Le vent vole la vedette
Course dimanche, 4 janv. 2009. 13:24 mercredi, 11 déc. 2024. 14:27
PUERTO MADRYN - Le terrain plat et sablonneux, balayé par le vent, a offert une spéciale très délicate aux concurrents du Dakar-2009, avec une multitude de piégés, dont le leader moto, l'Espagnol Marc Coma, dimanche lors de la deuxième étape entre Santa Rosa et Puerto Madryn.
Comme promis la descente de la Pampa à la Patagonie a été tout sauf une partie de plaisir. Pendant 237 km, les motards ont avalé des tonnes de poussière, soulevée par les autres concurrents et par le vent, rendant la visibilité quasi nulle sur de nombreux kilomètres.
"C'était pénible quasiment jusqu'à la fin. Parfois la visibilité était d'un ou deux mètres. Et il y avait des motards couchés tout le long", a ainsi témoigné Stéphane Peterhansel, aujourd'hui sur quatre roues mais solidaire avec ses six succès "dakariens" sur deux roues.
Et ce ne sont pas uniquement les fameux "poireaux", amateurs partis un peu plus d'une heure avant les autos et vite rattrapés, qui ont souffert.
L'Espagnol Marc Coma, leader la veille et parti en tête au petit matin, a connu un problème de radiateur, abandonnant plus de douze minutes au vainqueur du jour, le Néerlandais Frans Verhoeven (KTM).
Sainz vainqueur en autos
Le Français Cyril Despres, double vainqueur (2005 et 2007) et en perdition samedi, a lui aussi eu droit à sa "galère", même s'il revient à 30 minutes de Coma au général.
"J'ai pris une micro-herbe dans la pampa, même pas de la taille d'une bouse de vache, et la moto est montée. Je suis parti en tonneau par l'avant. Je viens de vivre une deuxième journée de m.... Heureusement, je ne me suis pas fait mal, ça m'a éjecté à 20 km/h. Mais je n'avais plus de GPS et je ne pouvais pas naviguer. J'ai attendu un petit jeune", a expliqué Despres, qui limite quand même la casse, deuxième en concédant seulement 41 secondes au vainqueur.
Sur quatre roues, changement de leader ! Le Qatarien Nasser Al-Attiyah, sur BMW, a cédé sa place à l'Espagnol Carlos Sainz, vainqueur d'étape sur sa Volkswagen, devant Peterhansel (Mitsubishi), à 1 min 14, et le Sud-Africain Giniel De Villiers (Volkswagen), à 1 min 56.
Al-Attiyah, le champion du monde en titre des rallyes-raid, s'est offert un petit détour coûteux (6 min 32) pour le premier jour de navigation, au milieu des grands espaces de hors-pistes arides délimités par des enclos et des entrées à ne pas rater.
Baignade à l'arrivée
Luc Alphand, au volant de l'une des trois Mitsu Lancer encore en course après l'abandon dans la nuit du Japonais Hiroshi Masuoka (moteur), s'est contenté d'une cinquième place, après une rencontre avec la nature un peu brutale.
"Avec la poussière et le +fesh-fesh+, (les motards) tombaient c'était dangereux pour eux car on ne les voyait pas. En essayant de doubler (Mark) Miller, on s'est coincé dans le hors-piste et on a fini contre un arbre. On a joué, on a essayé et on n'a pas réussi. Pour moi, c'était une étape correcte malgré tout", a affirmé "Lucho", avant d'entamer la liaison de 600 km qui attendait tous les rescapés de la plus longue étape de ce 30e Dakar (837 km).
Derrière les meilleurs, la journée n'a guère été plus reposante puisqu'un "gruppetto" complet s'est perdu entre les clôtures.
A l'arrivée de la liaison les attendait heureusement une foule installée sur les trottoirs au moins cinq heures avant leur passage et un bivouac, installé en bord de mer avec une baignade fraîche mais salvatrice dans l'Atlantique.
Comme promis la descente de la Pampa à la Patagonie a été tout sauf une partie de plaisir. Pendant 237 km, les motards ont avalé des tonnes de poussière, soulevée par les autres concurrents et par le vent, rendant la visibilité quasi nulle sur de nombreux kilomètres.
"C'était pénible quasiment jusqu'à la fin. Parfois la visibilité était d'un ou deux mètres. Et il y avait des motards couchés tout le long", a ainsi témoigné Stéphane Peterhansel, aujourd'hui sur quatre roues mais solidaire avec ses six succès "dakariens" sur deux roues.
Et ce ne sont pas uniquement les fameux "poireaux", amateurs partis un peu plus d'une heure avant les autos et vite rattrapés, qui ont souffert.
L'Espagnol Marc Coma, leader la veille et parti en tête au petit matin, a connu un problème de radiateur, abandonnant plus de douze minutes au vainqueur du jour, le Néerlandais Frans Verhoeven (KTM).
Sainz vainqueur en autos
Le Français Cyril Despres, double vainqueur (2005 et 2007) et en perdition samedi, a lui aussi eu droit à sa "galère", même s'il revient à 30 minutes de Coma au général.
"J'ai pris une micro-herbe dans la pampa, même pas de la taille d'une bouse de vache, et la moto est montée. Je suis parti en tonneau par l'avant. Je viens de vivre une deuxième journée de m.... Heureusement, je ne me suis pas fait mal, ça m'a éjecté à 20 km/h. Mais je n'avais plus de GPS et je ne pouvais pas naviguer. J'ai attendu un petit jeune", a expliqué Despres, qui limite quand même la casse, deuxième en concédant seulement 41 secondes au vainqueur.
Sur quatre roues, changement de leader ! Le Qatarien Nasser Al-Attiyah, sur BMW, a cédé sa place à l'Espagnol Carlos Sainz, vainqueur d'étape sur sa Volkswagen, devant Peterhansel (Mitsubishi), à 1 min 14, et le Sud-Africain Giniel De Villiers (Volkswagen), à 1 min 56.
Al-Attiyah, le champion du monde en titre des rallyes-raid, s'est offert un petit détour coûteux (6 min 32) pour le premier jour de navigation, au milieu des grands espaces de hors-pistes arides délimités par des enclos et des entrées à ne pas rater.
Baignade à l'arrivée
Luc Alphand, au volant de l'une des trois Mitsu Lancer encore en course après l'abandon dans la nuit du Japonais Hiroshi Masuoka (moteur), s'est contenté d'une cinquième place, après une rencontre avec la nature un peu brutale.
"Avec la poussière et le +fesh-fesh+, (les motards) tombaient c'était dangereux pour eux car on ne les voyait pas. En essayant de doubler (Mark) Miller, on s'est coincé dans le hors-piste et on a fini contre un arbre. On a joué, on a essayé et on n'a pas réussi. Pour moi, c'était une étape correcte malgré tout", a affirmé "Lucho", avant d'entamer la liaison de 600 km qui attendait tous les rescapés de la plus longue étape de ce 30e Dakar (837 km).
Derrière les meilleurs, la journée n'a guère été plus reposante puisqu'un "gruppetto" complet s'est perdu entre les clôtures.
A l'arrivée de la liaison les attendait heureusement une foule installée sur les trottoirs au moins cinq heures avant leur passage et un bivouac, installé en bord de mer avec une baignade fraîche mais salvatrice dans l'Atlantique.