Le malheureux destin de J.F. Dumoulin
Course dimanche, 29 août 2010. 20:11 samedi, 14 déc. 2024. 13:22
MONTRÉAL - Le Trifluvien Jean-François Dumoulin a eu un petit pincement au coeur lorsque le traditionnel "Gentlemen, start your engine" a résonné quelques instants avant le NAPA Pièces d'auto 200 de Montréal.
Sans tambour ni trompette, Dumoulin était parvenu à ramener sa voiture en septième position de l'épreuve montréalaise de la série Nationwide en 2009. Le Québécois de 34 ans aurait pu faire éclore sa carrière sur la scène américaine dès ce moment, mais malheureusement le projet est mort dans l'oeuf.
"J'ai serré quelques mains et j'ai rencontré diverses écuries, mais malheureusement on n'est pas là cette année, a déclaré Dumoulin, qui pilotait la voiture no 04 de l'écurie Bellemare/GP3R Dodge en Canadian Tire. Depuis, il n'y a rien eu de sérieux."
Dumoulin a aussi piloté en série Grand-Am Rolex à Montréal en 2009, au volant d'une Ford Riley appartenant à l'écurie ontarienne AIM Motorsports, mais n'a pris part à aucune épreuve cette saison dans cette catégorie.
"C'est difficile parce qu'il y a beaucoup moins de financement présentement, que ce soit aux États-Unis ou ici, donc c'est difficile un petit peu.
"On travaille fort pour l'année prochaine. Je vais me concentrer sur la série Continental Tire - j'ai disputé quatre courses cette saison - et je travaille sur plein d'autres projets. On va voir comment ça va aller."
Dumoulin s'est néanmoins dit confiant d'être présent au circuit Gilles-Villeneuve la saison prochaine, peu importe la voiture.
Le frère cadet de Jean-François, Louis-Philippe, a confié pour sa part en avoir ras-le-bol des nombreux accrochages, la marque de commerce du stock car.
"Le NASCAR, ça fait longtemps que je dis que ça ne me dérange pas de jouer de l'aile et du 'bumper', mais à un certain moment de se faire rentrer dedans et de briser la voiture (comme ce fut le cas en Canadian Tire)...On n'a pas les budgets pour assumer cela."
Louis-Philippe croit néanmoins toujours qu'il peut survivre en NASCAR en utilisant une technique de dépassement plus raffinée, moins brusque. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles il aime bien se retrouver derrière le volant d'une voiture de la série Grand-Am.
"Je veux démontrer aux gars en NASCAR que c'est possible de dépasser un adversaire sans toucher à personne, a-t-il dit. Ce n'est pas obligatoire de se rentrer dedans. Je veux gagner le respect des autres en restant 'clean'."
Louis-Philippe travaillera entre temps sur son bolide no 47 _ qui a subi de sévères dommages à Montréal de l'ordre d'environ 10 000 $, selon un membre de son écurie _ et ira peut-être piloter en Grand-Am aux États-Unis. Aucune autre épreuve de NASCAR n'est prévue au calendrier pour l'instant.
"Il y a toujours des négociations en cours dans ces séries-là pour conduire des Porsche, des BMW, ce type de voitures, a conclu Louis-Philippe. Mais rien n'est prévu pour l'instant."
Brisebois en LeMans?
Rencontré à l'issue de sa prestation en série Canadian Tire à Montréal, où il a terminé 19e, Patrice Brisebois a confié qu'il savourait pleinement son titre d'ambassadeur du manufacturier automobile Lotus, pour lequel il oeuvre également à titre de pilote d'essai.
"J'adore ça, depuis juin je suis allé quatre fois en Angleterre pour faire des essais sur une piste avec la nouvelle Lotus Evora. On teste les pièces, pous s'assurer de sa fiabilité avant de la livrer aux clients", a dit Brisebois.
"Ils m'offrent de piloter pour tester l'endurance de la voiture, car ils savent que je suis encore en bonne forme physique."
Il n'en fallait pas plus pour spéculer sur la possibilité qu'il tente sa chance un jour en série LeMans - dont l'épreuve reine est sans contredit Les 24h du Mans, une des épreuves les plus exigeantes sur la planète pour la mécanique et les pilotes.
"Tout peut arriver. Je sais que Lotus a beaucoup de projets, d'ambition pour faire renaître la marque. Si ça adonne, je serai le premier à vouloir les aider - dans les limites de mes capacités bien sûr. Mais on va voir dans l'avenir."
Brisebois a par ailleurs indiqué qu'il serait ouvert à l'idée de revenir derrière le banc d'une équipe de hockey, professionnelle ou non. Il a ajouté qu'il serait enclin à revenir diriger au sein de la série Montréal-Québec - "une expérience incroyable", selon lui. Il a toutefois précisé qu'il n'avait pas encore été approché pour tenir de nouveau ce rôle.
Sans tambour ni trompette, Dumoulin était parvenu à ramener sa voiture en septième position de l'épreuve montréalaise de la série Nationwide en 2009. Le Québécois de 34 ans aurait pu faire éclore sa carrière sur la scène américaine dès ce moment, mais malheureusement le projet est mort dans l'oeuf.
"J'ai serré quelques mains et j'ai rencontré diverses écuries, mais malheureusement on n'est pas là cette année, a déclaré Dumoulin, qui pilotait la voiture no 04 de l'écurie Bellemare/GP3R Dodge en Canadian Tire. Depuis, il n'y a rien eu de sérieux."
Dumoulin a aussi piloté en série Grand-Am Rolex à Montréal en 2009, au volant d'une Ford Riley appartenant à l'écurie ontarienne AIM Motorsports, mais n'a pris part à aucune épreuve cette saison dans cette catégorie.
"C'est difficile parce qu'il y a beaucoup moins de financement présentement, que ce soit aux États-Unis ou ici, donc c'est difficile un petit peu.
"On travaille fort pour l'année prochaine. Je vais me concentrer sur la série Continental Tire - j'ai disputé quatre courses cette saison - et je travaille sur plein d'autres projets. On va voir comment ça va aller."
Dumoulin s'est néanmoins dit confiant d'être présent au circuit Gilles-Villeneuve la saison prochaine, peu importe la voiture.
Le frère cadet de Jean-François, Louis-Philippe, a confié pour sa part en avoir ras-le-bol des nombreux accrochages, la marque de commerce du stock car.
"Le NASCAR, ça fait longtemps que je dis que ça ne me dérange pas de jouer de l'aile et du 'bumper', mais à un certain moment de se faire rentrer dedans et de briser la voiture (comme ce fut le cas en Canadian Tire)...On n'a pas les budgets pour assumer cela."
Louis-Philippe croit néanmoins toujours qu'il peut survivre en NASCAR en utilisant une technique de dépassement plus raffinée, moins brusque. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles il aime bien se retrouver derrière le volant d'une voiture de la série Grand-Am.
"Je veux démontrer aux gars en NASCAR que c'est possible de dépasser un adversaire sans toucher à personne, a-t-il dit. Ce n'est pas obligatoire de se rentrer dedans. Je veux gagner le respect des autres en restant 'clean'."
Louis-Philippe travaillera entre temps sur son bolide no 47 _ qui a subi de sévères dommages à Montréal de l'ordre d'environ 10 000 $, selon un membre de son écurie _ et ira peut-être piloter en Grand-Am aux États-Unis. Aucune autre épreuve de NASCAR n'est prévue au calendrier pour l'instant.
"Il y a toujours des négociations en cours dans ces séries-là pour conduire des Porsche, des BMW, ce type de voitures, a conclu Louis-Philippe. Mais rien n'est prévu pour l'instant."
Brisebois en LeMans?
Rencontré à l'issue de sa prestation en série Canadian Tire à Montréal, où il a terminé 19e, Patrice Brisebois a confié qu'il savourait pleinement son titre d'ambassadeur du manufacturier automobile Lotus, pour lequel il oeuvre également à titre de pilote d'essai.
"J'adore ça, depuis juin je suis allé quatre fois en Angleterre pour faire des essais sur une piste avec la nouvelle Lotus Evora. On teste les pièces, pous s'assurer de sa fiabilité avant de la livrer aux clients", a dit Brisebois.
"Ils m'offrent de piloter pour tester l'endurance de la voiture, car ils savent que je suis encore en bonne forme physique."
Il n'en fallait pas plus pour spéculer sur la possibilité qu'il tente sa chance un jour en série LeMans - dont l'épreuve reine est sans contredit Les 24h du Mans, une des épreuves les plus exigeantes sur la planète pour la mécanique et les pilotes.
"Tout peut arriver. Je sais que Lotus a beaucoup de projets, d'ambition pour faire renaître la marque. Si ça adonne, je serai le premier à vouloir les aider - dans les limites de mes capacités bien sûr. Mais on va voir dans l'avenir."
Brisebois a par ailleurs indiqué qu'il serait ouvert à l'idée de revenir derrière le banc d'une équipe de hockey, professionnelle ou non. Il a ajouté qu'il serait enclin à revenir diriger au sein de la série Montréal-Québec - "une expérience incroyable", selon lui. Il a toutefois précisé qu'il n'avait pas encore été approché pour tenir de nouveau ce rôle.