Les grandes équipes en arrachent
Course lundi, 11 mai 2009. 10:19 mercredi, 11 déc. 2024. 04:30
BARCELONE - Avec de 55 à 62 points de retard sur Brawn GP au terme du Grand Prix d'Espagne, qui s'est couru dimanche, le constat est sans appel pour McLaren-Mercedes, Renault, Ferrari ou BMW Sauber : les grosses équipes de Formule 1 n'arrivent pas à être compétitives en 2009.
Les quatre écuries faisaient pourtant figure de favorites. Les trois premières se sont adjugé tous les classements pilote et/ou constructeurs depuis dix ans. Et BMW Sauber avait annoncé lutter pour le titre cette année.
Mais de bataille à l'avant, il n'y a trace. Des pilotes attendus, Fernando Alonso (Renault) et Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), avec 9 points chacun, soit 32 de moins que le leader du Championnat, Jenson Button (Brawn GP) sont les mieux placés. C'est dire.
Felipe Massa (Ferrari) a marqué dimanche ses trois premiers points - il a terminé 6e - à Barcelone, cinquième GP de l'année, ce qui semble un peu tard pour un vice-champion du monde.
Le Brésilien, satisfait de sa monoplace, "beaucoup plus compétitive", voire "presque au niveau" des voitures de tête, selon lui, s'est toutefois montré honnête. "On peut gagner quelques courses. Mais il faut être réaliste et oublier le Championnat", a estimé Massa.
La déclaration fait écho à celle d'un cadre de McLaren-Mercedes qui, sous forme de plaisanterie, déclarait dimanche : "Si nous sommes champions, je courrai tout nu à Abu Dhabi", nouvelle étape du circuit, où se courra le dernier Grand Prix de la saison.
La bonne humeur est de rigueur. Mais les grosses équipes sont très conscientes de leurs carences actuelles.
Inadmissible
Le Grand Prix d'Espagne devait donner une idée claire de la qualité des forces en présence. Leurs monoplaces étant dotés d'évolutions aérodynamiques très importantes, les meneurs rêvaient de s'immiscer dans le groupe de tête.
Au final, Jenson Button a gagné sa quatrième course. Brawn GP a réalisé un doublé, son second de la saison. Et Red Bull, l'écurie la plus constante derrière Brawn GP, a pris les deux places suivantes. La révolution tant attendue n'a pas eu lieu.
Mais à part Ferrari donc, que Massa, très rapide, a qualifié en quatrième position, avant de passer une bonne partie de la course à la troisième place, aucune des autres écuries n'a répondu aux attentes.
De désagréables fausses notes ont toutefois ponctué la partition de la Scuderia. Kimi Räikkönen, encore victime de la fiabilité de sa voiture, a abandonné la course au 17e tour. Son coéquipier, en course pour une quatrième place prometteuse, a dû laisser passer deux pilotes car il manquait d'essence.
McLaren-Mercedes, qui restait sur une dynamique positive - Hamilton avait terminé septième, sixième, puis quatrième des trois dernières courses -, s'est écroulé. Le Britannique qui s'est donné "à 100%", selon ses dires, a cette fois-ci terminé neuvième, à la porte des points.
Nick Heidfeld, 7e sur BMW Sauber, ne pouvait rien attendre de mieux.
Alonso a terminé à une très flatteuse et inespérée cinquième place grâce à des circonstances de course "favorables", a-t-il reconnu. "C'est toujours bien d'être les premiers derrière Red Bull et Brawn GP", a affirmé l'Espagnol après la course. On peut difficilement trouver mieux comme aveu d'impuissance.
Les quatre écuries faisaient pourtant figure de favorites. Les trois premières se sont adjugé tous les classements pilote et/ou constructeurs depuis dix ans. Et BMW Sauber avait annoncé lutter pour le titre cette année.
Mais de bataille à l'avant, il n'y a trace. Des pilotes attendus, Fernando Alonso (Renault) et Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), avec 9 points chacun, soit 32 de moins que le leader du Championnat, Jenson Button (Brawn GP) sont les mieux placés. C'est dire.
Felipe Massa (Ferrari) a marqué dimanche ses trois premiers points - il a terminé 6e - à Barcelone, cinquième GP de l'année, ce qui semble un peu tard pour un vice-champion du monde.
Le Brésilien, satisfait de sa monoplace, "beaucoup plus compétitive", voire "presque au niveau" des voitures de tête, selon lui, s'est toutefois montré honnête. "On peut gagner quelques courses. Mais il faut être réaliste et oublier le Championnat", a estimé Massa.
La déclaration fait écho à celle d'un cadre de McLaren-Mercedes qui, sous forme de plaisanterie, déclarait dimanche : "Si nous sommes champions, je courrai tout nu à Abu Dhabi", nouvelle étape du circuit, où se courra le dernier Grand Prix de la saison.
La bonne humeur est de rigueur. Mais les grosses équipes sont très conscientes de leurs carences actuelles.
Inadmissible
Le Grand Prix d'Espagne devait donner une idée claire de la qualité des forces en présence. Leurs monoplaces étant dotés d'évolutions aérodynamiques très importantes, les meneurs rêvaient de s'immiscer dans le groupe de tête.
Au final, Jenson Button a gagné sa quatrième course. Brawn GP a réalisé un doublé, son second de la saison. Et Red Bull, l'écurie la plus constante derrière Brawn GP, a pris les deux places suivantes. La révolution tant attendue n'a pas eu lieu.
Mais à part Ferrari donc, que Massa, très rapide, a qualifié en quatrième position, avant de passer une bonne partie de la course à la troisième place, aucune des autres écuries n'a répondu aux attentes.
De désagréables fausses notes ont toutefois ponctué la partition de la Scuderia. Kimi Räikkönen, encore victime de la fiabilité de sa voiture, a abandonné la course au 17e tour. Son coéquipier, en course pour une quatrième place prometteuse, a dû laisser passer deux pilotes car il manquait d'essence.
McLaren-Mercedes, qui restait sur une dynamique positive - Hamilton avait terminé septième, sixième, puis quatrième des trois dernières courses -, s'est écroulé. Le Britannique qui s'est donné "à 100%", selon ses dires, a cette fois-ci terminé neuvième, à la porte des points.
Nick Heidfeld, 7e sur BMW Sauber, ne pouvait rien attendre de mieux.
Alonso a terminé à une très flatteuse et inespérée cinquième place grâce à des circonstances de course "favorables", a-t-il reconnu. "C'est toujours bien d'être les premiers derrière Red Bull et Brawn GP", a affirmé l'Espagnol après la course. On peut difficilement trouver mieux comme aveu d'impuissance.