

De nombreuses séries ont fait vibrer les amateurs au fil des ans : Can Am, Américain Leman, Formule 1600, la Formule Atlantique, Nascar Canada. Aujourd'hui l'événement est échelonné sur deux semaines avec la venue de la série Rallycross internationale.

« On est capable maintenant d'utiliser les infrastructures durant deux week-ends et, surtout, pour deux publics très différents. Le public qui aime le Rallycross aime les courses courtes et aime quand ça bouge, tandis que le public de Nascar, plus traditionnel, va aimer une course qui va se développer au fil des tours. Ce n'est pas la même clientèle et on réussit de bien les servir tous les deux », a maintenu Fugère.

Ce dimanche les différentes finales canadiennes de Rallycross seront diffusées à l'antenne de RDS 2.