À trois jours des premiers tours de piste des voitures de F1, les membres des 12 écuries travaillent d'arrache-pied dans la ligne des puits. D'un circuit à l'autre, la préparation des garages représente une énorme charge de travail.

Ils évoluent dans l'ombre, mais leur travail est essentiel au succès d'une équipe, qui compte environ 80 personnes.

Être membre d'une écurie de Formule 1 est un travail qui ne laisse pas beaucoup de temps pour se reposer.

«Depuis le Grand Prix de Barcelone, nous n'avons pas arrêté», raconte Aham Smith, le responsable de la logistique chez Lotus. «Nous sommes allés à Monaco puis en Turquie…, les courses s'enchaînent rapidement.»

«Après une course, il faut tout emballer pour l'apporter au prochain circuit et quand ce sera terminé à Montréal il faudra refaire la même chose afin de se diriger vers Valence», détaille Geoff Simmonds qui s'occupe de la logistique pour Renault.

Ce que les équipes ont trouvé le plus difficile, c'est de partir de Turquie, pour ensuite voyager presque directement à Montréal.

Si l'écurie Lotus accuse une journée de retard, c'est le contraire pour Renault, qui respecte son échéancier. Le travail sur les voitures devrait débuter mercredi matin.

«Nous avons dû attendre quelques jours avant de recevoir de le matériel après le Grand Prix de Turquie. Nous avons eu deux jours pour tout emballer et repartir», explique Smith.

«Malgré tout, nous sommes prêts à faire face à la musique. On s'attendait un peu à cette situation et tout le monde garde le moral», ajoute Simmonds.

Même s'ils n'ont pas beaucoup de temps pour en profiter, les membres des écuries sont bien heureux de revenir à Montréal.

«Tout le monde en Formule Un adore Montréal. C'est un endroit très agréable en plus des très bons restaurants et des bars», détaille Smith.

«C'est bien de faire des courses dans des villes comme Montréal parce qu'il a beaucoup de choses à voir et les foules sont bonnes. Nous espérons que les gens seront contents de nous revoir», souligne Simmonds.

En 2012, l'épreuve de Montréal serait suivie, en toute logique, par celle d'Austin aux Etats-Unis ce qui permettra de rentabiliser les frais de transport en Amérique du Nord.

*D'après un reportage de Patrick Friolet à Montréal