(RDS) - Les Gazelles dorment en moyenne quatre heures par jour et roulent en moyenne 15 heures par jour. Elles souffrent physiquement mais elle ne sont pas les seules, leur mécanique également. Pendant que les Gazelles dorment, les mécaniciens travaillent.

Il faut dire que le traitement est royal. On trouve de tout. De la pierre, de la pierre et encore de la pierre. Et bien sûr ces cailloux diminuent en taille et deviennent du sable et même en farine. Il y a des trous et des bosses en plus de l'herbe à chameau.

Dans le sable, il faut déssoufler les pneus pour assurer la traction. Il ne faut surtout pas oublier les regonflés car dans la pierre, on peut facilement faire une crevaison. La plupart des concurrentes ont deux roues de secours avec elles. Les "quads" sont moins susceptibles de crever, et, pour des raisons de logistiques, transportent une seule roue.

Sur la piste, les Gazelles doivent tenter de réparer par elles-mêmes. Elles n'hésitent pas à se salir les mains. De temps en temps, on s'assure que tout va bien. Elles doivent apporter leurs pièces de rechange : " On a un alternateur, des tuyaux à freins, des filtres à gaz et à air", explique une concurrente.

C'est l'organisation qui assure le support mécanique, avec les pièces que les Gazelles ont apportées. Ce sont les mécanos qui, durant la nuit, réparent les voitures. Cette équipe, sous la direction de M. Jugant, fait l'entretien journalier de chaque véhicule."

"À tout les soirs, on vérifie les filtres à air. On les souffle ou on les change s'ils sont trop sales. On vérifie aussi les niveaux d'huile, la suspension et les amortisseurs. Chaque véhicule prend une heure d'inspection tandis que d'autres peuvent prendre six. La moyenne est de trois heures", indique M. Jugant.

À force d'abuser, ça fini par casser. Ce qu'il faut réparer le plus souvent ce sont : " les problèmes d'embrayage car les filles n'utilisent pas les véhicules dans des situations idéales", explique M. Jugant.

Heureusement, très peu d'abandons ont été causés par des bris mécaniques.