Le meilleur est à venir pour Renault
Course dimanche, 7 mars 2004. 12:50 mercredi, 11 déc. 2024. 04:33
MELBOURNE (AFP) - Le camp Ferrari mis à part, il fallait pousser jusqu'à l'enclos Renault, dans le paddock de Melbourne dimanche soir, pour voir des visages souriants à l'issue du Grand Prix d'Australie, première épreuve du Championnat du monde de Formule 1.
L'Espagnol Fernando Alonso avait été le seul à rester dans le sillage des monoplaces rouges de Michael Schumacher et Rubens Barrichello. Renault, la seule voiture à rivaliser avec l'intouchable F2004.
Tandis que le pilote espagnol reprenait ses habitudes sur le podium, en conférence de presse, après avoir déjà goûté à de tels instants l'an passé, les responsables de l'équipe française avouaient leur satisfaction. Et leur désir de ne pas en rester là.
"Monter sur le podium à la première course nous met sur la bonne voie pour la saison", se délectait le directeur général de Renault, Flavio Briatore.
"C'est vrai que nous sommes un peu mieux que l'objectif que l'on s'était fixé au sortir de l'hiver, révélait à son tour le chef d'exploitation moteur, Denis Chevrier. Mais on ne savait pas quel niveau nous avions avant cette confrontation directe".
"L'écurie s'est montrée performante et fiable pendant tout le week-end et la voiture est à peu près au niveau que nous pensions, renchérissait le chef de l'ingéniérie Pat Symonds. On ne peut pas être déçus de réaliser un podium à la première course de la saison, mais chapeau à Ferrari. Nous avons beaucoup de travail à accomplir avant de les rattraper. Mais nous le ferons".
"Course facile"
En effet, pour le Grand Prix d'Imola le 25 avril, Renault doit présenter une évolution moteur qui devrait permettre à la R24 de gagner encore en performance. "L'objectif de l'hiver était de sortir avec une première version moteur possédant une base saine pour la charger ensuite en performance, expliquait Chevrier. Certes, on ne trouvera pas une seconde dans une évolution moteur. Mais quelques dixièmes peuvent suffire à nous rapprocher grandement de gens qui nous devancent actuellement. Et profiter de la moindre occasion, erreur adverse, pour battre ces gens là".
C'est ce qu'attendent l'Italien Jarno Trulli et surtout Fernando Alonso pour viser plus haut que le simple podium. Plus jeune vainqueur en août dernier en Hongrie, l'Espagnol compte bien en effet renouer avec la victoire, poursuivre son ascension.
"J'ai pris un excellent départ, même si Montoya m'a obligé à passer dans l'herbe. Puis, il a raté son freinage au premier virage et je me suis retrouvé troisième, racontait Alonso. A partir de là, la course a été relativement facile. J'étais trop lent pour pouvoir me battre vraiment contre les Ferrari, mais j'ai pu creuser l'écart sur (Jenson) Button et les Williams. Notre objectif sur cette course était d'engranger des points avant le début de la saison européenne. Alors monter sur le podium me comble".
Alonso pense en effet à cette évolution moteur pour revoir à la hausse ses ambitions. Le président de Renault-Sport Patrick Faure avait fixé pour objectif de la saison d'entrer dans le "top trois". Or, dimanche à Melbourne, Alonso et Renault se sont affirmés comme la deuxième force, derrière les intouchables Ferrari.
Un statut qu'il faudra toutefois confirmer dans quinze jours en Malaisie sur un terrain probablement plus difficile. Notamment au niveau température...
L'Espagnol Fernando Alonso avait été le seul à rester dans le sillage des monoplaces rouges de Michael Schumacher et Rubens Barrichello. Renault, la seule voiture à rivaliser avec l'intouchable F2004.
Tandis que le pilote espagnol reprenait ses habitudes sur le podium, en conférence de presse, après avoir déjà goûté à de tels instants l'an passé, les responsables de l'équipe française avouaient leur satisfaction. Et leur désir de ne pas en rester là.
"Monter sur le podium à la première course nous met sur la bonne voie pour la saison", se délectait le directeur général de Renault, Flavio Briatore.
"C'est vrai que nous sommes un peu mieux que l'objectif que l'on s'était fixé au sortir de l'hiver, révélait à son tour le chef d'exploitation moteur, Denis Chevrier. Mais on ne savait pas quel niveau nous avions avant cette confrontation directe".
"L'écurie s'est montrée performante et fiable pendant tout le week-end et la voiture est à peu près au niveau que nous pensions, renchérissait le chef de l'ingéniérie Pat Symonds. On ne peut pas être déçus de réaliser un podium à la première course de la saison, mais chapeau à Ferrari. Nous avons beaucoup de travail à accomplir avant de les rattraper. Mais nous le ferons".
"Course facile"
En effet, pour le Grand Prix d'Imola le 25 avril, Renault doit présenter une évolution moteur qui devrait permettre à la R24 de gagner encore en performance. "L'objectif de l'hiver était de sortir avec une première version moteur possédant une base saine pour la charger ensuite en performance, expliquait Chevrier. Certes, on ne trouvera pas une seconde dans une évolution moteur. Mais quelques dixièmes peuvent suffire à nous rapprocher grandement de gens qui nous devancent actuellement. Et profiter de la moindre occasion, erreur adverse, pour battre ces gens là".
C'est ce qu'attendent l'Italien Jarno Trulli et surtout Fernando Alonso pour viser plus haut que le simple podium. Plus jeune vainqueur en août dernier en Hongrie, l'Espagnol compte bien en effet renouer avec la victoire, poursuivre son ascension.
"J'ai pris un excellent départ, même si Montoya m'a obligé à passer dans l'herbe. Puis, il a raté son freinage au premier virage et je me suis retrouvé troisième, racontait Alonso. A partir de là, la course a été relativement facile. J'étais trop lent pour pouvoir me battre vraiment contre les Ferrari, mais j'ai pu creuser l'écart sur (Jenson) Button et les Williams. Notre objectif sur cette course était d'engranger des points avant le début de la saison européenne. Alors monter sur le podium me comble".
Alonso pense en effet à cette évolution moteur pour revoir à la hausse ses ambitions. Le président de Renault-Sport Patrick Faure avait fixé pour objectif de la saison d'entrer dans le "top trois". Or, dimanche à Melbourne, Alonso et Renault se sont affirmés comme la deuxième force, derrière les intouchables Ferrari.
Un statut qu'il faudra toutefois confirmer dans quinze jours en Malaisie sur un terrain probablement plus difficile. Notamment au niveau température...